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...ur exercer d'autres activités qui lui permettront d'acquérir des compétences utiles pour sa formation ou de mener un projet personnel, professionnel ou linguistique. Cela lui permettra, en outre, de se doter d'un maximum d'atouts pour intégrer le marché du travail. Avec ce projet de loi, l'année de césure sera désormais ouverte à tous les étudiants, quels que soient leur université, leur niveau d'études ou leur projet. La possibilité pour les étudiants de bénéficier d'une année de césure en licence s'en trouve facilitée. Cette reconnaissance traduit la volonté du Gouvernement de placer le projet personnel et professionnel de chaque étudiant au coeur de son parcours universitaire et de lui permettre d'adapter en conséquence son rythme d'études. D'ailleurs, selon l'enquête la plus récente du Bur...
Cet article est l'occasion pour moi de vous faire percevoir le caractère irréel de cette discussion. Vous imaginez donc une année de césure ! Notre collègue Fugit précise qu'elle doit être inscrite dans le parcours de formation, et qu'elle sera peut-être, à terme, considérée comme un critère de qualification supplémentaire. Non ! Ce n'est pas du tout ainsi que les choses se passent. Les études doivent être menées d'un bout à l'autre, sans interruption. Si quelqu'un s'en va, c'est uniquement parce qu'il a perdu pied…
… non pas intellectuellement mais, le plus souvent socialement : 73 % des étudiants travaillent aujourd'hui, un peu ou parfois beaucoup, pour pouvoir se payer leurs études. Parmi eux, 68 % travaillent à plein temps à longueur d'année ; autrement dit, ils doivent concilier leur emploi et leurs études. Je laisse là ces chiffres pour vous faire réfléchir à une exigence qui constitue la prémisse de notre raisonnement : nous avons besoin qu'un maximum de jeunes aillent à l'université. De fait, plus le niveau du pays s'élèvera, plus nous serons forts, car la seule matiè...
...laircissement du projet professionnel, et j'en passe : l'enquête 2008 du Bureau national des élèves ingénieurs révèle une très forte satisfaction des étudiants ayant pu effectuer une année de césure. Je rappelle, puisqu'il a été beaucoup cité dans nos débats, que c'est une tradition dans un pays comme l'Australie. Parce qu'elle permet d'élargir les horizons de l'étudiant et de sortir du schéma d'études purement linéaires, l'année de césure est un progrès indéniable pour la professionnalisation, l'expérience, l'internationalisation et l'épanouissement de nos étudiants. Inscrire dans la loi cette possibilité qui n'existe aujourd'hui que par la circulaire du 23 juillet 2015 et permettre ainsi d'en étendre le champ d'application est donc l'une des avancées que nous applaudissons dans le projet de ...
Dans la continuité de nos échanges, et pour illustrer certains des amendements que notre groupe vous présentera, j'aimerais rappeler de quoi nous parlons exactement : de la possibilité, pour un étudiant, de prendre éventuellement une année pour travailler, accumuler de l'argent en vue de financer ses études ? Quel constat d'échec ! D'autres solutions existent, et sont intellectuellement défendues depuis des années par le mouvement progressiste, par le mouvement étudiant, notamment l'allocation d'études, évoquée tout à l'heure par le président Mélenchon. Un de nos collègues affirme que ce peut être l'occasion de voyager, d'élargir son horizon. Dans ce cas, maintenons le système des bourses : commen...
Comme mes deux collègues du groupe La République en marche qui sont intervenus avant moi, je défends l'année de césure. Je souscris à leurs arguments, mais je voulais vous parler plus précisément de la nouveauté introduite dans cet article : la possibilité de prendre une année de césure entre le baccalauréat et les études supérieures. Au cours des auditions, nous avons écouté des étudiants, et nous avons constaté que ce type de demande peut répondre à différentes attentes. Certains étudiants souhaitent acquérir plus de maturité ou plus de compétences, par exemple dans une langue étrangère, avant de commencer leur cursus. D'autres étudiants peuvent avoir besoin de temps pour peaufiner leur projet d'orientation, y...
...ire une pause dans leur parcours, aller découvrir un autre pays ou une autre région, faire un stage, avoir une première expérience professionnelle ou encore découvrir un autre établissement à l'étranger. Je m'étonne que vous puissiez nous enjoindre de revenir dans le réel, monsieur Mélenchon, car les étudiants ont une réelle envie de s'ouvrir, de découvrir d'autres choses avant de terminer leurs études.
L'année de césure est une bonne chose, dans la mesure où elle permet à l'étudiant de mieux moduler le cours de ses études. Cette possibilité est d'ailleurs déjà offerte dans un certain nombre de cursus, vous le savez. Il faut néanmoins que ce dispositif soit calé dans le cadre de l'année universitaire, c'est-à-dire par semestre. On ne peut pas laisser à l'étudiant la liberté de faire ce qu'il veut, de faire une césure de quelques jours ou de quelques mois. C'était l'objet d'un amendement précédent que je n'ai pas ...
Ces amendements nous amènent à nous interroger sur la nature de la césure. Il est évident qu'elle peut masquer un abandon des études ou un manque de sérieux. Si en revanche elle constitue une opportunité offerte à l'étudiant de parfaire sa formation et d'acquérir des compétences supplémentaires, il est évident que les étudiants boursiers intéressés doivent conserver le bénéfice de leur bourse. Il ne faut pas opposer la césure et la qualité de l'enseignement, qui est garantie par la plaquette de présentation dont l'étudiant p...
Les conditions de valorisation de l'année de césure, notamment en termes de crédits ECTS, seront définies par la convention qui sera signée entre l'établissement et l'étudiant. Le projet sera alors examiné de près par la direction des études de l'établissement, en lien avec l'étudiant lui-même. Si ce projet permet d'acquérir des compétences et une expérience qui sont en cohérence avec la formation, il pourra être valorisé sous la forme de crédits ECTS qui seront pris en compte pour la délivrance du diplôme.