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...s voulez proposer à des étudiants, pour améliorer leurs résultats, de valider de nouvelles compétences. L'intention est louable, je le reconnais bien volontiers, et je n'ai pas l'intention de mettre en doute votre bonne foi, mais vous mettez en péril une forme de parcours qui était très claire et égalitaire pour tous les jeunes. Il existe des maquettes, qui prévoient un certain nombre d'années d'études au cours desquelles des qualifications sont acquises et évaluées, non pas à la tête du client mais en fonction d'un savoir disciplinaire, comme l'a expliqué M. Castellani. Une licence s'obtient en trois ans, un point c'est tout : l'étudiant n'a pas à la rallonger d'une année pour se faire bien voir ou bénéficier d'une validation des acquis de l'expérience. C'est de transmission des valeurs disci...
Toutes les situations doivent être prises en compte. Certains étudiants, qui souhaitent interrompre quelque temps leurs études, pourront le faire grâce au maintien de leur bourse. D'autres n'en ont pas envie et peuvent n'avoir, au contraire, qu'une hâte, celle d'achever leurs études pour entrer enfin dans la vie active. Bien sûr, rien n'obligera les étudiants à profiter d'une année de césure, mais qui l'employeur choisira-t-il, entre l'étudiant qui aura pu mettre à profit une année de césure pour enrichir ses compétenc...
Il serait bien, de temps en temps, de voir le côté positif de nos propositions. Cela nous permettrait de progresser plus sûrement que si nous nous en tenions à cette vision sinistrée des études, des étudiants et de la jeunesse.
Comme je l'ai dit tout à l'heure à propos d'autres amendements, ce sujet me semble relever de la réforme de la formation professionnelle. Je suis certain qu'une étude aura lieu dans ce cadre. Notre collègue Sylvain Maillard, ici présent, sera sans doute très attentif à ces questions. Je demande donc le retrait de cet amendement. À défaut, avis défavorable.
Les étudiantes enceintes ont besoin d'un règlement de scolarité adapté, évidence qui n'est pas reconnue par tous les établissements d'enseignement supérieur. En effet, aujourd'hui, rien n'oblige ces derniers à mettre en place pour elles un régime d'études spécial. Des établissements ne mettent pas en place de régime spécial ; dans d'autres, les étudiantes doivent passer par une série de contrôles supplémentaires de leur état imposée par l'établissement. Si le code de l'éducation impose de plein droit un régime spécial d'études pour les personnes malades ou en situation de handicap – je me permets de rappeler ici qu'une grossesse n'est ni une mal...
En demandant aux établissements de mettre en place un régime d'études adapté pour les étudiantes enceintes, madame Brugnera, vous soulevez un point tout à fait important. Cette préoccupation me semble tout à fait légitime. J'émets donc un avis favorable sur votre amendement.
Vous le savez, Dieu sait que nous sommes favorables à l'engagement citoyen et au bénévolat, mais nous le sommes surtout à la qualité de l'enseignement. La priorité doit aller à la continuité et à la qualité de l'enseignement. Comment articuler les deux ? Il ne faudrait pas que l'option offerte aux étudiants de faire du bénévolat perturbe les études. On ne peut pas faire n'importe quoi : la continuité de l'enseignement s'impose, de même que la priorité donnée aux études. Tout cela doit se faire de façon cohérente, sous l'autorité du responsable pédagogique qui, comme le nom l'indique, est responsable de la qualité de l'ensemble. Nous ne sommes pas opposés au bénévolat dans le cadre de l'année de césure, mais cela ne peut se faire que sous ...