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Même si nous entrevoyons des jours meilleurs, nous savons tous que la crise sanitaire, sociale et économique que nous traversons est loin d'être derrière nous. En près d'un an, les dirigeants européens ont cependant su resserrer les rangs et apporter une réponse politique sans égale aux défis auxquels nous sommes confrontés. Notre présence cet après-midi, pour examiner le plan de relance européen et la décision sur les ressources propres, en est l'illustration concrète. Du plan de relance européen de 750 milliards d'euros à la stratégie d'acquisition des vaccins, l'Europe a montré sa capacité à résister, à protéger et même à dépasser certains dogmes. Qui aurait pu penser qu'en l'espace de quelques mois, à l'initiative de la France et de l'Allemagne, l'Union parviendrait à adopt...
… que la France a tout cédé, que ce sont les Français qui auront à rembourser ce plan, qu'il y a une facture ou un impôt caché. N'en croyez rien ! Non, les Français ne paieront rien pour rembourser le plan de relance européen.
Non, ce plan de relance ne permet pas à Bruxelles ou je ne sais qui d'imposer à la France une liste de réformes en contrepartie du versement de son aide.
... sans faille en faveur de l'Europe. Elle aurait été particulièrement heureuse de participer à nos débats sur un texte qui traduit dans le droit l'étape historique franchie par l'Union lors du Conseil européen de juillet dernier. Il convient en effet de bien prendre la mesure des avancées que ce Conseil a permises. La première, obtenue à l'initiative de la France et de l'Allemagne, est un plan de relance fondé sur un emprunt européen, dont l'ampleur et les contenus sont sans précédent, et qui place la solidarité au coeur du projet politique européen. La seconde est l'introduction de nouvelles ressources propres qui augure une refondation ambitieuse du budget européen. Au niveau de l'Union, les bénéfices du plan de relance sont nombreux. Il permettra, bien plus qu'en 2008, de faire face à la cris...
Nous sommes donc satisfaits de cette évolution. Le deuxième volet marquant de la décision du Conseil, qui introduit une nouveauté dans le système des ressources propres et constitue la clé de voûte du plan de relance, est le recours à l'emprunt. Comme l'ont souligné les orateurs précédents, c'est une décision historique, fruit d'un choix politique. Ces 750 milliards d'euros, qui seront répartis sur les années à venir entre des prêts et des aides, sont en effet d'une importance cruciale. Il s'agit, comme le mentionnent plusieurs articles de la décision « ressources propres », de « moyens supplémentaires, extra...