Interventions sur "refuge"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

Prendre un animal représente effectivement une responsabilité et il convient de mûrir son choix. Or, souvent, le choix n'est pas réfléchi. Les acheteurs n'ont pas nécessairement à l'esprit qu'ils peuvent emmener l'animal dans un refuge et – ce que je vais dire ne me plaît pas – certains propriétaires décident alors de jeter le chat ou le chien par la fenêtre. Voilà ce que je souhaite éviter. Informer le client qu'il peut ramener l'animal en cas de besoin protège celui-ci contre des actes malveillants ou contre la violence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...ment de ceux qui, sur ces bancs, veulent taper dur. Or nous partageons, nous, la volonté de taper dur, et de taper fort, sur ce que j'ai qualifié lors de la discussion générale de « vivier opaque », sur ces trafics issus du caractère mercantile des démarches que nous observons sur les plateformes. Cela aurait aussi l'immense vertu d'adresser un message fort à nos concitoyens en orientant vers les refuges ceux d'entre eux qui souhaitent trouver un compagnon. Ceux-ci, en effet, nous ont indiqué qu'ils souhaiteraient que le public se tourne plus résolument vers les animaux qu'ils recueillent. Nous voterons pour l'ensemble de ces amendements, ou du moins pour ceux que M. le rapporteur général voudra bien agréer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...ligent volontairement des sévices, d'autres ne maltraitent que parce qu'ils n'ont pas été accompagnés dans leur acte d'achat, d'acquisition ou d'adoption. La vente en ligne pose un problème manifeste, parce qu'elle ne permet pas cet accompagnement, sauf quand la vente est assurée par des professionnels habilités : dire le contraire revient à méconnaître le travail réalisé par les éleveurs et les refuges. Nous avons besoin que ces lieux de protection animale, essentiels parce qu'ils permettent que les Français continuent d'adopter ou d'acquérir des animaux, gardent les moyens de se faire connaître. Qu'il faille supprimer les annonces frauduleuses et empêcher que les animaux soient vendus en ligne sous des catégories saugrenues comme celle de « jouet », est une évidence. Pour lutter contre l'ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Selon un sondage de l'IFOP, six Français sur dix souhaitent que l'on interdise la vente des animaux en animalerie. À l'instar des États-Unis en 2017, et du Royaume-Uni par la loi du 6 avril 2020, les animaleries devraient ne plus pouvoir proposer que des animaux de refuges. En limitant les achats d'impulsion, nous luttons contre les abandons. En outre, comme vous le savez, certaines animaleries peu scrupuleuses falsifient parfois l'âge des chiots, pour en vendre de très jeunes, alimentant ainsi un trafic d'animaux. En principe, un chiot ne peut être commercialisé qu'à partir de quatre mois au minimum. Or de tels chiots sont déjà trop grands pour retenir l'attenti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDimitri Houbron, rapporteur de la commission des affaires économiques pour le chapitre II :

...iens et de chats en animalerie. Le rapporteur général a souligné que la plus grande chaîne d'animaleries avait déjà renoncé à vendre des chiens et des chats et que son chiffre d'affaires avait néanmoins explosé. En effet, la dimension éthique préoccupe nos concitoyens : tous les sondages montrent qu'ils sont favorables à l'interdiction de vendre des chiens et des chats en animalerie. Enfin, les refuges souffrent parce qu'ils sont pleins. Si nous ne devions formuler qu'un seul message, ce serait qu'il ne faut pas acheter de chiens ou de chats, mais adopter ceux qui s'y trouvent. Aussi faut-il voter l'amendement no 131 rectifié : il offre une réponse indispensable à une question éthique, et je suis convaincu que cette réponse convaincra la majorité d'entre vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Je veux approuver les propos du rapporteur général. Il y a vingt ans, l'un des premiers reportages que j'ai effectués pour mon journal était consacré à un refuge de la SPA d'Amiens. Il était plein à craquer. Les membres réclamaient que les arrivées d'animaux cessent. Je les ai ensuite accompagnés chez le vétérinaire, auquel ils amenaient chaque soir leur lot de chiens et de chats à faire piquer. Vouloir éviter cela ne revient pas à faire preuve de sensiblerie ! Pour y parvenir, il faut, certes, augmenter les adoptions, mais également réduire le nombre des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Je le défendrai rapidement car nous l'avons déjà évoqué. Notre groupe a pour objectif d'encadrer la vente en ligne dans la loi – ce sera une première – et de distinguer la vente d'un animal de celle d'un objet, pour empêcher que tout et n'importe quoi soit possible. L'amendement tend à restreindre la vente aux professionnels qualifiés, c'est-à-dire aux seuls refuges et éleveurs.