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... burkini sur les plages et dans les piscines. Vous avez refusé d'interdire le voile à l'université ou pour les usagers des services publics. Et aujourd'hui, vous refusez d'interdire le voile pour les évènements et les compétitions sportifs. Ce texte vous offrait pourtant l'occasion de lever des ambiguïtés que vous ne pouvez ignorer. Vous le savez, il existe un flou juridique grave sur le port de signes religieux lors des compétitions sportives.
…et qu'il est porteur de valeurs d'intégration, d'émancipation, de brassage social, de fraternité laïque et républicaine, et non de haine, de division ou de stigmatisation. Avec votre obsession d'introduire un article sur l'interdiction du port de signes religieux ostensibles lors des événements et compétitions sportifs, vous instrumentalisez l'examen de la proposition de loi à des fins politiques, en transformant ce texte en une tribune politique sur la seule question du voile dans le sport. Cette opération politicienne est d'autant plus irresponsable qu'elle poursuit un autre objectif moins avouable : faire diversion pour occulter les importan...
Mesdames et messieurs les députés du groupe Les Républicains, je vous invite d'abord à regarder l'action du mouvement sportif. La Charte olympique dénie tout droit de propagande politique ou religieuse dans les stades et les équipements sportifs. Regardez comment nos fédérations, de toutes les disciplines, refusent les signes religieux. Ce sont des faits. Aussi, faisons confiance à nos bénévoles, à nos encadrants, à nos cadres techniques, aux dirigeants et aux dirigeantes des fédérations, pour que la laïcité et la neutralité soient au cœur de la pratique sportive. Il serait beaucoup plus intéressant, au travers de l'examen des amendements, de se doter d'encore plus de moyens et de faire en sorte qu'aucune fille ne s...
Jacques Chirac et la majorité présidentielle et parlementaire de l'époque, en 2004, avaient eu le courage d'interdire le port des signes religieux ostensibles à l'école.
L'histoire retiendra, mes chers collègues, que vous n'aurez pas eu le courage d'interdire le port de tout signe religieux ostensible dans les compétitions sportives. En ce qui nous concerne, nous avons ce courage et voulons porter ce message d'émancipation par le sport et d'égalité entre les femmes et les hommes. Je le répète, le sport est un lieu d'émancipation et la religion n'a rien à y faire.
...ui nous semblaient essentielles, après qu'elles ont été supprimées par le Sénat, tout en conservant de nombreux autres éléments introduits par les sénateurs. Les échanges qui ont eu lieu en commission mixte paritaire montrent que nos deux visions étaient loin d'être inconciliables, à l'exception d'une mesure, défendue par le groupe Les Républicains, visant à interdire aux sportives de porter des signes religieux ostensibles lors des compétitions sportives. À mon sens, et je sais que cette position est partagée par de nombreux collègues de tous bords, cette disposition n'a absolument pas sa place dans le texte, dont l'objectif premier est d'encourager la pratique sportive par le plus grand nombre. Bien sûr, la neutralité est un principe fondamental garant du respect de la laïcité dans notre pa...
...x retards accumulés depuis 2017. Je l'ai dit, le mouvement sportif mérite un débat à la hauteur des enjeux qui le traversent. En tout cas, il ne doit pas être instrumentalisé en période de campagne présidentielle. À cet égard, je ne peux que déplorer que les avancées de ce texte, modestes mais attendues, soient ralenties par des débats parasites. Je pense notamment à celui sur l'interdiction des signes religieux ostensibles lors des compétitions sportives. Il est vrai que l'esprit du sport, c'est le partage, l'intégration et l'émancipation. En toute hypothèse, ces controverses nous semblent éloignées des préoccupations immédiates du mouvement sportif. Doit-on rappeler qu'avec la crise sanitaire, le nombre de licences a chuté et que, par conséquent, des dizaines de milliers d'associations sport...
Laïcité de façade, laïcité à géométrie variable, laïcité de renoncement – finalement, tout sauf la laïcité, tout sauf le courage politique, tout sauf regarder la réalité en face – : voilà la conception de la laïcité de cette majorité et de ce gouvernement, lorsque vous refusez l'interdiction des signes religieux ostentatoires lors des événements sportifs et des compétitions sportives organisées par les fédérations que propose à raison le Sénat. Oui, pour vous, la laïcité et l'égalité entre hommes et femmes ne sont pas des principes fondamentaux de la République, mais des idées au service de votre intérêt politique. Lorsqu'elles vous servent, vous les brandissez comme un étendard ; lorsqu'il n...
...uvez compter sur nous pour ne pas abdiquer et présenter des amendements qui rachètent votre lâcheté. Nous reprendrons ainsi la proposition présentée par le rapporteur du Sénat, Michel Savin, en commission mixte paritaire afin de définir les conditions d'application du principe de laïcité. Lors des compétitions sportives officielles organisées en France par les fédérations délégataires, le port de signes religieux par les licenciés sportifs serait interdit ; toutefois, cette interdiction ne concernerait pas les sportifs membres de fédérations sportives étrangères, afin de ne pas interférer avec les règles édictées par le Comité international olympique (CIO) ou les fédérations internationales. De votre capacité à prendre part au combat qui doit être mené dépendra notre vote final. Préférez l'int...
... soutien au sport relève de l'intérêt général. Le mouvement sportif constitue la seconde plus grande force associative française, avec 16 millions de licenciés, 286 000 emplois, un réseau de clubs et 3,5 millions de bénévoles, investis dans 317 000 associations qui représentent 24 % des associations françaises. Je plaide pour une politique sportive à rebours de votre logique libérale, laquelle assigne le sport à la culture de la compétition poussée à son paroxysme. Le sport relève d'une mission de service public. Sans sport amateur, il n'y aura pas de championnes, ni de champions. Il est donc temps de sortir le sport des logiques de marché, de concurrence et de marchandisation à l'extrême, afin de permettre à chacun de développer ses capacités créatrices et son estime de soi, dans le respect d...
...nt à renforcer la parité ou le non-cumul des mandats ne s'appliqueront qu'en 2024, soit après les Jeux olympiques et paralympiques, alors que ceux-ci ont vocation à être les premiers jeux égalitaires. Cela aurait été un bon signal, mais force est de constater que le calendrier de cette proposition de loi est tardif. Je regrette aussi amèrement que depuis la commission mixte paritaire, le port de signes religieux pendant la pratique sportive soit devenu dans les médias le thème principal concernant ce texte. J'ai l'absolue conviction que là n'est pas le sujet,…
En commission, la rapporteure a fait adopter un amendement visant à assigner aux acteurs concourant à la politique de développement du sport une mission de prévention et de lutte contre les violences de toute nature. Par souci de cohérence, je propose d'adopter une rédaction de l'alinéa 2 de l'article L. 100-2 du code du sport identique à celle du 7° de l'article L. 112-14 du même code, définissant les objectifs des conférences régionales du sport, telle qu'elle résulte...
... jeunes filles présentent des certificats médicaux qui s'avèrent être des certificats de complaisance. Derrière ces certificats, une pression communautaire islamiste – disons les choses très clairement – s'exerce. Ainsi, le sport ne pourrait pas se pratiquer de façon mixte. D'ailleurs, au sujet du débat que nous avons eu – et que nous aurons de nouveau dans quelques instants – sur la présence de signes religieux ostensibles lors de la pratique du sport, j'ai noté une déclaration de l'avocate des « hijabeuses » ou « hijabistes », je ne sais pas comment nous pouvons les qualifier. Elle dit que pour le moment – tout est dans cette expression –, elles ne revendiquent pas de pratiquer le sport selon des horaires séparés. Elles devaient manifester tout à l'heure devant l'Assemblée nationale ; l'arrê...
...gines – à vivre ensemble, à surmonter les différences, à construire du commun. Nous défendons tous, sur ces bancs, les mêmes principes républicains et universalistes. Comme à l'école, toutes les personnes pratiquant un sport – à commencer par les plus jeunes – ne doivent porter qu'un seul uniforme : le maillot commun à leur équipe et semblable à celui de leurs adversaires. Il doit rester le seul signe distinctif visible des spectateurs. Tout autre ajout, de quelque nature qu'il soit, doit être proscrit par la loi de la République, afin que les éducateurs sportifs, les entraîneurs, les présidents de clubs puissent s'y référer et exiger le seul port de l'équipement sportif en vigueur. Tel est l'objet du présent amendement.
Dans un esprit constructif, de compromis et de concorde, je reprends dans son intégralité l'amendement de compromis et de conciliation proposé par le rapporteur du texte au Sénat, Michel Savin, lors de la réunion de la commission mixte paritaire. Il vise à préciser que « le port de signes ou tenues par lesquels les personnes […] manifestent ostensiblement une appartenance religieuse lors des compétitions sportives […] est interdit. » Il vise également à instaurer un dispositif identique à celui de la grande loi de 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publi...
Je serai brève, car Mme Le Grip a bien défendu cet amendement. D'origine sénatoriale, proposé lors de la commission mixte paritaire, il correspondait au minimum syndical pour l'obtention d'un accord. Il s'agit d'un amendement de repli, visant à interdire le port de signes religieux ostentatoires par les licenciés sportifs lors des compétitions sportives. La limitation d'une telle interdiction aux compétitions sportives constitue déjà un gros recul. L'examen du projet de loi visant à conforter le respect des principes de la République a permis de montrer que l'islamisme a fait des écoles – et surtout du sport – son terrain de jeu préféré et l'une des cibles privi...
Il vise à interdire le port de signes religieux ostensibles par les mineurs. C'est un amendement de repli par rapport à celui que je défendrai dans quelques instants pour proscrire le port de signes religieux ostensibles dans les pratiques sportives. Il pourrait faire l'objet d'un large consensus. En effet, si les adultes sont susceptibles d'opposer leur liberté de conscience concernant les signes religieux ostensibles, les mineurs ...
Comme je l'avais indiqué dans mon propos liminaire, cet amendement de l'ensemble du groupe Les Républicains vise à rétablir l'article 1er quinquies C dans la version adoptée par le Sénat, afin d'interdire les signes religieux ostentatoires au sein des événements sportifs et des compétitions sportives. Nous refusons en effet de transiger sur la laïcité ou sur l'égalité entre les femmes et les hommes. Or ces principes sont remis en cause par certains radicalisés qui utilisent les pratiques et manifestations sportives, pourtant financées par les impôts de tous les Français, pour faire du prosélytisme. Ce déto...
Mon amendement tend à réintégrer une disposition du Sénat, que je juge de bon sens, sur le port du voile par des participantes à des événements et compétitions sportives. Le port du voile est un signe aux connotations politiques. Dans la vision de l'islam wahhabite, que l'on retrouve en Arabie Saoudite ou au Qatar, la femme se distingue par le port d'un voile censé marquer sa pudeur. Il est inadmissible de laisser s'instiller dans le sport un message politique issu de nations étrangères. En outre, arborer le voile à l'occasion de la pratique sportive n'est pas adapté, parce qu'il distingue le...
...e Les Républicains et la majorité sénatoriale ont courageusement tenté d'introduire dans ce texte. Vous feignez, madame la secrétaire d'État, de croire que notre position est une remise en cause du texte, ce qui n'est pas le cas. En revanche, je crois que l'Assemblée nationale, du moins sa majorité, commettrait une très lourde faute en laissant prospérer une disposition qui favorisera le port de signes religieux dans le sport et qui abandonnera de façon très lâche les fédérations sportives à elles-mêmes. Ce débat rejoint celui auquel Jacques Chirac avait été confronté en 2002, après l'affaire des collégiennes de Creil, et celui auquel Nicolas Sarkozy a été confronté lorsqu'il a fallu faire adopter la loi contre la dissimulation du visage, contre la burqa dans l'espace public. Alors oui, cher...