Interventions sur "restauration collective"

50 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...oduits locaux et de saison, cuisinés sur place. C'est une transformation majeure du modèle de production et de consommation. Je plaide depuis longtemps également pour une éducation au savoir-manger ; je pense que nous avons l'occasion d'en débattre ici et maintenant. Les amendements que nous allons défendre visent à pérenniser les expérimentations au quotidien et à les étendre à l'ensemble de la restauration collective publique et apparentée à des missions de service public. Je pense évidemment aux établissements scolaires, aux internats, aux hôpitaux, aux EHPAD, aux maisons de retraite, aux établissements pénitentiaires et à l'armée. Il est d'autant plus important d'agir que le Conseil national de la restauration collective a publié en 2020 des guides relatifs à l'approvisionnement et à l'expérimentation de me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

Avant toute chose, je tiens à saluer le travail de la commission spéciale et surtout sa recherche de consensus. Néanmoins, il est important pour moi de rappeler quelques éléments. Si elle est retenue par 30 % des convives, l'option végétarienne dans l'ensemble de la restauration collective, défendue à l'article 59, permettrait d'économiser jusqu'à 1,3 million de tonnes de CO2 par an, soit presque autant que les émissions annuelles de tous les transports à Paris. Des effets positifs, je pourrais longuement vous en énumérer, mais nous les connaissons déjà ; ils font de cette mesure, parmi celles ayant évolué, la plus efficace de tout le projet de loi – avec la taxe s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

... faut pouvoir réorienter la valeur vers les producteurs locaux de viande. Pour ce faire, quoi de plus évident et de plus puissant que de dire que l'option du menu végétarien, moins cher à produire qu'un menu carné, permettra des économies ? Si, au lieu de deux menus carnés, sont proposés un menu végétarien et un seul menu carné, on dégage de la valeur que les intendants et autres gestionnaires de restauration collective pourront investir dans des produits bios et locaux. C'est d'ailleurs avéré, puisque là où le choix d'un menu alternatif végétarien a été fait, les achats ont été le plus massivement réorientés vers une production locale et souvent bio, qui permet d'allier le durable au sain. Les bienfaits d'une alimentation plus végétalisée ont fait l'objet de discussions, parfois avec un peu de caricature – de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

...tant que rapporteur de la loi ÉGALIM, je défendrai un amendement de suppression de l'article. Je n'ai rien contre le végétarisme, qui est un choix alimentaire comme un autre et, cela va de soi, parfaitement respectable, comme tout choix alimentaire. En revanche, je suis opposé à faire de son inscription dans la loi un symbole. Les collectivités locales, qui sont le plus souvent responsables de la restauration collective, et les entreprises peuvent déjà proposer des repas végétariens, ou l'ont déjà fait. Inscrire cette expérimentation dans la loi relève donc du symbole. J'entends ceux qui défendent ce symbole et je comprends leurs arguments, mais cela me pose deux problèmes : le geste s'accompagne d'un discours expliquant que la viande n'est pas bonne pour la santé – on l'a entendu – et que sa consommation est m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Tuffnell :

...urront proposer quotidiennement un menu végétarien alternatif. Le groupe Dem a souhaité présenter un amendement visant à consolider ce dispositif, afin de prendre en considération une spécificité de l'école primaire. Dans une majorité de cas en effet, il n'y a pas de choix possible car on sert un menu unique. Notre pays compte 290 000 classes primaires. Mes collègues et moi suggérons donc que la restauration collective des écoles primaires propose des menus mixtes riches en céréales et en légumineuses, associant davantage de protéines végétales qu'animales. Le projet de loi, enrichi en commission, prévoit des aspects complémentaires indispensables à ce dispositif. Le titre V tend à lutter contre le gaspillage alimentaire et à favoriser l'extension des produits dits de qualité, de l'approvisionnement responsabl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Il est issu des échanges avec le Réseau Action Climat et vise à rendre obligatoire la proposition d'une option végétarienne quotidienne dans les structures de restauration collective publique et privée qui proposent déjà plusieurs choix de menus. L'article propose de lancer une expérimentation d'une durée de deux ans dans les communes volontaires. La réalité, c'est que cette expérimentation existe déjà dans de nombreuses communes, qui proposent une option végétarienne. Toutes les études démontrent que l'alimentation végétarienne, en raison notamment de ses apports, convient ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

Dans les services de restauration qui dépendent de l'État – les restaurants universitaires, ceux des administrations, des établissements publics, des entreprises publiques – qui servent plus d'un milliard de repas, représentant un quart des repas servis par la restauration collective, nous proposons que l'État accélère le mouvement pour créer plus de recettes, plus de formations, et pour trouver plus de filières d'approvisionnement. Ainsi, la marche vers plus de végétarien sera encouragée par tous ces restaurants, de manière à combler le retard que nous avons pris dans les cantines, eu égard à l'attente sociétale de nos concitoyens. S'agissant des collectivités locales, en v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

... notre amendement n° 6885, qui porte sur cette question. En effet, les établissements dont l'État a la charge, qu'il s'agisse des collèges et des lycées dont les gestionnaires dépendent de l'éducation nationale et donc de l'État, des universités, de l'armée ou encore des prisons, sont en mesure de proposer plusieurs fois par mois une pluralité d'options pour les menus. Or certaines structures de restauration collective de ces établissements n'offrent pas quotidiennement, mais seulement occasionnellement, ces options multiples. Notre amendement est donc à votre disposition pour passer des paroles aux actes. Deuxièmement, le libre choix des collectivités, sur lequel M. le ministre a beaucoup insisté, n'existe pas et doit justement leur être offert. À cet égard, j'articulerai le principe de libre administration a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

...tat devra prendre ses responsabilités et le leadership dans ce domaine, et montrer l'exemple aux collectivités, qui le suivront nécessairement dès lors qu'elles disposeront des moyens matériels et humains pour le faire et que les personnels auront été formés. À partir du moment où l'État insuffle une dynamique, revoit la réglementation prévue au sein du GEMRCN – groupement d'étude des marchés en restauration collective et de nutrition – s'agissant du grammage des portions et de la fréquence des menus, et offre la possibilité aux collectivités de s'engager en matière d'alimentation végétarienne, les choses se feront. Je le répète, je suis ravie qu'un amendement vise à obliger l'État à prendre ses responsabilités, car c'est important.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...nus est, selon nous, liée à la bifurcation écologique et ne se résume pas, président Chassaigne, au choix éthique de certains enfants qui décideraient de ne pas manger de viande. Nous avons un choix de société à faire et celui-ci sera favorable aux éleveurs français. C'est ce que nous disons depuis le début de l'examen de l'article 59 lorsque nous rappelons que 60 % des viandes consommées dans la restauration collective sont importées, qu'il faut privilégier la qualité de la viande à la quantité, ou qu'il convient de moins manger de viande pour des raisons de santé. C'est en tout cas ce que soutiennent le HCSP et l'ANSES, en accord avec le programme national nutrition santé : la réduction de la consommation de viande contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète et de certains cancers, qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Si vous voulez hurler, prenez le micro, chers collègues !… De la même façon, vous avez inclus les cantines dans le plan anti-gaspillage et le plan de diversification des protéines. La loi est donc bien le seul moyen d'imposer à toute la restauration collective cette option végétarienne, absolument indispensable et dont tout le monde atteste que c'est une expérience très positive. En second lieu, c'est la seule manière d'assurer l'égalité des citoyens et des citoyennes, notamment des enfants, partout sur notre territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...r », à laquelle ressortit l'option végétarienne obligatoire, mais également par le fait d'encourager la fabrication des repas sur place avec des produits de saison issus de circuits courts – deux aspects qu'il ne faut pas oublier si l'on veut des repas de qualité pour toutes et pour tous. J'ajoute que, ainsi que beaucoup de parents d'élèves en font la demande pour les cantines, chaque filière de restauration collective doit être transparente et pouvoir être contrôlée. Enfin, j'ai entendu la rapporteure au sujet des avancées proposées par l'État. Elles sont importantes et nous les soutiendrons, évidemment.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...tout à fait honnête, j'avais moi-même déposé un amendement obligeant les collectivités territoriales à proposer ces menus végétariens. En regardant le rapport sur l'expérimentation issue de la loi ÉGALIM, je me suis néanmoins aperçu que certaines collectivités étaient dans l'incapacité de servir ces repas. Certes, c'est relativement facile pour les collectivités qui traitent avec des grands de la restauration collective ; je ne les citerai pas, mais tous proposent des menus végétariens et il suffit de passer la commande. Mais ces menus végétariens sont-ils ceux que l'on souhaite retrouver dans les assiettes de nos enfants ? Je n'en suis pas sûr. En d'autres termes, cela signifie qu'il va falloir remettre des cuisines centrales en régie, alors que, malheureusement, le système s'est éteint dans beaucoup de collec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

L'article 59 prévoit l'expérimentation du menu végétarien proposé quotidiennement dans la restauration collective. On peut ne pas être d'accord avec cette idée ou s'y rallier progressivement – moi-même, j'évolue dans ma réflexion et il m'arrive de rompre avec certains de mes préjugés – mais l'expérimentation me paraît en tout cas un bon outil, et je n'ai d'ailleurs pas voté les amendements de suppression de l'article. Les amendements que nous examinons ici vont en revanche beaucoup plus loin. Ils instaurent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

La loi ÉGALIM, adoptée il y a plus de deux ans, prévoyait d'introduire un menu végétarien obligatoire par semaine dans la restauration collective à titre d'expérimentation. Les résultats que nous avons reçus il y a quelques jours indiquent que plus les menus végétariens sont répandus, plus les convives y adhèrent ; les retours négatifs sont très peu nombreux, et les retours mitigés sont liés au manque de formation des cuisiniers et au manque de sensibilisation des convives. Pour rappel, l'objet de l'option végétarienne est d'introduire moi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

...Je défendrai également l'amendement n° 2914 qui, contrairement au précédent, n'introduit pas le seuil de cent couverts retenu par le rapport d'expérimentation, ainsi que l'amendement n° 4137, amendement de repli pour les moins ambitieux qui, sans aller jusqu'au menu végétarien, propose une option de plat végétarien, et l'amendement n° 3110, qui vise à étendre le menu végétarien à l'ensemble de la restauration collective, y compris à la restauration privée. C'est important si nous voulons aller plus loin en matière de menu végétarien, qui présente des avantages considérables en matière environnementale et même en matière de goût. Évidemment, il ne s'oppose pas du tout à la viande ; on peut manger l'un et l'autre, l'important est de consommer des aliments de qualité. Mais, si nous voulons vraiment avancer, il fau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

L'amendement n° 3535 vise à pérenniser le menu végétarien hebdomadaire dans la restauration collective scolaire publique et privée et de l'étendre à l'ensemble de la restauration collective, publique et privée – hôpitaux, prisons, restaurants d'entreprise, etc. L'amendement n° 3529 vise à pérenniser le menu végétarien hebdomadaire dans la restauration collective scolaire publique et privée à partir de janvier 2023.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...e un plan pluriannuel, pour favoriser l'accès à une alimentation de qualité. Or nous avons déjà ce plan : c'est le programme national pour l'alimentation, qui résulte en partie de la loi ÉGALIM. Il comprend trois axes thématiques – justice sociale, lutte contre le gaspillage alimentaire, éducation alimentaire – et deux actes transversaux opérationnels – les projets alimentaires territoriaux et la restauration collective – qui devraient satisfaire votre demande. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable. Enfin, les amendements de notre collègue Chalumeau reprennent, au fond, l'idée de l'amendement que je propose moi-même. Je l'invite donc à adopter ma rédaction. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Mahjoubi :

La restauration collective, la cantine, est le sanctuaire du manger durable : manger mieux pour soi, manger mieux pour la planète, manger mieux pour les agriculteurs. Le plus gros du travail a été fait dans la loi ÉGALIM, et toutes les évaluations ont montré qu'il était possible d'aller plus loin sur ce que l'on pensait impossible. Je peux en témoigner pour ma circonscription, où deux repas végétariens obligatoires sont se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

L'amendement n° 3568 vise à mettre en place un menu sans viande ni poisson deux jours par semaine dans toute la restauration collective, publique et privée, à partir de janvier 2023, à l'exception des services servant moins de cent couverts par repas. Il se situe dans la lignée des précédents amendements en instaurant une option bihebdomadaire plutôt que quotidienne, toujours en tenant compte des petites structures comme les cantines de moins de cent couverts. L'amendement n° 3559 vise à mettre en place un menu sans viande ni po...