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...qui le souhaitent puissent être vaccinés dans les meilleurs délais. Je n'ai jamais dit que le passe serait utile quand tout le monde serait vacciné, mais quand tout le monde aura la possibilité d'être vacciné ! Or ce n'est pas le cas aujourd'hui : des Français qui souhaitent être vaccinés doivent attendre un rendez-vous plusieurs semaines. Vous n'êtes pas clair sur les chiffres : aujourd'hui, les doses manquent, comme le Premier ministre l'a confirmé hier en réponse à Valérie Rabault.
Les vaccinodromes sont bien là ; les professionnels de santé ont repoussé, voire annulé leurs congés pour être présents. Ce qui nous manque, ce sont les vaccins, que l'État devrait nous donner ! Monsieur le ministre, vous avez un double discours : exprimez-vous clairement. Des doses sont-elles disponibles pour l'ensemble de la France et des Français ?
...a situation en Bourgogne-Franche-Comté – je voulais intervenir lors de la défense du précédent amendement –, car elle est singulièrement grave. Avant-hier, tous les centres de vaccination du département du Doubs ont reçu un message de l'ARS de Bourgogne-Franche-Comté leur demandant, « suite à un incident majeur au niveau national concernant les dotations de vaccins » – il s'agit bien du nombre de doses disponibles –, de ne plus prendre de rendez-vous D1. « À cette heure, tous ceux qui restent disponibles doivent être fermés pour cette semaine et pour les suivantes. Toutes les possibilités de vaccination sans rendez-vous sont définitivement fermées. » Tous les centres de vaccination ont reçu ce message, qui a été suivi d'une réunion avec l'ARS les informant qu'ils ne pourraient sans doute plus...
...e semble pas très précise. J'en profite pour poser une autre question à M. le ministre. Les personnes qui ont été contaminées avant le 28 mars ont été enregistrées dans un système d'information appelé le SI-DEP – système d'information de dépistage populationnel. Or le SI-DEP a écrasé toutes les données. Ainsi, les personnes qui ont été contaminées et qui veulent le faire savoir afin qu'une seule dose de vaccin leur soit administrée sont aujourd'hui incapables de le faire. Apparemment, vos services sont au courant ; je voudrais savoir quelles solutions peuvent être apportées.
La vaccination pour tous, notamment pour les mineurs, n'est ouverte que depuis huit semaines. La durée du parcours vaccinal allant de six à douze semaines en fonction du délai entre les deux doses et du temps nécessaire à l'entrée en vigueur du passe sanitaire, nous vous proposons que les personnes ayant reçu une première dose de vaccin aient accès aux établissements publics sur présentation d'un certificat attestant de ce vaccin.
...s nécessaire à l'accomplissement de l'intégralité du parcours vaccinal. Comme nous le savons tous, les primo-vaccinés développent déjà une immunité élevée et sont beaucoup moins contagieux. Il convient donc d'élargir la validité du passe sanitaire à ces personnes afin qu'elles puissent accéder aux lieux et aux établissements dans les mêmes conditions que les autres. La réalisation d'une première dose de vaccin témoigne de leur part d'une entrée dans le cycle de vaccination qui mérite le respect et qui s'inscrit dans l'esprit et les objectifs du dispositif de passe sanitaire étendu promus par ce projet de loi. Cette mesure serait un geste fort de votre part, monsieur le ministre, en direction de toutes celles et de tous ceux qui décident d'aller se faire vacciner à la suite de l'appel du Prés...
Il importe de tenir compte des personnes qui ont entamé un parcours vaccinal mais qui n'ont reçu qu'une première injection, tout simplement parce qu'elles n'ont pas de prise sur les dates de vaccination qui leur sont proposées ou parce que les doses de vaccin disponibles sont en nombre insuffisant.
Le 19 juillet, l'ARS a affirmé qu'il n'y aurait plus de primo-vaccinations car sur les 200 000 doses supplémentaires demandées, seules 40 000 étaient disponibles. Le parcours vaccinal se trouve donc gelé. Le lendemain, le préfet, voyant que l'affaire faisait grand bruit, a rétabli la possibilité de recevoir une première dose de vaccin. C'est très bien, mais avec quelles doses ?
Nous n'en savons rien. Aujourd'hui même, des habitants du Doubs ont souhaité se faire vacciner mais n'ont pas pu recevoir d'injection, faute de doses disponibles.
…vous faites des gestes comme si mes propos étaient aberrants, mais je ne fais qu'évoquer un document officiel de l'ARS ! Dans le Doubs, des gens souhaitant recevoir une première dose de vaccin ne le peuvent pas. Comment cela est-il possible ? Nous proposons que les personnes ayant réussi à entrer dans le parcours vaccinal soient reconnues et intégrées comme celles l'ayant achevé.
... le laboratoire Pfizer. Après la période de trois semaines, l'immunité décroît. Après l'annonce du Président de la République, les jeunes se sont précipités pour obtenir un rendez-vous de vaccination, ce qui crée des problèmes sur le terrain. Dans le centre de vaccination où j'officie, les jeunes ont afflué immédiatement après l'intervention du Président de la République. Ceux qui reçoivent leur dose en ce moment seront immunisés jusqu'à la fin du mois d'août environ. Ils devront attendre avant de recevoir leur seconde injection, car les doses arrivent à flux tendu. Dans le Centre-Val de Loire, nous devons, comme en Bourgogne-Franche-Comté, choisir de privilégier les premières ou les secondes doses. Il y a des questions importantes à trancher. Si nous voulons que les jeunes disposent d'un pas...
Monsieur le ministre, hier en commission, vous vous êtes montré ouvert à l'idée d'un passe sanitaire provisoire. Ce serait une bonne formule. Les gens qui ont reçu une première dose de vaccin ont un rendez-vous pour la seconde injection ; le certificat de vaccination deviendrait caduc si jamais celle-ci n'a pas lieu. Le passe sanitaire resterait efficace tout en incitant à la vaccination, celle-ci étant, vous le savez mieux que tout le monde, le seul moyen d'éradiquer la pandémie. À titre personnel, je suis très favorable à ce que la vaccination soit obligatoire. Plus de 4,...
J'entends vos arguments, monsieur le ministre. En même temps, c'est à en perdre son latin. Vous expliquez que deux doses de vaccin sont nécessaires pour obtenir l'immunité. Mais l'immunité se mesure normalement en taux d'anticorps par millilitres de sang, donc par un test sérologique. De plus, cet amendement ne vise pas les conditions d'entrée en France, mais les Français de l'étranger qui y sont déjà entrés. Un test sérologique reconnu par un laboratoire français permettrait de distinguer entre ceux qui sont pro...
Si ! Or on leur annonce à leur retour en France que, pour être couverts, ils devront recevoir en plus une dose d'un vaccin à ARN messager – c'est bien ce que vous venez de nous dire. L'amendement défendu par Mme Genetet vise à instaurer un système très simple, fondé sur la sérologie, qui permettrait, à partir de critères objectifs qu'il appartiendra aux autorités de santé de définir, de donner un QR code aux personnes concernées. Il ne s'agit pas d'établir une équivalence entre les vaccins, mais, dans le...
...r se sont pliés au jeu de la vaccination, pas forcément en ambassade, parfois aussi auprès d'autorités locales. Ils ont ainsi bénéficié de vaccins reconnus par l'OMS, mais non par l'Agence européenne des médicaments, car ils ont une efficacité moindre que ceux que cette instance reconnaît. Or aujourd'hui, ils ne peuvent pas rentrer en France. Vous suggérez qu'ils pourraient recevoir une troisième dose, avec un vaccin à ARN messager. Pourquoi pas ? Simplement, concrètement, comment assurer cette vaccination ? Pourront-ils prendre rendez-vous dans des centres de vaccination ? L'injection sera-t-elle prise en charge par l'assurance maladie comme pour les autres Français ?
Je tiens à le dire. Vous avez passé toute la nuit dernière en commission et vous apprêtez à passer de nouveau la nuit ici avec nous. Toutefois, j'avoue que je ne comprends pas votre logique, si avec certains vaccins, malgré deux doses, la protection est incertaine. Restons cohérents ! Si les vaccins protègent, il faut pouvoir mesurer cette protection, ce qui passe, a priori, par l'examen du niveau d'anticorps. Je remets le débat sur la table, car c'est un sujet majeur : comment faire en sorte que les 3,5 millions de Français de l'étranger, qui nous regardent, puissent, quand ils reviennent en France, mener une vie à p...
vous fassiez prendre des risques à tous les Français. Désormais, une fois entrées dans un lieu soumis à présentation du passe sanitaire, les personnes pourront enlever leur masque. Chose encore plus surprenante, le Premier ministre a déclaré tout à l'heure qu'une personne ayant reçu deux doses de vaccins ne serait plus considérée comme cas contact si elle a fréquenté des personnes contaminées.
...entrée en vigueur de l'obligation de présentation du passe sanitaire à la date du 30 septembre ou, à défaut, à celle du 15 septembre. Ces amendements visent à laisser à ceux qui ont fait le choix – ou vont le faire – de s'engager dans un parcours vaccinal le temps de le mener à son terme. Dans la mesure où ces personnes ne maîtrisent pas le calendrier des créneaux de vaccination ni la quantité de doses disponibles, il n'est pas possible de leur demander de satisfaire à une obligation sans leur laisser le temps matériel pour ce faire.