Interventions sur "protéines"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

..., mais nous les connaissons déjà ; ils font de cette mesure, parmi celles ayant évolué, la plus efficace de tout le projet de loi – avec la taxe sur les engrais. Ce seul argument nous permet de comprendre pourquoi nous sommes de plus en plus nombreux à la défendre. Elle ne s'oppose pas à la production de viande de qualité, bien au contraire. Les cantines qui investissent dans les menus à base de protéines végétales de qualité sont aussi celles qui investissent dans de la viande bio et locale. Au-delà des enjeux climatiques, environnementaux et sanitaires auxquels elle répond, cette option végétarienne doit permettre à tous les usagers des cantines de choisir leur alimentation au quotidien. Cette liberté de choix est essentielle et doit être assurée à tous les convives. À tout le moins, elle doit ê...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...possible. Il s'agit de permettre qu'il y ait un choix, que les convives des restaurants scolaires aient cette possibilité ; ce n'est pas une contrainte, c'est vraiment la possibilité de choisir de manger végétarien, parce que cela a plusieurs impacts. Un impact d'abord sur la durabilité, objectif que vous recherchez. Une alimentation moins carnée permet de réduire la déforestation, parce que les protéines végétales importées, notamment du Brésil, participent à la déforestation importée. De plus, la majorité de la viande consommée dans notre pays – 60 % – est importée. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'interprofession de la viande (Interbev). Monsieur le ministre de l'agriculture, si on veut relocaliser, il faut pouvoir réorienter la valeur vers les producteurs locaux de viande. Pour ce faire, q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédérique Tuffnell :

...duit des problèmes de santé. Il faut rééquilibrer notre alimentation. Ce constat est à l'origine du succès du flexitarisme, dont on peut ainsi résumer le principe : manger moins de viande, mais de meilleure qualité. N'oublions pas d'intégrer à cette équation qualitative un corollaire impératif, celui d'une meilleure rémunération du producteur. Si nous gardons à l'esprit qu'il faut 100 grammes de protéines végétales pour produire 15 grammes de viande, nous concevons qu'il est plus intelligent de ne plus affecter une part trop importante de protéines végétales à l'alimentation des animaux de production, et d'en destiner une part croissante à notre propre consommation. C'est dans ce droit fil qu'intervient l'article 59, à l'entame du titre V, « Se nourrir ». Il tend à prolonger l'œuvre de la loi ÉGAL...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

...evrait apporter en septembre. Néanmoins, l'évaluation montre que certaines des difficultés que j'avais soulevées à l'époque d'ÉGALIM demeurent. La première concerne le matériel. S'il n'y a pas besoin de surenchère dans l'équipement, la question des légumeries par exemple se pose dans les établissements scolaires. Ensuite, il faut déployer du personnel, parce que servir davantage de légumes et de protéines non transformés nécessite plus de personnel. La formation constitue un autre sujet de réflexion. Vous le savez, monsieur le ministre de l'alimentation, nous en avons discuté : certains ont mal pris les propos que j'ai tenus en commission spéciale, concernant la caricature à laquelle on est parfois confronté. Il s'agit pourtant d'une réalité. Lorsque j'ai échangé avec certains chefs de cuisine au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...on française impose dans les restaurations collectives, notamment scolaires, de servir de la viande, du poisson et des produits laitiers à des fréquences définies. Nous sommes face à une contradiction car la production de viande entraîne des effets insoutenables au niveau climatique dès lors que chacun en mange dans des quantités astronomiques. Il est donc nécessaire de réduire la consommation de protéines carnées. La proposition visant à instaurer une option végétarienne quotidienne équilibrée qui convient à tous favoriserait l'accès à la cantine au plus grand nombre et permettrait à chacun et à chacune de bénéficier de menus équilibrés. Cette mesure, qui serait bénéfique pour le climat, n'a rien d'extraordinaire : ce n'est pas comme si la France était le premier pays au monde à l'instaurer. De n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...s : la question relative à l'expérimentation volontaire quotidienne pour les cantines, qui a été réglée par le rejet des amendements de suppression ; celle des suites à donner à l'expérimentation que nous avions votée dans la loi ÉGALIM instaurant un menu végétarien hebdomadaire imposé à toutes les cantines, qu'elles proposent un menu unique ou un menu multiple, au titre de la diversification des protéines, de l'éducation au goût et de la réflexion sur le contenu des assiettes. L'évaluation de cette expérimentation, qui nous est parvenue entre l'examen du texte en commission spéciale et son examen en séance publique, révèle un succès général, malgré quelques bémols que nous devons prendre en considération dans nos débats. Ainsi, « le repas végétarien hebdomadaire à la cantine scolaire ne présente ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...ls pour accélérer cette marche vers le végétarien, d'une part en expérimentant et en évaluant l'expérimentation comme nous l'avons fait, d'autre part – et cela fera l'objet d'un amendement que je vous proposerai – en organisant une concertation région par région pour identifier si dans chacune d'elles, on dispose de filières d'approvisionnement. En effet, nous souhaitons que les légumineuses, les protéines de lait et les œufs utilisés dans les menus végétariens proviennent de France et ne soient pas importés. Ce genre de questions pourra être posé lors de la concertation. À l'issue de l'évaluation qui sera menée au bout de deux ans, nous pourrons décider si nous sommes capables d'imposer cette disposition dans tout le territoire et surtout, nous pourrons déterminer les conditions qui doivent être r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...onc continuer à importer de la viande venant de l'autre bout du monde ? Pour nous, la réponse est non. Voulons-nous multiplier des fermes de la taille de celle des mille vaches, où l'élevage s'effectue dans des conditions absolument dramatiques et industrielles, et au prix d'un mal-être animal très profond ? Pour nous, la réponse est encore non. La question de la diminution de la consommation de protéines carnées est donc posée. Pour des motifs sanitaires et environnementaux, notre alimentation doit être plus végétale et, pour opérer ce tournant, la restauration collective est un levier très puissant. Parmi les études très précises qui ont été menées dans ce domaine, voici ce que dit celle de Greenpeace…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Si vous voulez hurler, prenez le micro, chers collègues !… De la même façon, vous avez inclus les cantines dans le plan anti-gaspillage et le plan de diversification des protéines. La loi est donc bien le seul moyen d'imposer à toute la restauration collective cette option végétarienne, absolument indispensable et dont tout le monde atteste que c'est une expérience très positive. En second lieu, c'est la seule manière d'assurer l'égalité des citoyens et des citoyennes, notamment des enfants, partout sur notre territoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...rain de s'engager très fortement dans la baisse des gaz à effet de serre et qu'elle produit une viande de qualité – bien supérieure à celle qu'on peut trouver dans nos cantines scolaires. Il n'est pas normal que l'agneau servi dans ces cantines provienne essentiellement de Nouvelle-Zélande : sur ce point, on pourrait effectivement faire beaucoup mieux. En revanche, vous proposez d'introduire les protéines végétales dans les menus alors que nous n'en sommes qu'au début du plan mis en place par le ministre. Ce plan représente un effort considérable et inédit en faveur des protéines végétales, et il faut sans doute laisser le temps au temps, pour que les choses se mettent en place. J'apprécie l'avancée que constitue l'obligation d'introduire des menus végétariens dans la restauration, car cela aura ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Si, vous l'avez dit dans votre précédente intervention. Après avoir pensé qu'il fallait imposer aux collectivités les mêmes obligations qu'à l'État, il me semble désormais préférable, au regard des difficultés qu'elles rencontrent, de les soutenir et d'accompagner dans le même temps le développement des protéines végétales et d'un élevage bovin moins émetteur de gaz à effet de serre et de très grande qualité – bien supérieure à celle d'aujourd'hui.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les préconisations sont les suivantes : pour les élèves de maternelle, 8 grammes de protéines de bonne qualité, 180 milligrammes de calcium et 2,4 milligrammes de fer ; pour les élèves de l'école élémentaire, 11 grammes de protéines de bonne qualité, 220 milligrammes de calcium et 2,8 milligrammes de fer. Ce n'est donc pas un président ou une présidente de région qui décide de ce qu'il y a dans les assiettes, mais la loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

Avis défavorable, et je vais vous expliquer pourquoi. Quand nous avons généralisé le menu hebdomadaire végétarien obligatoire dans les cantines prévu par la loi ÉGALIM, nous l'avons fait au titre de la diversification des sources de protéines. Au fond, nous permettons aux cantines de faire un pas vers le végétarien. Nous constatons d'ailleurs, grâce à certaines études, que cela améliore de manière générale la qualité dans les cantines : l'une d'entre elles indique que les cantines qui ont fait un pas vers le végétarien servent deux fois plus de viande biologique que les cantines qui ne l'ont pas fait. C'est donc un processus vertueux ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-France Brunet :

Il propose de rendre obligatoire, à partir de janvier 2023, une option quotidienne sans viande ni poisson pour toute la restauration collective publique qui propose déjà au moins deux options. Cela répond à trois objectifs principaux. Tout d'abord, la littérature scientifique est formelle : augmenter notre consommation de protéines végétales et réduire celle de protéines animales est une nécessité pour le climat, la biodiversité et la santé humaine. À ce titre, rendre obligatoire un choix végétarien est donc un puissant levier d'action. Ensuite, la diversification des sources de protéines est source d'économies et permet d'investir dans de la viande de meilleure qualité, bio et locale, ce qui est essentiel lorsque l'on sai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

Depuis quelques années, le CNOUS – le centre national des œuvres universitaires et scolaires – et les CROUS – centre régional des œuvres universitaires et scolaires – sont engagés dans le programme Lundi vert : ce jour-là, les menus proposés ne contiennent ni viande, ni poisson. Ils sont également engagés dans un programme de diversification des protéines, et proposent donc quotidiennement des plats végétariens. Cependant, selon les territoires, l'offre reste inégale, notamment en ce qui concerne les services de sandwicherie, où l'option sans viande ni poisson ne contient pas systématiquement une autre source de protéines. Afin d'assurer l'équilibre nutritionnel des étudiants, comme le préconise la recommandation n° 7 du rapport d'évaluation de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

L'amendement de M. Dive est intéressant, car il montre combien nous sommes contraints par l'alternative entre carné et végétarien. Les menus proposés chaque jour aux enfants, vous le savez mieux que quiconque, monsieur le ministre, devraient, avec l'appui des nutritionnistes, être composés de pourcentages de protéines animales et de protéines végétales variant en fonction de leur âge. Seulement, et nous en avons souvent discuté tous les deux, c'est extraordinairement compliqué à mettre en place. Pour sortir de ce débat entre carné et végétarien qui ne rime à rien, c'est pourtant bien ce qu'il faudrait faire, en tout cas pour nos enfants – les adultes feront ce qu'ils voudront. Nous essayons d'avancer pas à pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Bruneel :

Il nous semble important de préciser que les produits entrant dans la composition des repas végétariens dans les cantines sont garantis « sans additifs, colorants, stabilisants, émulsifiants ou protéines végétales transformées ou purifiées ». L'expérience montre malheureusement qu'aujourd'hui, ces repas comportent très souvent des produits transformés ou ultratransformés sous la forme de boulettes ou galettes végétales, comportant notamment des additifs, ce qui ne correspond pas aux exigences en matière de qualité nutritionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Proposé par le Parlement des enfants, il vise à mener une expérimentation dans laquelle les collectivités introduiraient des protéines à base d'insectes dans les menus de la restauration collective scolaire.