Interventions sur "repas"

29 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...tive végétarienne obligatoire. Beaucoup d'amendements, qui seront défendus par des députés issus de différents bancs, émanent de leur travail. Au moment de lancer le débat sur ce sujet, je pense aussi aux parents et aux enfants, de plus en plus nombreux à se mobiliser pour lutter contre la malbouffe, pour améliorer la qualité de l'alimentation, notamment dans les cantines, qui se battent pour un repas de qualité, pour une offre alternative végétarienne obligatoire, pour des produits locaux et de saison, cuisinés sur place. C'est une transformation majeure du modèle de production et de consommation. Je plaide depuis longtemps également pour une éducation au savoir-manger ; je pense que nous avons l'occasion d'en débattre ici et maintenant. Les amendements que nous allons défendre visent à pére...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

...it permettre à tous les usagers des cantines de choisir leur alimentation au quotidien. Cette liberté de choix est essentielle et doit être assurée à tous les convives. À tout le moins, elle doit être rendue obligatoire dans l'ensemble des structures qui proposent déjà plusieurs choix. D'après certaines études, 80 % des Français souhaitent que l'État rende obligatoire une offre plus fréquente de repas végétariens hebdomadaires dans les cantines ; 71 % sont favorables à une option végétarienne quotidienne dans les cantines et autant sont favorables à deux menus végétariens par semaine ; 85 % des convives adultes de la restauration collective sont favorables à une option végétarienne quotidienne. Il y a deux ans, lorsque je défendais l'amendement sur l'expérimentation des menus végétariens dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau :

...ppression de l'article. Je n'ai rien contre le végétarisme, qui est un choix alimentaire comme un autre et, cela va de soi, parfaitement respectable, comme tout choix alimentaire. En revanche, je suis opposé à faire de son inscription dans la loi un symbole. Les collectivités locales, qui sont le plus souvent responsables de la restauration collective, et les entreprises peuvent déjà proposer des repas végétariens, ou l'ont déjà fait. Inscrire cette expérimentation dans la loi relève donc du symbole. J'entends ceux qui défendent ce symbole et je comprends leurs arguments, mais cela me pose deux problèmes : le geste s'accompagne d'un discours expliquant que la viande n'est pas bonne pour la santé – on l'a entendu – et que sa consommation est mauvaise pour l'environnement. Je m'élève en faux con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...es amendements de suppression me permettent de revenir sur quelques points essentiels, à commencer par la conviction ferme, acquise au fil de mon parcours politique mais aussi grâce aux auditions, que nous devons absolument cesser d'opposer végétarien et viande. Il est de notre responsabilité de montrer que nous pouvons progresser sur les deux fronts. Pourquoi progresser sur ces deux fronts ? Le repas végétarien a certes un bénéfice environnemental, avec une diminution de 30 % des émissions de CO2, comme l'indique l'étude d'impact. Si d'autres études, monsieur le président Chassaigne, indiquent que cette réduction serait de 20 % ou 25 %, force est de constater que l'alimentation carnée, en particulier la viande rouge, a encore une empreinte environnementale, sur laquelle nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...st qu'il s'agit d'une attente sociétale majeure, et pas uniquement pour ceux qui ont adopté un régime végétarien – ils sont 5 % de l'ensemble de la population mais 12 % chez les jeunes ; c'est donc un régime qui gagne du terrain –, mais aussi pour toutes celles et ceux, – et je suis sûre qu'il y en a beaucoup dans cet hémicycle – qui ont un régime flexitarien, c'est-à-dire qui souhaitent alterner repas carnés et assiette végétarienne. Je remercie le ministre de nous avoir fourni l'évaluation de l'expérimentation prévue par la loi ÉGALIM qui, il y a deux ans, a imposé un menu hebdomadaire végétarien : elle nous a beaucoup appris et nous permettra de construire, ensemble, une position dans la suite de nos débats. Ces amendements visent à supprimer une expérimentation volontaire destinée à teste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...u un menu multiple, au titre de la diversification des protéines, de l'éducation au goût et de la réflexion sur le contenu des assiettes. L'évaluation de cette expérimentation, qui nous est parvenue entre l'examen du texte en commission spéciale et son examen en séance publique, révèle un succès général, malgré quelques bémols que nous devons prendre en considération dans nos débats. Ainsi, « le repas végétarien hebdomadaire à la cantine scolaire ne présente que des avantages au titre de la diversification des sources de protéines, dès lors que les besoins nutritionnels des enfants sont bien couverts comme le confirme l'ANSES dans son avis rendu sur le menu végétarien hebdomadaire ». Cela nous invite à généraliser cette expérimentation, ce qui sera l'objet de la prochaine discussion commune. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...rai dans un deuxième temps. Les services de restauration proposant un menu unique seront soumis à l'obligation hebdomadaire qui s'est révélée satisfaisante et pourront, grâce à l'article 59, expérimenter de nouvelles solutions visant à proposer une alternative quotidienne. Celles-ci pourront consister en un système d'inscription préalable ou en une réflexion menée en amont sur la composition des repas. L'expérimentation doit être menée et instaurée selon l'article 59, tel qu'il est écrit. Dans ces amendements, vous avez également soulevé la question des choix multiples. Doit-on aujourd'hui obliger les cantines qui proposent plusieurs plats à offrir un menu végétarien ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

Dans les services de restauration qui dépendent de l'État – les restaurants universitaires, ceux des administrations, des établissements publics, des entreprises publiques – qui servent plus d'un milliard de repas, représentant un quart des repas servis par la restauration collective, nous proposons que l'État accélère le mouvement pour créer plus de recettes, plus de formations, et pour trouver plus de filières d'approvisionnement. Ainsi, la marche vers plus de végétarien sera encouragée par tous ces restaurants, de manière à combler le retard que nous avons pris dans les cantines, eu égard à l'attente so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Yves Bournazel :

...sés par MM. Orphelin et Julien-Laferrière, ainsi évidemment que celui de Mme Panot. En effet, la transformation écologique que nous appelons de nos vœux nécessite de changer profondément de modèle en accélérant son évolution. Cela passe par l'éducation au goût et au « bien-manger », à laquelle ressortit l'option végétarienne obligatoire, mais également par le fait d'encourager la fabrication des repas sur place avec des produits de saison issus de circuits courts – deux aspects qu'il ne faut pas oublier si l'on veut des repas de qualité pour toutes et pour tous. J'ajoute que, ainsi que beaucoup de parents d'élèves en font la demande pour les cantines, chaque filière de restauration collective doit être transparente et pouvoir être contrôlée. Enfin, j'ai entendu la rapporteure au sujet des av...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

... des menus végétariens dans la restauration, car cela aura un effet de levier important. Pour être tout à fait honnête, j'avais moi-même déposé un amendement obligeant les collectivités territoriales à proposer ces menus végétariens. En regardant le rapport sur l'expérimentation issue de la loi ÉGALIM, je me suis néanmoins aperçu que certaines collectivités étaient dans l'incapacité de servir ces repas. Certes, c'est relativement facile pour les collectivités qui traitent avec des grands de la restauration collective ; je ne les citerai pas, mais tous proposent des menus végétariens et il suffit de passer la commande. Mais ces menus végétariens sont-ils ceux que l'on souhaite retrouver dans les assiettes de nos enfants ? Je n'en suis pas sûr. En d'autres termes, cela signifie qu'il va falloir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

L'expérimentation d'un menu végétarien hebdomadaire dans les cantines, qui prendra fin en 2021, est une réussite malgré la présence de certains freins à son développement tenant à l'impréparation de nombreux opérateurs, aux modalités spécifiques de préparation des repas et à divers autres éléments. Je propose donc d'aller plus loin en rendant obligatoire le choix végétarien hebdomadaire. Ceux qui le font déjà pourront aller plus loin mais, dans un souci d'équité, l'amendement s'adresse à ceux qui ne le font pas, pour que le menu végétarien puisse se développer davantage. J'y adjoins la possibilité, pour certaines collectivités, d'obtenir une dispense en se rap...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMounir Mahjoubi :

La restauration collective, la cantine, est le sanctuaire du manger durable : manger mieux pour soi, manger mieux pour la planète, manger mieux pour les agriculteurs. Le plus gros du travail a été fait dans la loi ÉGALIM, et toutes les évaluations ont montré qu'il était possible d'aller plus loin sur ce que l'on pensait impossible. Je peux en témoigner pour ma circonscription, où deux repas végétariens obligatoires sont servis chaque semaine, sachant qu'elle a la particularité d'être la plus pauvre de Paris. Les enfants découvrent ces repas ; cela marche bien, avec de la formation et de l'accompagnement, et je crois que nous pouvons aller plus loin. C'est le moment de faire découvrir une nouvelle façon de manger durable. Je crois même que la viande de qualité française a besoin du r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

L'amendement n° 3568 vise à mettre en place un menu sans viande ni poisson deux jours par semaine dans toute la restauration collective, publique et privée, à partir de janvier 2023, à l'exception des services servant moins de cent couverts par repas. Il se situe dans la lignée des précédents amendements en instaurant une option bihebdomadaire plutôt que quotidienne, toujours en tenant compte des petites structures comme les cantines de moins de cent couverts. L'amendement n° 3559 vise à mettre en place un menu sans viande ni poisson deux jours par semaine dans toute la restauration collective scolaire, publique et privée, à partir de janvie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Je soutiens les arguments développés par notre collègue Mounir Mahjoubi. Il a dit que la dynamique des repas végétariens s'était développée suite à l'adoption de la loi ÉGALIM, mais en réalité, on n'a pas attendu ce texte : depuis 2014, de nombreuses initiatives ont vu le jour et, en 2018, pas moins de quatorze villes ou structures universitaires avaient déjà instauré une option quotidienne de menu végétarien. Aujourd'hui, plus de 200 villes le proposent. Par ailleurs, s'agissant de la faculté d'adapta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

Il tend à rendre l'option végétarienne quotidienne obligatoire dans toute la restauration collective, publique et privée, à partir de janvier 2023, pour ceux qui proposent déjà au moins deux menus différents par repas. En effet, l'expérimentation prévue par la loi ÉGALIM concernant l'introduction d'un menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires prend fin en octobre 2021. Or, comme cela a été dit sur ces bancs, cette expérimentation est une réussite et mérite donc d'être reconduite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSamantha Cazebonne :

...ALIM, l'amendement n° 3555 vise donc à ce que les options quotidiennes sans viande ni poisson contiennent d'autres sources de protéines. Quant à l'amendement n° 3508, il vise à rendre obligatoire l'expérimentation d'une option végétarienne quotidienne dans toute la restauration collective, publique et privée, à partir de janvier 2023 pour les structures qui proposent déjà au moins deux menus par repas, et à partir de janvier 2025 pour celles pouvant substituer l'option quotidienne par deux menus hebdomadaires sans viande ni poisson – ce qui a le même impact environnemental. Cette expérimentation fera l'objet d'une évaluation au bout de deux ans d'application.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

... dans les services de restauration collective dépendant de l'État – restaurants universitaires, cantines des administrations de l'État, des établissements publics comme l'Agence de l'eau ou les agences régionales de santé (ARS), cantines des entreprises publiques telles que la SNCF et Enedis – dès lors qu'ils proposent déjà plusieurs menus. L'ensemble de ces structures sert plus d'un milliard de repas par an, et peut donc représenter un levier important pour accélérer sur ce sujet tout en respectant la philosophie de l'ensemble du dispositif que je vous ai présenté tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

Aujourd'hui, nous refusons à celles et ceux voulant consommer végétarien, la liberté de le faire tout en bénéficiant d'un repas équilibré. Or, comme vous l'avez rappelé, monsieur le ministre, ce choix est crucial, et son refus s'inscrit à contresens des politiques climatiques que nous menons depuis le début de la législature. Comment pouvons-nous demander à la société de s'engager quand nos politiques publiques leur mettent sciemment des bâtons dans les roues ? Ce n'est plus possible, surtout avec la possibilité qui nous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne, rapporteure de la commission spéciale pour le titre V :

...squ'il existe une possibilité de choisir son menu, que l'une des propositions soit végétarienne. J'y souscris donc, après avoir consulté le ministre, dont j'espère que l'avis sera similaire. En revanche, le sous-amendement de Mme Petit vise à élargir cette obligation aux collectivités territoriales. Je vous l'ai dit au début de notre discussion : à ce stade, une distinction doit être opérée. Les repas gérés par l'État – un bon milliard – vont nous permettre d'accélérer la marche vers le végétarien en généralisant l'application de la loi dite ÉGALIM du 30 octobre 2018, après l'avoir expérimentée pendant deux ans. Les collectivités territoriales et les établissements scolaires, qui en dépendent, se trouvent dans une phase où nous devons proposer, accompagner, afin de connaître cette accélération...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

Nous voulons faire en sorte que les collectivités qui feraient le choix de l'expérimentation proposent, au moins pour la moitié des repas hebdomadaires, un menu non végétarien. La rédaction des textes de loi se prête toujours à de multiples interprétations et mon amendement est motivé par celle que je fais du mot « choix » à l'alinéa 2, qui me semble poser problème. De nombreux défenseurs du menu végétarien expliquent que dans les structures de restauration collective, la norme est le menu carné – à tort ou raison, là n'est pas la...