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La généralisation des plateformes communes de régulation des appels d'urgence que promet cet article 31 est une occasion de renforcer les synergies entre les professionnels de santé et de la sécurité civile. Cette mesure associe les médecins régulateurs, les assistants de régulation médicale, les sapeurs-pompiers et les ambulanciers afin de renforcer notre réponse à l'urgence. Contrairement à ce qu'affirment certains, il ne s'agit nullement de supprimer la régulation médicale : d'une part, il existe déjà une vingtaine de plateformes de ce type en France ; d'autre part, nous ne souhaitons pas supprimer le 15. Les plateformes existantes nous permettent de disposer déjà d'une expérience en la matière : c'es...
...liser le principe des plateformes communes déjà mises en place dans une vingtaine de départements, où elles fonctionnent très bien. J'en ai visité quelques-uns et je peux vous dire que, quand on discute avec les professionnels de terrain – les vrais, à ne pas confondre avec les professionnels des plateaux télévisés –, ils déclarent tous être très heureux de travailler ensemble, qu'il s'agisse des sapeurs-pompiers, des médecins du SAMU ou des assistants de régulation médicale. Nous devons simplement faire en sorte que ces plateformes communes progressent en termes d'interconnexion et d'interopérabilité, car ce sont deux aspects essentiels. Pour ce qui est du numéro unique, il est vrai qu'il donne actuellement lieu à un débat entre les professionnels de l'urgence. Il y a effectivement treize numéros d'urge...
...nt possible vers un centre hospitalier, plutôt que d'être prise en charge sur le terrain. Plusieurs expérimentations ont été réalisées en vue de l'application du numéro unique en France et, à ce sujet, certains ont exprimé la crainte d'assister à une saturation ou une sursaturation des services d'urgence hospitaliers déjà en tension, ainsi qu'à une augmentation de la surcharge opérationnelle des sapeurs-pompiers. S'il est impossible pour le moment d'apporter des réponses définitives à ces interrogations, nous savons d'ores et déjà qu'il existe d'autres solutions. Je pense notamment au système constitué d'une plateforme commune recevant d'une part les appels au secours, d'autre part les demandes de soins, avec une interopérabilité entre les deux. Un tel système – qui a montré son efficacité, par exemple e...
Nos débats renvoient à deux sujets, à commencer par les plateformes communes entre sapeurs-pompiers et SAMU. Beaucoup existent déjà – il y en a plus d'une vingtaine en France – et certaines ont plus de trente ans, comme dans le Puy-de-Dôme. Elles fonctionnent très bien, parfois même à un niveau interdépartemental. Elles ont fait leurs preuves en démontrant leur utilité et il n'y a pas, je pense, de discussions à avoir à leur sujet. N'allons pas inventer l'eau chaude. S'agissant du numéro uniqu...
...ue une bonne expérimentation mais, si elle n'est pas validée par les SDIS, nous craignons que la Nièvre ne perde son CTA-CODIS, par un effet de concentration des forces à Dijon, qui abriterait un plateau unique de gestion des appels. Ce serait intolérable. Avoir perdu le 15 nous met déjà en difficulté, et on ne peut risquer de perdre également le 18, d'autant que le CTA-CODIS permet souvent à des sapeurs-pompiers qui ne peuvent plus partir en intervention de rester dans le métier tout en se déchargeant des prises d'appels d'urgence. J'ai bien compris, monsieur le rapporteur, madame la ministre déléguée, que vous entendiez donner un avis négatif à tous les amendements. Je comprends qu'un travail important a été réalisé pour rédiger le texte, mais cet enjeu, très important pour les quelques territoires où ...