Interventions sur "repas"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...e résoudre. En effet, si la restauration étudiante pose un problème spécifique, c'est d'abord parce que nos jeunes concitoyens ne peuvent pas se nourrir comme les autres, faute d'argent après avoir payé tout le reste, faute de cuisine dans leurs logements exigus, faute de temps après les cours et les transports. C'est ensuite parce que la restauration universitaire, seule à même de proposer des repas complets et équilibrés à un prix raisonnable, n'est pas accessible à tous les étudiants, mais seulement à certains en fonction de leurs lieux de vie et d'études. Le ticket restaurant étudiant n'est pas une solution. C'est un vieux marronnier de l'Union nationale interuniversitaire (UNI), un syndicat historiquement hostile à la démocratisation de l'enseignement supérieur. Avec un ticket restaura...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

...miner une proposition de loi visant à créer un ticket restaurant étudiant. Après une telle tempête sanitaire qui s'abat sur la maison en paille qu'est la condition étudiante, on commence par se dire : « pourquoi pas ! ». En effet, la crise a mis en lumière ces « zones blanches » sur le plan de la restauration universitaire qui ont empêché un certain nombre d'étudiants de bénéficier de l'accès au repas à 1 euro mis en place par le Gouvernement. Le ticket restaurant viendrait donc compenser cette inégalité en leur proposant de débourser 3,30 euros – ce qui correspond au prix d'un repas au resto U avant les mesures liées au covid-19 – tandis que l'État, par l'intermédiaire des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS), financerait également 3,30 euros. La valeur du ticket ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc :

...s. Le soutien de l'État a été global et concret. Au cours de notre mission flash sur le financement des CROUS avec Muriel Ressiguier, nous avons pu constater le travail exceptionnel réalisé par leurs agents – je tiens ici à les remercier. Pour lutter contre la précarité alimentaire des étudiants, le Gouvernement, au travers des CROUS, a permis aux étudiants, boursiers ou non, de bénéficier d'un repas complet à 1 euro. En cette rentrée universitaire, les repas à 1 euro sont maintenus pour les étudiants boursiers et pour ceux qui rencontrent des difficultés financières. Les autres bénéficient d'un repas au tarif social de 3,30 euros. Cette offre de restauration est disponible dans l'ensemble des 800 structures qui maillent le territoire, et 2,6 millions d'étudiants y ont accès dans leur enviro...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGeneviève Levy :

...récarité numérique et dans l'impossibilité de garder leur job d'appoint. Manger à leur faim est devenu un réel problème. La crise sanitaire nous a donc prouvé, si besoin était, que les lieux de vie étudiante que représentent les restaurants universitaires ont une utilité sociale essentielle. D'ailleurs, leur fréquentation est en constante hausse, entre 8 et 10 % par an. Garantir aux étudiants un repas diversifié, équilibré, sain pour 3,30 euros voire 1 euro sous certaines conditions, est une mission que l'État, par l'intermédiaire du CNOUS, doit au minimum remplir. Mais nous savons, et les auditions menées par la rapporteure en attestent, que le système est perfectible, car si le dispositif est universel, son accès ne l'est pas. Nous en venons au cœur du sujet de la proposition de loi. Les vi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Chalumeau :

La crise de la covid a incontestablement été un révélateur de la précarité étudiante. Celle-ci touche l'intime, en particulier les besoins essentiels selon la pyramide de Maslow, tels que se nourrir ou encore rester propre. De nombreuses initiatives ont vu le jour : repas à 1 euro, aides financières directes, produits d'hygiène comme les protections gratuites, épiceries solidaires. Je veux saluer en particulier la mobilisation de tous les CROUS de France, puisque beaucoup de choses ont été faites pour essayer d'accompagner au mieux nos étudiants. Au demeurant, il faut aller plus loin, instaurer des dispositifs plus stables et trouver des solutions plus pérennes. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...n quelque lieu que ce soit, notamment dans les zones blanches. Or il en existe à Béziers. C'est pourquoi j'ai proposé de rétablir la version initiale. À Béziers, si nous disposons d'un restaurant universitaire, géré par un prestataire privé, nous n'avons pas de CROUS. Depuis la crise sanitaire, la communauté d'agglomération Béziers Méditerranée prend en charge la différence entre le prix réel du repas, qui est normalement facturé par le prestataire privé, et le ticket restaurant à 1 euro que nous proposons aux étudiants en difficulté. Évidemment, ce dispositif représente un coût important pour la communauté d'agglomération qui est cependant ravie de pouvoir intervenir – ce qui n'est pas toujours le cas. Il est inutile de vous dire que nous savons ce que sont les zones blanches. Nous sommes tr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

... qui fréquentent des lycées et leurs cantines. Or les tarifs payés par ces étudiants sont identiques à ceux payés par les lycéens. Mes chers collègues, si vous vous renseignez auprès des étudiants de BTS de votre circonscription, vous constaterez qu'ils ne bénéficient pas du tarif modéré de 3,30 euros ; ils paient un prix bien supérieur. Encore ce matin, j'en ai rencontré qui m'ont expliqué qu'un repas leur coûtait environ 6 euros alors même qu'il n'était pas équilibré, au sens où on l'entend. J'en profite pour répondre à notre collègue Sabine Rubin. Vous avez mal compris le dispositif. Le ticket restaurant constitue une modalité pratique pour bénéficier du tarif social qui était auparavant unique et fixé à 3,30 euros. Le Gouvernement a décidé de l'ouvrir aux étudiants boursiers qui bénéficien...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...abord, même si Mme la rapporteure a travaillé avec le Sénat, elle ne peut que rester attachée, à titre personnel, à sa version initiale de l'article 1er , que mon amendement propose de rétablir. Je maintiens donc ce dernier, par égard pour elle. Vous expliquez ensuite, madame la ministre, que la solution que vous préconisez sera plus propice à ce que les étudiants bénéficient d'un, voire de deux repas par jour. Or, jusqu'à l'arrivée du CROUS à Béziers en septembre 2023, l'agglomération de Béziers Méditerranée maintiendra les repas à 1 euro pour tous les étudiants qui en auront besoin. Une fois encore, la charge financière reposera sur les collectivités locales. Tous les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ne sont pourtant pas à égalité ; certains sont plus riches que d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...s restaurant étudiants est exactement identique. Je ne comprends pas qu'on s'oppose à une mesure qui peut être déployée immédiatement sur le terrain. Vous l'avez expérimenté : les CROUS ont l'expertise de ces dispositifs ; ils sauront faire. Nous avons auditionné les CROUS et les CNOUS ; ces derniers nous ont indiqué qu'ils disposaient de listes d'étudiants boursiers éligibles au tarif social du repas à 1 euro. Encore faut-il voter un dispositif concret ; sinon, dans les zones blanches, comment les étudiants pourront-ils bénéficier du tarif social à 1 euro, alors qu'ils n'ont accès à aucune structure publique leur proposant ce tarif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...is l'Île-de-France, ce n'est pas la France. Les tarifs étudiants devraient-ils varier en fonction des revenus des parents ? Tout l'enjeu de la restauration étudiante, c'est de proposer un tarif universel, quel que soit le statut social de l'étudiant ou les revenus de ses parents. Le simple fait d'être étudiant doit ouvrir droit à ce tarif social de 3,30 euros. Vous avez évoqué la possibilité d'un repas à 1 euro pour les boursiers, mais je vous repose la question : comment garantir aux étudiants des zones blanches qu'ils bénéficieront de cette mesure ? Comme cela a été dit au cours de la discussion générale, ce montant de 3,30 euros, déjà excessif pour de nombreux étudiants, constitue un grave défaut de l'organisation de la restauration étudiante. Cependant, vous ne pouvez pas me répondre que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laure Blin, rapporteure de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

...lieux de restauration rapide, mais aujourd'hui plus de 45 % de l'offre des CROUS relèvent de la restauration rapide, car cela permet de répondre aux nouvelles demandes étudiantes en matière de restauration et je crois que personne n'y voit le moindre inconvénient. Ainsi dans l'académie de Versailles, le panini poulet-curry vaut 3,60 euros – un seul panini ! Pensez-vous vraiment que le principe du repas équilibré à moindre coût est respecté ? Le prix d'un repas équilibré est bien supérieur aux tarifs modérés. Vous voyez donc qu'il n'y a pas de logique dans votre argumentation. Mes chers collègues, si vous êtes vraiment préoccupés par la question de la précarité étudiante, si vous souhaitez vraiment résoudre les problèmes quotidiens des étudiants, votez donc le dispositif, non pas parce que le G...