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Je défendrai en même temps, bien sûr, l'amendement no 49 de suppression de l'article. Je m'empresse de dire que la sécurité publique est pour nous une priorité absolue. Il est donc hors de question de sous-estimer les risques encourus lors de grands événements tels que les Jeux Olympiques ; mais la loi du 30 octobre 2017 renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme, que nous avons adoptée récemment dans cet hémicycle, me semble garantir une sécurité maximale. Si ce n'était le cas, je suppose que le Gouvernement ne l'aurait pas présentée.
L'audition de M. le ministre de l'intérieur m'a confirmé, cher collègue, que la durée prévisionnelle était plus courte que celle que vous envisagez : elle débuterait en effet un mois avant le début des Jeux olympiques, afin que puissent être menés des tests, et s'achèverait à la fin des Jeux paralympiques. Dans tous les cas, cette durée devra être précisée dans l'ordonnance qui sera prise dans le courant de l'année 2018. Le Gouvernement devrait d'ores et déjà avoir des idées assez précises à ce sujet. Je vous demande donc, cher collègue, de bien vouloir retirer votre amendement.
...s et de sécurité et de ceux des personnes accréditées dans le cadre des Jeux. L'article ne précise pas s'il s'agira de deux voies distinctes. Il est probable qu'il n'existera qu'une voie réservée, sur laquelle circuleront à la fois les véhicules de secours et de sécurité et ceux des personnes accréditées dans le cadre des Jeux. Il est d'ailleurs question de voies de délestage, et pour cause : aux Jeux olympiques et paralympiques de Rio, près de 300 000 accréditations avaient été fournies. Dans ces conditions, il est impensable que toutes les personnes accréditées puissent utiliser les voies réservées sans risquer de bloquer purement et simplement l'accès des véhicules de secours. Il n'est pas davantage envisageable qu'elles disposent d'une voie réservée distincte, ce qui bloquerait deux voies de circula...