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Je ne vois pas que la séance se soit améliorée après notre départ, et je vous épargnerai les cruautés que cela me suggère. Je souhaite que la journée d'aujourd'hui se déroule dans le respect de la parole de chacun. Je répète ce que j'ai dit au début de nos débats : ce n'est pas notre choix que d'avoir placé à ce stade de la discussion la totalité de nos amendements qui rendent compte de notre vision de la modernisation de la vie publique, mais ce sera ainsi. Hier, pour être agréable au président de Rugy, nous avons pris notre part dans l'accélération du débat. Nous avons quitté l'hémicycle parce que nous ne voulions pas être enfermés dans une alternative...
… en tout cas, depuis des années. Chacun le sait, la Conférence des présidents prend des décisions le mardi, mais celles-ci sont susceptibles de changements par la suite en fonction de l'évolution des débats, car il faut un minimum de souplesse. Par conséquent, je souhaiterais, pour cette séance et pour les suivantes, que l'on ne se regarde pas les uns les autres comme des adversaires irréductibles. Nous pouvons certes l'être sur le fond, mais jamais sur la procédure. Je remercie M. le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement d'être présent ce matin, mais si ni lui, ni le président d...
J'espère que nous allons pouvoir reprendre nos débats sachant, monsieur le secrétaire d'État, que ce n'est pas en l'occurrence une affaire de droite et de gauche : il s'agit de la conduite de nos débats. C'est une question qui devrait tous nous réunir, que nous soyons de gauche ou de droite, parce que l'Assemblée c'est notre bien commun. Et ce matin, dans la presse, ce dont il est question ce n'est pas d'une victoire des uns sur les autres, c'est d'...
... : il faut aussi faire évoluer nos comportements individuels et collectifs. Nous avons tous montré depuis le début du débat, et encore cette nuit, que nous en étions encore assez loin. Et même si tout le monde peut prendre sa part de responsabilité dans cet état de fait, la manière dont l'opposition a choisi de traiter le fonctionnement du groupe majoritaire n'aide probablement pas à apaiser les débats. Certes, nous sommes nouveaux dans cette assemblée. Cela nous enlève-t-il, pour autant, une once de légitimité par rapport à celle qui est la vôtre ?
Mais si, cela a à voir : depuis le début de nos débats, vous essayez de nous faire croire que nous sommes incompétents et insuffisants.
Si ! Vous nous chipotez sur des questions de règlement. Je prends acte que nous devons profondément changer le cours de nos débats. Nous avons une journée pour en faire la démonstration : en ce qui concerne le groupe majoritaire, il y participera.
Cela dit, mes chers collègues, les débats qui se sont déroulés depuis quatre jours n'ont pas été marqués par de l'obstruction : je vous garantis que de l'obstruction sur des textes il y en a eu, dans cet hémicycle, mais cela n'a vraiment pas été le cas ces derniers jours. Le débat s'est déroulé de manière tout à fait correcte. Les points d'achoppement ont été des points de procédure : il faut faire preuve d'un peu de pragmatisme. Nous a...
... fonctionné pendant des années et des années, et je ne crois pas que la défiance de nos compatriotes vis-à-vis du monde politique se soit fondée sur le travail du Parlement ou sur la façon dont nous avons fonctionné dans l'hémicycle. Cette défiance s'est nourrie de bien d'autres sujets, dont ceux qui se trouvent au coeur de ce projet de loi et qui appellent des progrès. Mais jusqu'à présent, les débats parlementaires n'ont jamais été mis en cause par nos compatriotes parce que nous disposons d'outils que nous avons su mobiliser. Le problème d'hier vient du fait que ces outils n'ont pas été mis en oeuvre alors qu'ils auraient permis d'apaiser les choses.