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Tout d'abord, deux dérogations importantes sont prévues : pour un motif impérieux d'ordre familial ou de santé, un test de dépistage suffira pour voyager. De plus, les dispositions considérées ne sont pas applicables en cas d'urgence. Cela me semble équilibré. Ensuite, je rappelle que cette partie du texte vise les transports interrégionaux de longue distance, qui durent plusieurs heures en principe. C'est d'ailleurs pourquoi il est nécessaire d'y appliquer le passe vaccinal....
Qu'en est-il de la possibilité de se déplacer vers des îles, en particulier vers la Corse ? Nous avons été sollicités à maintes reprises par des personnes inquiètes à ce sujet. Je souhaiterais que M. le ministre nous rassure sur la possibilité d'aller et venir entre la Corse et le continent en cas de motif impérieux. Je rappelle que la liberté de circulation est de valeur constitutionnelle.
Monsieur le ministre, vous avez affirmé, lorsque vous avez donné l'avis du Gouvernement sur les amendements précédents, que vous aviez maintenu la notion de motif impérieux d'ordre familial ou de santé. Cela se limite-t-il à la visite à une personne dont le pronostic vital est engagé, avec un certificat médical qui en atteste, ou au décès d'un membre de la famille en ligne directe, ou d'un frère ou d'une sœur, sur présentation du certificat de décès ? Est-ce que seules ces situations seront prises en considération ? C'est assez important, parce que d'autres cas pou...
...s que celui qui est proposé est de nature à instaurer une réelle discrimination. Le passe vaccinal deviendra un passeport du quotidien, notamment parce qu'il sera exigé dans les déplacements liés au travail. Cela a donc des conséquences très fâcheuses. Deux questions se posent. La première a déjà été posée, mais nous en attendons la réponse : qui assure le contrôle ? La seconde concerne le motif impérieux. Qui jugera de sa pertinence ? Doit-on présenter un certificat médical ? Dès l'accès au quai, ou une fois monté à bord ? Par la suite, évidemment, il peut y avoir des contestations devant les tribunaux, mais que se passe-t-il si la personne a été jetée dehors alors qu'elle se rendait au chevet d'un membre de sa famille ? Je crois qu'on n'a pas besoin de construire une telle usine à gaz. Le passe ...
L'amendement vise à maintenir le passe sanitaire pour les déplacements par transports publics interrégionaux, qu'il s'agisse des avions ou des TGV, et pas seulement, contrairement à ce que vous proposez, monsieur le ministre, dans le cas où l'on peut justifier d'un motif impérieux. Comme je l'ai dit en défendant l'amendement de suppression de l'article 1er , je ne comprends pas pourquoi une personne qui peut faire valoir le résultat négatif d'un test PCR effectué depuis moins de vingt-quatre heures serait plus dangereuse qu'un voyageur vacciné qui peut être porteur du virus sans nécessairement en subir les symptômes et donc peut le transmettre. La liberté d'aller et de v...
...re solution que la voiture et, faute de pouvoir franchir la mer en voiture, il restera bloqué sur l'île. C'est une atteinte claire, concrète, à la liberté constitutionnelle d'aller et de venir : on se retrouve avec des citoyens qui n'ont pas les mêmes droits que les autres dans le cadre de la déclinaison du passe vaccinal, d'autant que, comme cela a été dit, l'interprétation de la notion de motif impérieux va compliquer les choses. Cette vision verticale n'est donc pas adaptée. Bien évidemment, nous soutenons tous les amendements qui pointent le fait que l'obligation du passe vaccinal dans les transports interrégionaux constitue une atteinte à la liberté d'aller et de venir, et que cela va générer des conflits et de grandes tensions. C'est pourquoi il aurait fallu prévoir une acceptation du passe ...
Je souhaite vous soumettre une question inspirée d'un exemple précis, monsieur le ministre. Imaginons qu'une personne apprenne que l'un de ses parents soit sur le point de mourir à l'autre bout de la France. Certes, cette personne dispose d'un motif impérieux de prendre l'avion sans passe vaccinal pour se rendre au chevet de son parent, mais comment va-t-elle le prouver ? Vous conviendrez qu'il est compliqué de récupérer un certificat médical en urgence : certes, cela peut se faire par mail,…
Cet amendement prévoit que le passe, qu'il soit vaccinal ou sanitaire, ne s'applique pas en cas de motif impérieux d'ordre familial ou de santé mais il supprime, par corrélation, la précision selon laquelle le passe vaccinal ne s'applique pas en cas d'urgence. Avis défavorable.
Cet amendement propose de supprimer la nécessité d'un test virologique en cas de motif impérieux et j'aimerais interroger le ministre à ce sujet. Nous nous sommes posé une question en commission, à laquelle nous n'avons pas eu de réponse jusqu'ici : comment la notion de motif impérieux sera-t-elle définie et quelles seront, de ce fait, nos conditions de déplacement ?
Aujourd'hui, lorsque vous arrivez dans une gare, des personnes viennent scanner votre QR code avant même que vous ayez pu présenter votre billet. Dans ces moments-là, les délais sont souvent contraints. Les personnes ne disposant pas d'un passe vaccinal mais pouvant justifier d'un motif impérieux de se déplacer disposeront-elles d'un QR code « motif impérieux » pour pouvoir passer le contrôle ? Comment cela se passera-t-il concrètement ? N'est-on pas en train de se faire plaisir en prévoyant un motif impérieux qui, concrètement, ne pourra pas être vérifié ?
Il s'agit d'un amendement de repli, visant à ajouter que le motif impérieux peut être d'ordre professionnel. Il est évident qu'il existe des obligations professionnelles et que la liberté d'aller et venir ne doit pas être entravée. Notre débat est absolument surréaliste : nous discutons des modalités d'un projet de loi totalement inapplicable qui va désorganiser la société, dresser les uns contre les autres, rendre impossible le travail des contrôleurs dans les transport...
Il nous a été proposé par le Conseil national des barreaux et prévoit d'exempter de passe vaccinal, au même titre que pour les motifs impérieux, les déplacements intervenant à l'occasion de convocations d'une juridiction ou d'une autorité administrative ou bien chez un professionnel du droit, pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ou pour l'exercice, par un professionnel du droit, de son ministère concourant à l'exercice des droits de la défense. Bien sûr, c'est un amendement de repli – pour notre groupe, en...
Je rappelle qu'il est question ici des cas où le passe sanitaire s'applique aux déplacements de longue distance pour des motifs impérieux. Nous avons régulièrement limité cette notion aux motifs familiaux et de santé, par exemple à l'article 2 de la loi du 31 mai 2021 relatif au couvre-feu. Je vous rappelle que la règle est celle du passe vaccinal, le passe sanitaire ayant vocation à s'appliquer dans les situations exceptionnelles et non pas à l'occasion des activités régulières. Avis défavorable.
Ils vont devoir déterminer si les gens ont des motifs suffisamment impérieux pour prendre le train ! Notre parlement, c'est le parlement du royaume de Lilliput où des lilliputiens s'interrogent pour savoir de quel côté il faut croquer l'œuf !
Je pensais, monsieur le rapporteur, que vous me répondriez que mon amendement et celui de M. Bernalicis étaient satisfaits, car se rendre à une convocation de justice ou chez un avocat pour discuter de sa défense, cela me semble être un motif impérieux. L'intérêt de nos amendements est de clarifier une situation qui inquiète beaucoup le Conseil national des barreaux.
À plusieurs reprises depuis le début de cette crise sanitaire, j'ai défendu la possibilité pour les ultramarins de se déplacer d'un département à un autre mais vous avez décidé, sur ordre du Président de la République, d'« emmerder » les outre-mer. En effet, les personnes originaires d'outre-mer qui ne sont pas vaccinées ne peuvent s'y rendre que pour un motif impérieux. Pendant ce temps, les touristes hexagonaux vaccinés, même porteurs du virus, peuvent aller et venir en outre-mer, entraînant une recontamination de nos territoires et, finalement, la remise en cause de nos libertés suite à la déclaration de l'état d'urgence sanitaire et, malheureusement, aux décès que nous déplorons. Combien d'ultramarins n'ont pas pu assister aux funérailles d'un proche ou d'un...
... afin qu'elle puisse choisir, si elle le souhaite, un vaccin classique. Sans adaptation, nous serons tous perdants. C'est pourquoi, monsieur le ministre, dans un esprit de responsabilité, je propose cet amendement visant à permettre aux professionnels ultramarins de présenter des tests PCR ou antigéniques pour se déplacer au sein de leur espace régional lorsqu'ils invoquent un motif professionnel impérieux. C'est une mesure de bon sens.
Votre amendement aurait pour effet d'ajouter deux exceptions à l'obligation de présenter un passe vaccinal au bénéfice des personnes non vaccinées se déplaçant entre les territoires d'outre d'outre-mer : un motif impérieux personnel et un motif impérieux professionnel. S'agissant du motif personnel, il est trop imprécis et me semble couvert par les motifs familiaux ou sanitaires déjà prévus. Pour ce qui est du motif professionnel, je me suis déjà exprimé sur la question et je ne vois pas de motifs qui justifieraient de traiter différemment un trajet Paris-Marseille et un autre entre Cayenne et Fort-de-France, d'au...
...s que ce n'est pas le cas. En tout cas, moi je me considérais comme cela. Vous avez parlé aussi de ceux qui sont très éloignés de la vaccination, notamment les personnes âgées. François Ruffin a raison de dire qu'aux deux bouts de la chaîne d'âge, on trouve des paramètres – en plus de ceux que j'ai développés – qui peuvent justifier le fait de n'avoir pas encore franchi le pas nécessaire, utile, impérieux même, de la vaccination. Je réitère cette demande : pourquoi ne pas instaurer, de manière concrète et pragmatique, des prises de rendez-vous avec des professionnels de santé, en lien avec les centres communaux d'action sociale (CCAS) et les maires ?