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... représentants car le texte prévoit, en cas d'échec des négociations, l'application d'une convention collective déjà établie. Il faudrait peut-être se rendre à l'évidence : la privatisation des chambres de commerce et d'industrie, telle que prévue par la loi PACTE, n'est pas bénéfique. En effet, il est prévu de généraliser la possibilité de recruter des agents privés pour toutes les missions des CCI, ce qui vise à terme le remplacement de l'ensemble des agents publics. Comme à l'époque de la loi PACTE, nous réitérons notre opposition à cette privatisation des chambres de commerce et d'industrie, ainsi qu'à la disparition prévue de leurs 13 000 agents publics sous statut.
Comme nous l'avons dit lors de la discussion générale, si nous présentons un amendement de suppression, nous soutiendrons également de nombreux amendements de repli destinés à améliorer une négociation qui n'aboutit pas. Nous demandons la suppression de dispositions qui dégradent fortement les règles de gestion des personnels des CCI.
L'article 12 n'opère pas une réforme des CCI, contrairement à ce qui vient d'être dit en défense des deux amendements. Il tire seulement la conséquence du choix politique clair et fort de la majorité de réformer le réseau consulaire. Je tiens d'ailleurs à rendre hommage à ce réseau qui, en pleine réforme, a su, durant la crise, apporter des réponses aux chefs d'entreprise, sans disposer du cadre sans doute un peu plus confortable dans lequ...
L'article 12 permet de relancer la négociation et le dialogue social entre CCI France et les organisations syndicales pour parvenir à l'établissement d'une convention collective qui protège les salariés de droit privé. Ces derniers sont actuellement au nombre de 2 000 au sein des chambres de commerce et d'industrie : c'est la majorité actuelle qui l'a souhaité. Il convient de leur assurer une protection puisqu'aujourd'hui, seul le code du travail les protège. On ne peut pas...
Il vise à ce que l'État préside l'instance représentative nationale du personnel des CCI. Cette instance représente les agents publics et les salariés de droit privé des chambres de commerce et d'industrie restées établissements publics à caractère administratif. Il nous paraît nécessaire que l'État demeure impliqué dans les relations sociales et le dialogue social au sein des CCI. Eu égard aux difficultés récentes de ce dialogue social, cette présence permettrait également à l'État...
Je tiens à m'associer aux propos des orateurs précédents concernant le travail mené par les CCI et par l'ensemble de leurs agents auprès des entreprises pendant la crise. Elles ont fait un travail remarquable de soutien et d'accompagnement qui a été vraiment essentiel et qui est salué comme tel, en tout cas dans le département de Maine-et-Loire. J'ai déposé plusieurs amendements. Le premier concerne le statut de ces personnels. M. le rapporteur l'a rappelé : dans les CCI, il y a un personn...
L'alinéa 7 que vous entendez supprimer procède en fait à une clarification. Le choix qui a été fait dans la loi PACTE, c'est précisément que la convention collective qui va être négociée ne s'appliquera qu'aux salariés directement employés par les CCI. Il n'est pas question de revenir sur l'esprit de la loi PACTE. C'est une demande de retrait ; à défaut, l'avis sera défavorable.
Je ne suis pas du tout favorable à l'amendement de notre collègue. Il y a des CCI qui ont des filiales, par exemple dans les secteurs portuaire et aéroportuaire.
Au fond, ce qui crée un peu de tension concernant le dialogue social qui doit conduire à la signature d'une convention collective, c'est que des agents de droit public et des salariés de droit privé cohabitent dans les CCI. Les agents publics expriment une forme d'inquiétude, puisque la loi PACTE consiste à organiser une forme de transition des agents publics vers le nouveau statut qui sera régi par la convention collective. Il existe évidemment une possibilité pour qu'à titre dérogatoire, certaines dispositions de la convention collective qui s'appliquera aux salariés de droit privé puissent être également applic...
Il s'agit de préciser la façon dont sera décomptée la représentativité syndicale. Comme cela a été rappelé, certaines chambres de commerce ont des CSE – comités sociaux et économiques – qui dépassent le cadre des seuls salariés qu'elles emploient directement. Or la convention collective n'a vocation à s'appliquer qu'aux seuls salariés des CCI. Il faut donc être sûr que la représentativité syndicale sera bien calculée, d'où cette clarification.
La loi PACTE du 22 mai 2019 devait réformer les règles de gestion du personnel des CCI. La convention collective qui était normalement destinée à l'ensemble du personnel des CCI devait être adoptée fin 2020, mais la situation est toujours bloquée. Tout à l'heure, nous demandions que l'instance représentative soit en quelque sorte pilotée par l'État. Le présent amendement propose la nomination d'un médiateur, parce qu'il faut avancer sur cette convention collective. Comme le disait ...
Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable. Les rédacteurs du texte ont essayé de concevoir un article qui accélère, qui facilite et qui propulse, pour ainsi dire, la négociation entre CCI France et les organisations syndicales, de manière à pouvoir rédiger le plus rapidement possible une convention collective acceptable par tous et qui protège les salariés de droit privé. Il y a aujourd'hui 2 000 salariés des CCI sous statut privé, qui ne sont protégés que par le code du travail. J'apporterai une petite nuance à vos propos, madame Dupont : en cas d'échec des négociations, ce n'es...
…et on peut espérer, à l'issue de la phase de négociations, disposer d'une convention collective bien plus adaptée à la situation des salariés des CCI. Introduire une troisième voie, qui serait celle de la médiation, risquerait de ralentir la signature de la convention,…
Cet amendement vise à supprimer l'applicabilité de la convention collective Syntec au personnel des CCI et de CCI France en cas d'échec de négociations. La convention Syntec n'est pas adaptée, car elle ne permettrait pas de couvrir tous les personnels, notamment ceux qui assurent l'important volet « formation et enseignement » dans le cadre des prestations délivrées par les CCI.
...pporteur, merci d'avoir précisé mon propos concernant la convention Syntec. Cet amendement vise tout simplement à prévoir une instance de dialogue social dans l'attente de l'agrément de la convention collective que nous escomptons, et donc à maintenir l'instance existante en tant qu'instance de dialogue social. Il y a dans l'actualité des sujets importants qui concernent également les agents des CCI – la mise en place du télétravail, par exemple. Sans instance de dialogue social, il est bien entendu difficile d'avancer sur de tels sujets.
... convention collective. J'ai un doute quant à la réponse du rapporteur : en l'absence de convention, il me semble que le CSE actuel ne peut pas assurer le dialogue social. Qu'en est-il ? S'il y a d'ores et déjà une instance, je peux tout à fait retirer l'amendement qui créerait un doublon, mais je n'en suis pas sûre, puisqu'il y a eu par exemple des difficultés pour parler du télétravail dans les CCI.
Cet amendement vise à supprimer le délai de six mois qui est prévu, une fois le présent projet de loi adopté et promulgué, pour mettre en place les CSE au sein de chaque CCI. Il semble qu'aucune discussion n'ait encore abordé cette éventualité. Un délai de six mois semble trop court pour que chaque CCI négocie le protocole électoral et le règlement intérieur du comité social et économique, puis organise les élections des instances représentatives du personnel, qui n'ont encore jamais existé dans les CCI et dont les conditions de fonctionnement ne sont pas définies.