Interventions sur "médecin"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Madame la ministre déléguée, vous avez fait passer en commission le message selon lequel vous n'étiez pas favorable à l'article 2. Dans le cadre de la stratégie Ma santé 2022, la majorité a pourtant adopté une disposition prévoyant que les six derniers mois d'études des internes de médecine générale soient diplômants et se déroulent sur le terrain. La loi relative à l'organisation et à la transformation du système de santé a été votée en 2019, madame la ministre déléguée. Or le décret d'application n'est toujours pas paru, au mépris de la volonté du Parlement

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

et des attentes des patients qui demandent l'installation de nouveaux médecins généralistes. Vous pouvez hocher la tête autant que vous le voulez : cela fait trois ans ! Je sais qu'il y a une crise sanitaire, mais en trois ans, le Gouvernement, que vous représentez en tant que ministre déléguée auprès du ministre des solidarités et de la santé, aurait dû être capable de publier ce décret !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Notre collègue Guillaume Garot propose que les trois dernières années d'études se déroulent dans les territoires, notamment ceux qui manquent de médecins. Avant de lui opposer un refus, expliquez pourquoi ce décret n'est-il toujours pas sorti !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

J'en profite pour défendre également l'amendement n° 6, pour gagner du temps et permettre aux collègues du groupe Socialistes et apparentés de mieux défendre leurs propositions. M. Isaac-Sibille notait tout à l'heure que les étudiants en médecine gagneraient à être au contact des territoires, notamment de ceux qui sont sous-dotés. Il faut en effet encourager au maximum les stages dans les territoires manquant de professionnels de santé ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

Avec 294 communes, ma circonscription est certainement l'une des plus rurales de France. J'y suis élu local depuis bientôt quatorze ans, et, depuis mon élection, je suis confronté à la désertification médicale. Cependant, depuis trois ans, je constate que la tendance tend véritablement à s'inverser. Je prendrai trois exemples : à Auxi-le-Château – 2 500 habitants –, quatre médecins supplémentaires se sont installés ; il en va de même à Saint-Pol-sur-Ternoise, une commune de 5 000 habitants ;

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

à Baralle, qui compte 500 habitants, une nouvelle maison de santé dessert un territoire de 5 000 habitants, avec sept médecins et vingt-sept professionnels de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Duvergé :

Une telle évolution résulte de la conjonction de plusieurs actions. Tout d'abord, les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) ont créé des maisons de santé. Ensuite, les aides de l'État ont permis d'attirer ces nouveaux médecins. Enfin, les médecins présents sur le territoire se sont fortement impliqués dans des projets destinés à rendre les postes attractifs : ils ont été chercher les stagiaires dans les universités, les ont accueillis dans leurs maisons médicales et leur ont fait aimer le territoire. Je peux vous assurer que les nouveaux médecins vont rester. Il s'agit d'une solution pérenne, fondée sur l'incitation e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Nous devons être efficaces. J'évoquerai le département de l'Eure, le dernier en matière de démographie médicale, avec 94 médecins pour 100 000 habitants, alors que la moyenne est de 152 médecins.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...ence nous pousserait plutôt à nous détourner d'une telle méthode. L'Allemagne est sur le point de faire marche arrière en ce domaine. Quant au Québec, qui ne compte que 8 millions d'habitants, ce pays offre un panorama très différent du nôtre. J'observe un début de stigmatisation vis-à-vis des professionnels de santé. Pourtant, ils se sont bien relevé les manches lors de la crise sanitaire – les médecins en particulier, mais aussi les jeunes étudiants, que je salue. Nous devons rendre hommage aux apprentis médecins, car notre système de soins tient grâce à eux. Pour avoir échangé avec eux, je sais qu'ils vivent douloureusement ce débat. Les étudiants en médecine sont pourtant conscients de leur responsabilité vis-à-vis des concitoyens. Dans ma circonscription, au moins trois ou quatre jeunes se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

Dès lors que seulement 8 % des jeunes médecins s'installent en médecine libérale, que font les 92 % restants ? Ils commencent par faire des remplacements, le cas échéant dans les zones sous-denses. Si vous les obligez à s'installer, qui les remplacera ? En outre, si vous les soumettez à une contrainte, ils risquent de se tourner vers des postes de salariés. Votre autre proposition, visant à ce que, dans les zones denses, un médecin ne puiss...