Interventions sur "médecin"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Il vise à résoudre un problème que j'ai soulevé ce matin à la tribune : comment diversifier les origines sociales des étudiants en médecine et, en même temps,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot, rapporteur de la commission des affaires sociales :

…résoudre le problème de la désertification médicale. Je propose d'étendre le contrat d'engagement de service public aux lycéens et non pas seulement aux étudiants en médecine. Ainsi, un enfant issu d'une famille populaire, un enfant d'ouvrier par exemple, pourra être accompagné pour faire des études de médecine grâce à l'octroi d'une bourse. En contrepartie, à la fin de ses études, il devra s'installer dans un territoire où des besoins existent. L'amendement vise à demander un rapport sur cette proposition, afin que nous puissions avancer et prendre les bonnes mesur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Il vise à demander la remise d'un rapport sur l'impact de la désertification médicale sur l'activité des services d'urgence. Pas moins de 8 millions de concitoyens se trouvent, faute de médecin traitant, dans une situation de détresse sanitaire inacceptable. Contre la désertification médicale, nous avons tout essayé : le Gouvernement a desserré quelque peu le numerus clausus, les élus des collectivités et les médecins en exercice se sont mobilisés pour mailler le territoire de maisons de santé et accueillir les jeunes médecins dans les meilleures conditions. Nous sommes cependant allés...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Certes, les études de médecine sont longues et l'on peut comprendre que nos jeunes médecins soient attachés à la liberté d'installation. Pourtant, leurs études sont financées par les pouvoirs publics et leurs futurs revenus dépendront directement de la solidarité nationale. Dès lors, ne peut-on considérer qu'ils accomplissent une mission de service public ? Certes, notre collègue Guillaume Garot en appelle à une forme de coer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

…mais celle-ci resterait douce : les jeunes médecins seront bien accueillis dans nos territoires. Il n'y a pas de honte à y habiter ; nous y vivons heureux. L'heure est à la régulation et il y a urgence, madame la ministre déléguée ; il faut agir rapidement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...t pas. L'urgence de la situation incite à adopter cet amendement : mieux vaut se contenter d'un rapport sur le sujet que de finir ce débat sans avoir adopté la moindre mesure. On constate de très grandes souffrances et inquiétudes dans beaucoup de territoires. Dans le Sud-Ouest, entre le Lot-et-Garonne et le Gers, une commune sur cinq a posé des affiches indiquant qu'elle était à la recherche de médecins, ce qui démontre à quel point la situation est critique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCyrille Isaac-Sibille :

... et nous avons tous conscience du problème de l'accès aux soins. En France, deux systèmes existent : le système régulé, qui comprend l'hôpital, et le système libéral. Or le phénomène de désertification affecte les deux systèmes. La régulation qui caractérise le système hospitalier ne constitue pas forcément une solution, étant donné que, généralement, les mêmes territoires sont sous-dotés tant en médecins libéraux qu'en médecins hospitaliers. À un vrai problème, nous proposons des solutions différentes. Vous êtes pour la contrainte, tout comme le groupe Les Républicains, semble-t-il, tandis que nous sommes favorables à l'incitation : notre but est de rapprocher les médecins des territoires et de les pousser à s'y installer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

Prétendre résoudre en deux minutes un problème aussi ancien me paraît peu réaliste. Les études de médecine durent au moins dix ans. On laisse entendre que les jeunes médecins manqueraient de reconnaissance compte tenu de ce qui a été dépensé au cours de leurs études, mais je rappelle que les finances publiques prennent en charge le coût des études supérieures dans tous les domaines. Par ailleurs, il n'est pas vrai que des mesures incitatives s'appliquent depuis longtemps ; les plus importantes sont ...