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C'est pour ça que, sans étude d'impact ni avis du conseil d'État, vous passez une proposition de loi en procédure accélérée ? Pour arriver devant les électeurs en disant : « Coucou ! J'ai reçu des lettres innombrables ! » et en faisant pleurer les gens avec des prénoms, des âges et des situations ? Mais ce n'est pas ça, votre rôle, ici, monsieur le garde des sceaux : c'est de faire le droit.
Ce n'est pas parce que vous invoquez le prénom et l'âge d'une personne que cela doit changer le droit. Vous êtes dans l'émotion, dans l'affection. Or votre devoir, c'est d'entendre les témoignages et, à partir de là, de voir comment il faut modifier le droit, non de dire qu'il n'y a pas lieu de débattre parce que M. Truc et Mme Machin vous ont dit ceci ou cela. Moi aussi, je pourrais citer ici des témoignages, mais je ne l'ai jamais fait. C'e...
Je voudrais parler de Marine qui vient d'accoucher, dont le mari va reconnaître l'enfant et qui décide de mettre son seul nom et choisit seul les prénoms, alors qu'avant l'accouchement ce n'est pas ce qui avait été décidé. Je crois que la femme qui porte l'enfant pendant neuf mois, et dont le couple a décidé de ne pas se marier, a le droit de voir son nom apposé à côté de celui de son concubin. C'est une question de logique et de liberté. Et je ne crois pas qu'un enfant qui porte le nom de son père et de sa mère soit malheureux. Ce nom d'usage es...