Interventions sur "locaux"

28 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

Il propose lui aussi la suppression de cette échéance du 1er janvier 2026, parce que, de toute évidence, faire le choix d'une date butoir revient à ne pas répondre à la demande des élus locaux – on a évoqué la position des maires ruraux. Si l'on maintient une date de référence, ce texte ne s'apparentera qu'à un sursis et ne résoudra pas durablement la question de l'exercice de ces compétences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...us. Le transfert des compétences sur l'eau et l'assainissement est bénéfique lorsque ces compétences sont regroupées. Les agglomérations de petite taille disposant d'une ville centre modeste, qu'elles soient périurbaines, rurales ou de montagne, ont fait un choix en connaissance de cause et sans ignorer la loi ; on ne leur a rien imposé. Il ne s'agirait pas de sous-estimer la capacité de nos élus locaux à faire des choix dans l'intérêt de leur territoire. De surcroît, il ne s'agit pas là d'un choix uniquement technique ; il s'agit aussi d'un choix politique. La décision de repousser l'échéance à 2026 répond aussi à la volonté de laisser à la politique le temps de faire son oeuvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...qu'il l'est ! Toutefois, s'il n'a pas été réalisé dans certains endroits, c'est peut-être justement parce qu'il n'y serait pas bénéfique. L'avantage d'avoir un double système, c'est que là où c'est opportun, on peut transférer les compétences, et là où c'est inopportun, on ne le fait pas. Vos chiffres diront toujours que là où on l'a fait, c'est bien ! Nous faisons quant à nous confiance aux élus locaux ; nous pensons que lorsqu'ils prennent des décisions de ce type, elles sont fondées. Monsieur Rebeyrotte, vous avez caricaturé nos propos. Nous ne disons pas qu'il ne faut rien faire, bien au contraire ; d'ailleurs, c'est nous qui avons réinscrit à l'ordre du jour la proposition de loi du Sénat !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...t à l'intercommunalité de la compétence eau et assainissement : le prix de l'eau. En effet, quand un système particulièrement compétitif est en vigueur dans un territoire, il n'y a pas lieu de transférer cette compétence à l'intercommunalité, car cela entraînerait nécessairement une augmentation du prix. Voilà qui répond à ce que vous disiez tout à l'heure, madame la rapporteure. Là où les élus locaux ont décidé de transférer la compétence eau et assainissement à l'intercommunalité après avoir constaté localement que cela reviendrait moins cher et qu'il était logique, vu la construction du bassin versant, que plusieurs communes proches les unes des autres et relevant de la même logique travaillent ensemble, le transfert est efficace du point de vue du prix et du coût du service. Là où cela n'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

...entiel de la vie locale et communale, qui peut mobiliser l'ensemble des citoyens. Si le législateur a permis l'abondement du budget de l'eau par le budget général dans ces communes de petite taille, souvent situées dans des territoires très ruraux, c'est pour des raisons précises et tout à fait fondées, qui n'autorisent pas à écarter notre argument en suggérant une forme de malhonnêteté des élus locaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Je ne pense pas que les élus locaux qui alimentent leur budget d'eau à partir du budget général soient profondément malhonnêtes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... y avoir réfléchi, parce qu'elles l'ont voulu, dans le cadre de la liberté communale. Imposer un transfert de compétence, ce n'est pas respecter l'élu ; c'est une forme de mépris à son endroit ; cela revient à considérer que, de lui-même, il ne peut pas s'orienter vers l'intercommunalité. Inutile de chercher des arguments : je le répète, vos propos témoignent d'une forme de mépris envers les élus locaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Chalas, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Dans l'état actuel du droit, tel qu'il ressort de la loi du 23 mars 2016, les nouvelles dispositions issues de la loi NOTRe visant à permettre l'application aux élus locaux des dispositions relatives au droit individuel à la formation ainsi qu'aux conditions d'exercice des mandats des membres des syndicats de communes et des syndicats mixtes entreront en vigueur au 1er janvier 2020. Vous avez tout à fait raison, monsieur Chassaigne. Vous souhaitez reporter leur entrée en vigueur au 1er janvier 2026, ce à quoi je ne suis pas favorable. Ces dispositions définissent de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Minot :

...llègues, comment s'opposer, sur le fond, à la proposition qui nous est soumise ce soir, dont l'examen a été retardé, voeux présidentiels oblige ? Elle vise à mettre fin à une erreur de la loi NOTRe, une de plus, rendant obligatoire le transfert des compétences eau et assainissement aux intercommunalités d'ici le 1er janvier 2020. Mais, plus encore, elle veut répondre à une attente forte des élus locaux, que le Gouvernement et la majorité n'ont eu d'autre choix que d'entendre, pour cette fois. Ils l'ont entendue, c'est vrai, mais d'une manière un peu distraite et a minima, puisque ce texte ne fait qu'introduire une minorité de blocage, sans supprimer le transfert obligatoire, lequel est seulement repoussé à 2026. C'est toujours mieux que rien, et je voterai ce texte, en élu responsable et soucie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSéverine Gipson :

Monsieur le président, madame la ministre, mesdames et messieurs les députés, mes chers collègues, la proposition de loi que nous examinons ce soir répond aux nombreuses interrogations de nos élus locaux. Hier encore, dans ma circonscription, j'ai été interrogée sur l'article 64 de la loi NOTRe, qui prévoit, à compter du 1er janvier 2020, le transfert par les communes de leurs compétences en matière d'eau et d'assainissement aux communautés de communes dont elles sont membres. Inquiets de ce délai, perçu comme trop court, de nombreux élus nous ont interpellés pour demander un délai plus long, af...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Préserver l'existence des syndicats ou, au contraire, programmer leur disparition dans un souci de simplification, doit relever de choix locaux. Éviter une augmentation excessive du prix de l'eau, voilà l'enjeu pour de nombreux citoyens ! Vous n'écoutez pas les maires qui gèrent ce service de manière optimale, et qui assurent un service de qualité avec un coût maîtrisé. Ils ne vous ont pas attendus pour s'organiser ! Vous ne respectez pas les communes qui appartiennent à des syndicats construits de manière intelligente, avec bon sens, en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

...CI – et ceux que vous tenez aujourd'hui. Sidération, lorsque je repense à la proposition de loi du Sénat et à la proposition de loi identique de notre collègue Fabrice Brun, qui a été rejetée dans cet hémicycle, au motif qu'elle ne présentait aucun intérêt. Sidération de voir la récupération par le groupe La République en marche, et par Mme la rapporteure, de ce sujet qui tient à coeur aux élus locaux, mais qui surtout est un enjeu essentiel pour nos territoires. Sidération, enfin, quand je vois le contenu de ce texte, qui n'est clairement ni fait, ni à faire, puisqu'en reportant le problème à 2026, on ne fait que maintenir les élus locaux dans une angoisse insupportable. J'ai trois questions à vous poser. Premièrement, j'aimerais savoir comment vous justifiez le fait d'avoir autant traîné....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Valentin :

...tre en place des seuils trop élevés. Il convient donc de prendre en compte la spécificité de chacun de nos territoires, tout en aboutissant à un consensus permettant de déterminer l'échelon administratif le plus adapté. C'est pourquoi il est essentiel que les communes qui le souhaitent puissent garder la compétence eau et assainissement. Laissons un peu de liberté et faisons confiance à nos élus locaux. Ce sont de très bons gestionnaires, pleins de bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Sarles :

...ganisatrices favorise surtout les communes les plus petites et les plus fragiles techniquement. Ce texte offre une formidable opportunité de clarifier l'ensemble du patrimoine et de bâtir des stratégies durables de gestion de ces infrastructures. Ainsi, l'article 1er confirme la nécessité de cette stratégie durable, tout en introduisant une souplesse nécessaire aux besoins exprimés par les élus locaux. La minorité de blocage peut être entendue comme un dysfonctionnement au niveau communautaire, ou comme une réponse au non-aboutissement de la réflexion communautaire. En ce sens, elle donne un délai supplémentaire aux communes, jusqu'en juillet 2019, voire deux ou trois ans supplémentaires, pour s'engager dans cette stratégie durable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...ce texte, issu en grande partie de la proposition de loi déposée par les Républicains et défendue par Fabrice Brun, que vous avez balayée d'un revers de la main, au seul motif qu'elle ne venait pas d'un groupe majoritaire. Quel bel exemple de cette vieille politique que les Français rejettent, comme ils ont repoussé dimanche dernier votre volonté recentralisatrice, en constante défiance des élus locaux. Mes chers collègues, vous nous parlez souvent de liberté. La liberté pour les entreprises, les individus, mais pas pour les collectivités locales, comme si les élus locaux n'étaient pas assez mûrs pour choisir eux-mêmes ce qu'ils estiment le plus à même de répondre aux besoins concrets de leur population et que l'État devait absolument décider de tout à leur place. Vous nous parlez souvent de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...d'ailleurs que votre texte, pas plus que la loi NOTRe, ne prévoit aucune évaluation du coût de cette mesure, ni étude d'impact. S'il offre un sursis de six ans, sous certaines conditions, au transfert de compétences, le texte n'aborde pas la question de la séparation des compétences dans le domaine de l'assainissement collectif, non-collectif et des eaux pluviales, qui préoccupe de nombreux élus locaux, notamment en milieu rural. Or, la gestion des eaux pluviales, même rattachée à la compétence assainissement, conserve une qualification juridique distincte. Elle est un service public administratif, quand les autres missions de l'assainissement relèvent d'un service public administratif et commercial. La différence induit que l'assainissement est financé par la redevance, tandis que les eaux p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Au moment d'entamer l'examen de l'article 1er relatif aux dates de transfert obligatoire des compétences eau et assainissement aux communautés de communes, je voudrais relever toute l'hypocrisie de ce texte. C'est une forme de rétropédalage du Gouvernement qui, pour calmer la grogne des élus locaux de la ruralité, a souhaité différer en 2026 la possibilité de s'opposer au transfert des compétences eau et assainissement avant juillet 2019, pour au moins 25% des communes représentant au moins 20% de la population. Sur le terrain, de nombreux élus locaux étaient organisés sur des périmètres cohérents de bassins versants, à la grande satisfaction de leurs administrés, tant sur le plan de la qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cette proposition de loi n'est qu'une calinothérapie en direction des élus locaux qui, dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, mettent un point d'honneur à rendre un service au meilleur rapport qualité-prix à leurs concitoyens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

... ministre, vous avez décidé de laisser un peu de temps aux élus, mais vous ne leur laissez pas le choix. C'est le sens de ce texte, et nous nous déciderons en conséquence. Rappelons à cette assemblée, qui compte beaucoup de nouveaux députés, que la loi NOTRe a été adoptée il y a trois ans. Nous la changeons déjà. Il y a trois ans, la majorité de l'époque a oublié d'écouter l'opposition, les élus locaux, ce qui se répète ce soir. Je voudrais dire à la cinquantaine de députés socialistes qui étaient là il y a trois ans qu'ils se sont trompés en adoptant cette loi, qu'ils soient toujours membres du groupe socialiste ou qu'ils soient reconvertis. Rappelons leurs noms : M. Dussopt, aujourd'hui ministre, M. Castaner, M. Ferrand. Ils ont applaudi à l'époque ce qu'ils acceptent aujourd'hui de modifie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...détricotage toujours plus important des compétences des communes au profit des communautés de communes et des communautés d'agglomération n'est pas acceptable. Il faut revenir à un principe simple : la mutualisation doit reposer sur une volonté commune, et non sur une obligation discrétionnaire. Or, dans la grande majorité des cas, il n'y a pas de volonté de mutualisation. Respectez donc les élus locaux et n'alourdissez pas la facture des contribuables !