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Faute de grives, l'on mange des merles. Las, les merles sont difficiles à digérer, à l'image de ce texte qui, malgré quelques avancées, ne va pas assez loin et n'accorde pas suffisamment de liberté aux élus locaux. Il ne répond pas à la diversité des situations sur le terrain, en particulier en zone de pentes et de montagnes. Nous n'avons eu de cesse, durant ces trois lectures, de le répéter. Par conséquent, notre groupe s'abstiendra.
Nous regrettons vivement que notre demande relative à la date butoir de 2026 n'ait pas été entendue, ce qui est particulièrement regrettable pour les communes de montagne. La nécessité de prendre en compte les spécificités des territoires de montagne est rappelée dès le titre Ier de la loi de 2016 relative à la modernisation, au développement et à la protection des territoires de montagne. Nous sommes déçus, même si nous reconnaissons que des avancées ont été réalisées par rapport à la situation actuelle, en particulier grâce aux amendements de Mme la rapporteure...
Je noterai tout d'abord un point positif concernant les syndicats intercommunaux : la suppression du seuil. Lors de précédents débats législatifs, sur la loi montagne ou la loi GEMAPI, j'avais déjà proposé de faire sauter ce seuil qui crée indéniablement de graves difficultés. Les syndicats intercommunaux fonctionnent très bien, mais, avec l'agrandissement des communautés de commune, il était quasiment impossible pour eux d'être à cheval sur trois communautés de communes. En ce qui concerne la minorité de blocage de 25 %, c'est une première avancée, qui perme...