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...ne qui nourrit l'antiparlementarisme dans notre pays. Mais surtout, elle a porté atteinte à l'intégrité de nombre de nos collaborateurs, qui font quotidiennement leur travail sans avoir rien à se reprocher. Si la confusion a pu être entretenue, ainsi que le doute quant à l'effectivité de leur travail, c'est surtout parce qu'il n'existe pas de véritable statut qui les protège. Jusqu'à présent, la situation a été pour le moins ubuesque. Le collaborateur parlementaire n'a pas de statut professionnel, pas de convention collective. Il n'est pas reconnu par le code ROME et les fiches métiers éditées par Pôle emploi. Il y a peu, il n'était même pas mentionné dans les règlements intérieurs des assemblées parlementaires. Nous le savons : nombre d'entre eux, qui ont malheureusement perdu leur emploi à la ...
...e en discussion n'a absolument pas à traiter de la définition des missions, laquelle relève encore moins du bureau de l'Assemblée. D'une part, le travail de collaborateur parlementaire est consubstantiel à la liberté d'exercice du parlementaire lui-même dans le choix des tâches qu'il souhaite accomplir ou qu'il souhaite déléguer à ses collaborateurs. D'autre part, il existe une infinie variété de situations au sein même de l'équipe d'un parlementaire, selon que le collaborateur se trouve à l'Assemblée ou au Sénat, ou en circonscription. On sait, par ailleurs, que les circonscriptions varient grandement selon leur nature. On ne voit donc pas du tout comment la rédaction de l'article peut atteindre ce niveau de détail. Aussi demandons-nous purement et simplement la suppression de cet alinéa.