12 interventions trouvées.
...che-Orient. La reconnaissance de l'État palestinien par la France donnerait sans conteste du poids à notre diplomatie dans la résolution de ce conflit. Loin d'être unilatéral, le fait de rejoindre les 138 pays qui reconnaissent déjà cet État serait un geste diplomatique d'envergure. Cette reconnaissance par la France serait un signal positif envoyé à l'ONU avant la mise en place de la conférence internationale que Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, appelle de ses voeux. Paris pourrait d'ailleurs se porter candidat pour accueillir cette conférence. Ce geste diplomatique enverrait enfin un signal fort à Israël en lui signifiant que la France, même si elle est un pays ami, pourrait se montrer plus ferme face aux agissements militaires israéliens en Palestine. Alors qu'a été votée i...
...portée ainsi que de sa cohérence. La politique turque à Afrin n'a été que trop peu condamnée, les appels au calme de la France après les tensions militaires entre Israël et l'Iran ont été inaudibles, et la fermeté nécessaire après les attaques d'Israël à Gaza, inexistante. La diplomatie française doit aller au-delà de ses habitudes, elle doit évoluer et être plus ferme sur le respect des règles internationales de l'ONU, quotidiennement bafouées. La Turquie, par exemple, n'est plus un régime démocratique. Elle est l'un des plus importants geôliers du monde pour les journalistes, avec plus de 160 d'entre eux enfermés et 112 médias fermés depuis 2016. Pire, nos collègues parlementaires du HDP, troisième force au Parlement turc, ont vu leur immunité levée : dix-huit ont été arrêtés et onze sont toujours...
...de Daech au Moyen-Orient. Depuis la reprise symbolique de la ville de Kobané, dans le nord de la Syrie, en 2015, l'organisation de Daech n'a cessé de perdre du terrain et n'est aujourd'hui implantée que dans quelques zones sur la rive orientale de l'Euphrate et dans quelques villages du Nord-ouest. Ce combat de longue haleine contre Daech a été possible grâce à une forte coordination de l'action internationale. Alors que beaucoup pensaient que le Moyen-Orient pourrait retrouver un équilibre relatif, même si le nord-ouest de la Syrie et la Ghouta demeuraient touchés par des combats, la situation est aujourd'hui tout autre. La situation humanitaire en Syrie est alarmante, pour ne pas dire catastrophique. l y a trois jours à peine, les assauts des forces du régime syrien ont tué près d'une centaine de ci...
...ement de non-prolifération nucléaire un gage de sécurité au Moyen-Orient et dans le monde. En 2015, cet accord conclu entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis, l'Iran, la Chine et la Russie a permis d'obtenir de l'Iran, d'une part, la limitation de l'enrichissement d'uranium et de la production du plutonium et, d'autre part, l'accroissement des contrôles réalisés par l'Agence internationale de l'énergie atomique – AIEA. En contrepartie, l'Iran a pu bénéficier de la levée progressive des sanctions appliquées par l'ONU, l'Union européenne ou les États-Unis. La population iranienne a pu sortir de son isolement. La France a un lien historique avec l'Iran et est rapidement devenue son quatrième partenaire économique, grâce à des entreprises comme Total, Vinci, Renault, PSA Peugeot-Citro...
Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur la situation actuelle en Palestine. Mardi dernier, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé au Conseil de sécurité de l'ONU la tenue dans les prochains mois d'une conférence internationale pour avancer dans le processus de paix israélo-palestinien. Nous devons aujourd'hui prendre en compte la volonté affirmée par M. Abbas de privilégier des discussions multilatérales et équilibrées. Plus que jamais, la France doit faire entendre sa voix lors de cette négociation décisive. Il n'est pas souhaitable que les États-Unis soient, dans ce dialogue, la voix exclusive de médiation. Soyez a...
...ats vivant en paix et en sécurité, le long de frontières sûres et reconnues. J'ai lu avec beaucoup d'attention et d'intérêt le discours de notre ambassadeur aux Nations unies, M. François Delattre, lors de la récente séance du Conseil de sécurité consacrée au Proche-Orient, séance au cours de laquelle le président de l'Autorité palestinienne, M. Mahmoud Abbas, a réclamé la tenue d'une conférence internationale à la mi-2018, en vue de créer un « mécanisme multilatéral » pour la paix et la création d'un État palestinien. L'Assemblée nationale, en décembre 2014, avait elle-même invité le Gouvernement à reconnaître l'État de Palestine, pour un règlement définitif du conflit, dans le cadre d'une résolution qui avait défrayé la chronique et que notre groupe parlementaire n'avait pas votée. Pour Les Républic...
...opos précis de notre représentant permanent à New York, la France est ouverte à « l'idée d'étudier une évolution des formats d'accompagnement international du processus de paix ». Concrètement, monsieur le secrétaire d'État, quelle part la France compte-t-elle prendre dans ce dossier ? Compte-t-elle faire revivre une conférence passée ? Compte-t-elle prendre l'initiative d'une nouvelle conférence internationale ? M. Le Drian a, à l'instant, rappelé les grandes constantes de la position du Quai d'Orsay, que je soutiens, et souligné qu'il attend l'annonce d'un plan américain. Comment décrypter les propos de notre représentant permanent et quelle part active et concrète la France prendra-t-elle à ce prochain dispositif ?
Monsieur le secrétaire d'État, ravagé depuis les années 1980 par des guerres à répétition et un long embargo, l'Irak a à affronter le gigantesque défi de sa reconstruction. La conférence internationale qui s'est déroulée au Koweït il y a dix jours a permis de donner une estimation du montant nécessaire à la reconstruction de l'Irak, qui est de l'ordre de 72 milliards d'euros. À cette occasion, M. Le Drian a indiqué que la France « doit maintenant être là pour rebâtir le pays et en premier les régions reprises aux djihadistes ». Dans un pays où les communautés sont fragmentées et qui doit relev...
...es prises de position du président des États-Unis contribuent à enliser ce conflit, qui ne cesse de susciter de l'exaspération, de la colère, de la violence et de nouveaux drames qui pèsent lourdement sur le contexte régional qui n'a pas besoin de cela, tant il est fragile et incertain. Le président Mahmoud Abbas, en déplacement mardi dernier à New York, a réclamé l'organisation d'une conférence internationale afin de créer un mécanisme multilatéral pour relancer les négociations de paix. La France partage-t-elle cette volonté et est-elle disposée à s'inscrire concrètement dans cette perspective conforme à son histoire et à sa vocation ? La France entend-elle définir une stratégie pour s'associer à cet objectif de respect du droit international et de création d'un État palestinien ? Monsieur le secrét...
Madame la présidente, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l'enjeu de la reconnaissance est essentiel puisque c'est par cet acte unilatéral qu'un État existant prend officiellement acte de l'existence d'un nouvel État sur la scène internationale, ce qui emporte de nombreuses conséquences pour les droits de cet État, telles que la consécration de sa souveraineté. La souveraineté implique le contrôle, par un gouvernement, de son territoire et donc de ses ressources, notamment d'eau. Or, si la région du Proche-Orient connaît une pénurie d'eau, il s'avère qu'Israël contrôle l'ensemble des ressources en eau sur la région de la Palestine et c...
J'ai beaucoup de respect pour le peuple israélien et pour le peuple palestinien, ainsi que pour M. le secrétaire d'État. Tous les membres de la commission de des affaires étrangères ici présents ressentent depuis un moment que la période actuelle est l'une des plus difficiles qui ait pesé sur notre pays et sur le monde. Jamais les tensions internationales n'ont été aussi terribles. Ce n'est cependant pas une raison pour oublier le conflit israélo-palestinien, qu'on oublie parfois un peu, à cause notamment de la Syrie toute proche ou de la Corée. Cela peut devenir une poudrière, et cela pour plusieurs raisons. La première est – soyons clairs ! – la politique sévère de colonisation du gouvernement Nétanyahou, qui se situe parfois hors du droit in...
...jectif est simple : préparer l'annexion de la Palestine et enterrer toute solution à deux États, au profit d'un État d'apartheid. Seul le peuple palestinien continue de respecter les règles de droit international, renouvelant son attachement à une solution à deux États et aux résolutions de l'ONU. Mahmoud Abbas l'a rappelé devant le Conseil de sécurité, mardi, en demandant une conférence de paix internationale et multilatérale. Cent trente-sept pays reconnaissent l'existence de l'État palestinien. La France ne peut plus attendre. Reconnaître l'État palestinien n'est pas une prise de position pour l'un ou l'autre peuple : c'est la simple application du droit, de la justice, de l'humanité, et c'est la seule façon de garantir la paix et la stabilité d'une région qui est aujourd'hui fortement menacée. Mon...