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...ue de tension en reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël et se décrédibilisent ainsi comme acteurs des négociations pour la paix, il faut que la France redevienne, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, mais forte aussi du soutien des grandes nations européennes au sein de l'Union, un acteur de premier plan pour la paix au Proche-Orient. La reconnaissance de l'État palestinien par la France donnerait sans conteste du poids à notre diplomatie dans la résolution de ce conflit. Loin d'être unilatéral, le fait de rejoindre les 138 pays qui reconnaissent déjà cet État serait un geste diplomatique d'envergure. Cette reconnaissance par la France serait un signal positif envoyé à l'ONU avant la mise en place de la conférence internationale que Mahmoud Abbas, le président de l'...
Monsieur le ministre, dans le quotidien infernal des Palestiniens, l'injustice la plus flagrante le dispute à l'absurde kafkaïen. À Gaza, le blocus, avec sa liste infinie de produits interdits d'importation, a des conséquences sur la nutrition et la santé des habitants, et notamment des enfants. À Jérusalem-Est, annexé, c'est la politique foncière qui insécurise les Palestiniens. Outil d'exclusion, elle est une machine destinée à imposer l'objectif de Benjami...
Madame la présidente, monsieur le ministre, chers collègues, au mépris du droit international, le gouvernement israélien, un gouvernement d'extrême droite, détient illégitimement des centaines de prisonniers politiques palestiniens, dont de nombreux enfants. Depuis des années, les Palestiniens exigent les droits que leur confère la quatrième convention de Genève : possibilité de visites de leurs proches, fin de la négligence médicale, fin de l'isolement et de la détention administrative et possibilité d'étudier, notamment pour les enfants. Les enfants sont de plus en plus nombreux dans les geôles israéliennes : en novembr...
Monsieur le ministre, je souhaiterais vous interroger sur la situation actuelle en Palestine. Mardi dernier, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a réclamé au Conseil de sécurité de l'ONU la tenue dans les prochains mois d'une conférence internationale pour avancer dans le processus de paix israélo-palestinien. Nous devons aujourd'hui prendre en compte la volonté affirmée par M. Abbas de privilégier des discussions multilatérales et équilibrées. Plus que jamais, la France doit faire entendre sa voix lors de cette négociat...
... relations diplomatiques dès 1949. Il existe une forte communauté française et francophone en Israël, et la France compte sur son territoire la première communauté juive d'Europe. La sécurité d'Israël et son droit à exister et à vivre en paix constituent un pivot central de la politique française dans cette région du monde. La France plaide aussi de longue date en faveur de la création d'un État palestinien. Pour notre pays, la résolution du conflit israélo-palestinien passe par la coexistence de deux États vivant en paix et en sécurité, le long de frontières sûres et reconnues. J'ai lu avec beaucoup d'attention et d'intérêt le discours de notre ambassadeur aux Nations unies, M. François Delattre, lors de la récente séance du Conseil de sécurité consacrée au Proche-Orient, séance au cours de laquel...
Monsieur le secrétaire d'État, le peuple palestinien veut vivre durablement, librement, pacifiquement. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes doit concerner aussi le peuple palestinien, dans le cadre d'un État reconnu et indépendant ; ce principe a fait l'objet d'un accord adopté par les Nations unies il y a soixante-dix ans et qui relève, depuis cette date, du droit international. Réaffirmer et assumer cette conviction et cette référence his...
...ur les droits de cet État, telles que la consécration de sa souveraineté. La souveraineté implique le contrôle, par un gouvernement, de son territoire et donc de ses ressources, notamment d'eau. Or, si la région du Proche-Orient connaît une pénurie d'eau, il s'avère qu'Israël contrôle l'ensemble des ressources en eau sur la région de la Palestine et choisit la part d'eau délivrée aux territoires palestiniens. Si les accords d'Oslo de 1995 encadraient cette gestion pour une durée de cinq ans, ils n'ont pas été actualisés. De plus, les règles de sécurité très strictes imposées par Israël empêchent la construction d'usines de traitement ou d'assainissement de l'eau. Pourtant, la question de l'eau apparaît comme l'un des points clés du processus de paix. La France agit déjà dans le sens d'un rééquilibr...
...s, apartheid, occupation : ils n'ont que ces mots à la bouche ! Jamais, monsieur le secrétaire d'État, un Juif ne sera colon en Judée, ni en Samarie, ni à Jérusalem. De quel apartheid parle-t-on alors que la minorité arabe est représentée à tous les échelons en Israël – à la Knesset, avec quinze députés, à la Cour suprême ou au concours de Miss Israël ? Mahmoud Abbas, quant à lui, réclame un État palestinien judenrein, sans le moindre juif en Judée et en Samarie. Monsieur le secrétaire d'État, Israël est notre ami, notre allié précieux dans la guerre contre ce terrorisme qui a fait 250 morts chez nous depuis trois ans. Israël n'est pas le problème, mais la solution. Il est – écoutez bien ! – le dernier rempart contre l'islamisme et son déferlement vers l'Europe. Ouvrons les yeux : le Moyen-Orient e...
...ique, abritée derrière ce soi-disant consensus international qui a conduit notre pays à voter des résolutions scandaleuses de l'UNESCO islamisant le Mont du Temple, le Mur occidental, le caveau des Patriarches ou le tombeau de Rachel, qui sont les lieux les plus sacrés du judaïsme. Toujours ce même concept de colonisation, brandi par le Quai d'Orsay depuis cinquante ans, alors que les dirigeants palestiniens sont corrompus, comme on l'a vu tout récemment encore avec le détournement de fonds européens, …
… et prennent leur peuple en otage. Monsieur le secrétaire d'État, c'est toute notre politique moyen-orientale qui souffre d'un logiciel périmé. Albert Einstein disait que la folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent. Le conflit israélo-palestinien n'est pas un conflit territorial, mais une guerre de civilisation. Le 6 décembre, la décision historique du président des États-Unis de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël a rompu un statu quo. Une paix durable ne peut se bâtir sur une falsification de l'Histoire. En décembre dernier, je rappelais au Président de la République ces lignes magnifiques de Chateaubriand, l'un de vos illust...
Il faut faire une ambassade de chaque côté, dès lors qu'on reconnaît l'État palestinien !
J'ai beaucoup de respect pour le peuple israélien et pour le peuple palestinien, ainsi que pour M. le secrétaire d'État. Tous les membres de la commission de des affaires étrangères ici présents ressentent depuis un moment que la période actuelle est l'une des plus difficiles qui ait pesé sur notre pays et sur le monde. Jamais les tensions internationales n'ont été aussi terribles. Ce n'est cependant pas une raison pour oublier le conflit israélo-palestinien, qu'on oublie p...
… pour la défense du peuple palestinien et pour le respect du droit de l'État d'Israël. Monsieur le secrétaire d'État, quand allons-nous reprendre l'avion – mais dans l'autre sens ?
...is les accords d'Oslo, un réseau de coopération décentralisée pour la Palestine, qui a très bien fonctionné et dans lequel de nombreuses collectivités françaises se sont investies. Est ensuite arrivé ce qui est arrivé : le temps passe, les dotations aux collectivités diminuent et cette coopération est la première chose que l'on coupe ou que l'on réduit. Soixante-quinze pour cent de la population palestinienne a moins de trente ans. Pierre Viansson-Ponté prévenait, quelques mois avant mai 1968, dont c'est bientôt l'anniversaire : les jeunes s'ennuient. Les jeunes Palestiniens, eux, ne s'ennuient pas : ils sont précarisés, parfois humiliés, en difficulté ; ce sont les soldats de l'intifada. Une grande partie de cette coopération décentralisée a servi à la culture et a aidé la jeunesse. J'ai une propo...
L'objectif est simple : préparer l'annexion de la Palestine et enterrer toute solution à deux États, au profit d'un État d'apartheid. Seul le peuple palestinien continue de respecter les règles de droit international, renouvelant son attachement à une solution à deux États et aux résolutions de l'ONU. Mahmoud Abbas l'a rappelé devant le Conseil de sécurité, mardi, en demandant une conférence de paix internationale et multilatérale. Cent trente-sept pays reconnaissent l'existence de l'État palestinien. La France ne peut plus attendre. Reconnaître l'État ...