Interventions sur "réseaux"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Analysons la situation de manière sereine, avec un certain détachement. Le nombre d'enfants qui ont été déscolarisés pour être confiés à des établissements hors contrat a augmenté de 12 000 en dix ans. On peut considérer que certains réseaux les attirent, mais il faut aussi entendre les raisons qu'invoquent les parents, quand on leur demande pourquoi ils ont retiré leurs enfants de l'école publique. Je connais beaucoup de membres de la communauté juive qui l'ont fait parce que leurs enfants étaient victimes, à l'école publique, d'insultes antisémites. Certains considèrent que leurs enfants ne sont plus en sécurité, en particulier au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Savez-vous quand s'est produit le basculement en faveur des écoles de ces réseaux ? Au moment où s'est développée la théorie du genre ! Elles ont recruté des élèves en disant : « Voyez ce que fait l'école publique ! »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Cet amendement vise à définir la notion de « réseau d'établissements privés d'enseignement ». Si cette proposition de loi vise essentiellement à mieux encadrer les conditions d'ouverture et de contrôle de nouveaux établissements privés hors contrat, elle complique et freine le développement des réseaux d'enseignement déjà établis, reconnus par l'État via des conventions et conformes au code de l'éducation. Je pense évidemment aux écoles Montessori, mais aussi aux écoles d'enseignement immersif de langues régionales regroupées au sein de l'Institut supérieur des langues de la République française. On peut citer, parmi ces dernières, des écoles bien connues, telles Diwan, Seaska au Pays basque, L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Absolument, monsieur Habib ! Cet amendement vise à ce que le code de l'éducation reconnaisse les réseaux d'établissements d'enseignement, comme le fait l'État en concluant des conventions. Je voudrais éviter que ces réseaux constitués ne subissent les dommages collatéraux d'une loi qui identifie et traite de véritables problèmes concernant d'autres types d'écoles qui, elles, souhaitent rester hors contrat. Je ne voudrais pas qu'une confusion s'instaure entre ces différents établissements. Ces conven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

... associatif, qui a été pionnier en la matière. Vous opposez au réseau associatif le délai de cinq ans requis – avec, il est vrai, quelques exceptions – à compter de la création d'une nouvelle école, pour demander la conclusion d'un contrat avec l'État. L'exigence quinquennale est compréhensible : dans la mesure où l'on ne connaît pas un établissement, on lui demande de faire ses preuves. Mais les réseaux du type de Diwan, vous les connaissez ; les recteurs traitent avec eux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...ait qu'ils dupliqueront leur modèle en un autre lieu. Il faut donc que ces nouvelles classes et ces nouvelles écoles échappent au délai de cinq ans, qui aura des conséquences financières redoutables pour elles – même si, je veux bien l'admettre, des évolutions ont eu lieu. Monsieur le ministre, je vous fais confiance, pour avoir constaté ce que vous avez accompli dans d'autres domaines. Dans les réseaux publics, catholiques, associatifs, il est nécessaire d'instaurer un lien de confiance. Or, les délais actuellement imposés introduisent de la suspicion. Je souhaiterais qu'en matière de langues régionales, on passe de la suspicion à la confiance. C'est la condition de leur développement. Il ne s'agit pas de gens marginaux ; ils ne s'opposent en aucune façon à la République. Ils souhaitent simplem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

Monsieur le ministre, une dizaine d'écoles Calandreta sont implantées dans ma circonscription, notamment, vous le savez, à Artix. Je suis l'élu d'un département qui compte également, en plus grand nombre, des écoles Ikastola. Comme Marc Le Fur l'a dit – c'est vrai pour l'enseignement du breton comme pour le basque ou le béarnais – , le système des réseaux permet de dupliquer un modèle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvie Charrière :

On ne parle pas des écoles régionales, mais des réseaux ! Le thème de cet amendement, c'est le réseau. Je me positionne sur les réseaux !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

La séance a été suspendue à la suite d'un malentendu. Notre collègue du groupe La République en marche n'a pas voulu faire d'amalgame entre des écoles régionales bilingues et l'école de Toulouse. Au contraire, elle voulait dire que certaines écoles se revendiquaient de réseaux afin de s'infiltrer, d'ouvrir et de propager des messages. Comme il ne faut justement pas qu'il y ait d'amalgames, il convient de clarifier les choses, et cet amendement ne devait pas être adopté. Il y a des défenseurs des langues régionales sur tous les bancs de cette assemblée, y compris sur les nôtres ; s'il y a eu un malentendu et si des choses ont été mal comprises, nous le regrettons. Je p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Habib :

... M. Molac défend un amendement soutenu bien au-delà de son groupe – il semble d'ailleurs, comme pour d'autres sujets, avoir plus de difficultés à convaincre les députés de son groupe que ceux siégeant sur d'autres bancs. Monsieur le ministre, vous avez pris la date de 1958 et la pensée de Michel Debré comme repères, et nous souhaitons vous entendre sur l'innovation que l'on peut déployer pour ces réseaux, au regard de ce qu'ils ont apporté pour l'enseignement dans ce pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

J'ai le droit de dire ce que je pense ! Si nous étions capables de fixer des règles, un certain nombre de réseaux ne pourraient plus faire de la surenchère en profitant de l'absence de réponse républicaine aux justes revendications de la communauté musulmane. Il faut peut-être en revenir à la genèse du Concordat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Qui a aujourd'hui la capacité de s'opposer aux discours de haine des réseaux salafistes dans les quartiers ? Ne faudrait-il pas que des défenseurs de la République soient en capacité de contrecarrer ces discours de haine sur des bases religieuses ?