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De fait, on peut légitimement craindre que, malgré leur bonne volonté, les régions soient contraintes de renoncer à l'exploitation de certaines lignes en raison de son état.
...ous entendu les chiffres qui circulent. Le rapport Spinetta identifie 8 000 kilomètres de lignes qui pourraient, à terme, être fermées. Même si vous avez dit ne pas vouloir le suivre sur ce point, ce sujet nous préoccupe. Il est évident que ces lignes souffrent d'un déficit d'investissement, puisque certaines d'entre elles n'ont pas reçu un euro depuis plus de trente ans. On a dû transformer des trains à moyenne vitesse en trains à petite vitesse, en passant de 110 à 60 kilomètres à l'heure. Il va de soi que cela n'incite pas les usagers à les emprunter. Les régions auront-elles les moyens, demain, de gérer les trains qui circulent sur ces lignes, que l'on dit « petites » mais qui sont d'une grande importance pour les usagers ? Telles sont les quelques observations que je voulais faire.
...répondre au problème. Parce que nous la défendons, nous ne laisserons pas le Gouvernement favoriser en permanence la route et les autres moyens de transport, au détriment du ferroviaire, qui est notre priorité. C'est pourquoi nous vous faisons une offre. J'ai cité hier l'exemple d'une ligne de chemin de fer japonais à bord de laquelle ne prenait place, chaque jour, qu'une seule voyageuse. Or, le train continue à rouler car les Japonais ont prévu que demain et après-demain, ce n'est plus un mais dix, vingt ou trente voyageurs qui y prendront place car l'offre existe et qu'elle présente plus d'intérêt que la voiture ou la mobylette.