Interventions sur "accueil"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...ontournements de la procédure de regroupement familial. Pour que cette logique de contingentement soit respectée, il faudra aussi revoir de fond en comble les procédures d'attribution des cartes de séjour et de recours, selon un principe simple : le ressortissant étranger ne doit pouvoir faire qu'une seule demande de visa ou de carte de séjour, en indiquant le motif pour lequel il demande à être accueilli en France ; s'il est en France et s'il fait un recours contre une décision unique de rejet, il devra avoir l'obligation, sous peine d'irrecevabilité, d'être physiquement présent lors de l'audience du tribunal, ce qui lui permettra de bénéficier d'une carte de séjour en cas d'acceptation – et ce qui le contraindra, en cas de rejet, à être immédiatement placé en centre de rétention en vue de son ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

...nationalité, pour donner toute sa portée au principe d'assimilation. « Nul ne peut être naturalisé s'il ne justifie de son assimilation à la communauté française », proclamait une ordonnance prise en 1945 par le gouvernement de Charles de Gaulle au sortir de la Seconde Guerre mondiale. L'assimilation, ce n'est pas seulement l'intégration d'un étranger parmi les nationaux. L'assimilation, c'est l'accueil d'un national parmi les nationaux, grâce à la connaissance suffisante de la langue, de l'histoire, de la culture et de la société française, la conscience des droits et devoirs conférés par la nationalité française, l'adhésion aux principes de la République française et le respect de nos lois. Ce n'est pas l'oubli de soi et des siens, mais c'est l'envie de dire « nous, les Français » et de vivre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Nos voix sont dissonantes, monsieur Larrivé. Et vous m'en voyez fier, car c'est dans la difficulté que le « en même temps » prend tout son sens : être capable de garantir l'accueil en dépit des peurs dont vous vous faites l'aimable et triste porte-voix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

Vous vous opposez à une multitude de choses dans notre projet : je pense à la pluriannualité de la protection subsidiaire, à l'accueil, à l'immigration et à l'intégration – que vous avez résumés à leur plus triste expression en les ramenant à l'émotion et au terrorisme. Vous nous voyez en profond désaccord : c'est la raison pour laquelle nous voterons contre la motion de rejet préalable que vous avez défendue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosy Poueyto :

...s chers collègues, j'ai écouté attentivement les propos tenus par M. Larrivé dans le cadre de cette motion de rejet préalable, propos que je ne partage absolument pas. En effet, au groupe MODEM et apparentés, nous sommes persuadés que ce texte doit être examiné, car il répond à des problématiques réelles. Ainsi, raccourcir les délais de traitement est dans l'intérêt de tous et permettra de mieux accueillir les personnes qui doivent l'être. Par ailleurs, les dispositions visant à faciliter la présence des personnes ayant le droit de résider en France, comme les cartes pluriannuelles, l'extension des « passeports talent » ou encore l'élargissement du regroupement familial aux frères et soeurs, s'inscrivent dans une logique de simplification et d'inclusion à laquelle le groupe MODEM souscrit plein...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

On voit bien, après le discours nauséeux de notre collègue Larrivé, quel sera le rôle des collègues de son groupe : celui de jouer à l'idiot utile du macronisme en faisant passer une loi extrême pour une loi équilibrée. Pour autant, ce texte est vraiment extrême parce qu'il est inhumain en durcissant toutes les conditions d'accueil et de séjour des migrants. Et il est inefficace parce qu'il ne dit mot des raisons pour lesquelles des gens partent de chez eux au risque de leur vie : rien sur les causes climatiques, rien sur les causes liées au libre-échange, rien sur les causes de guerre, rien sur les accords du Touquet qui nous font servir de garde-frontière aux Anglais. En réalité, monsieur le ministre d'État, vous faites ...