Interventions sur "immigration"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Bien qu'il intervienne tardivement dans notre débat, cet amendement est au coeur du contre-projet proposé par Les Républicains. Nous pensons qu'il faut réduire globalement l'immigration, qu'il faut sortir la France de l'immigration de masse et réguler les flux d'immigration en définissant chaque année dans cet hémicycle des contingents, c'est-à-dire en fixant un plafond par catégorie et sans doute aussi par pays. Il s'agit d'un amendement d'appel car je sais que la majorité macroniste ne souhaite pas réduire l'immigration. Les débats l'ont démontré depuis six jours : elle ne ve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

M. Larrivé vient de le rappeler : il faut adapter à la capacité d'accueil de notre pays le flux de ceux que nous accueillons réellement au titre de l'immigration. Exception faite des personnes éligibles au titre de l'asile, il est important de mettre en place aujourd'hui un système de quotas par profession, par pays, par type d'accueil, et que ce système soit débattu sereinement au Parlement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

M. Larrivé l'a dit : les amendements de cette série s'inscrivent au coeur du projet que nous proposons aux Français afin que le volume d'immigration soit défini chaque année par le Parlement. L'immigration étant ainsi maîtrisée et choisie, notre pays retrouverait le cours de son destin, choisirait qui il veut accueillir et dans quelles conditions. Tel est le sens de mon amendement, visant à ce que, chaque année, le Parlement débatte des questions migratoires, dresse un bilan des entrées des trois dernières années et surtout vote le nombre, p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

La France est généreuse, mais ce n'est pas une mosaïque ni un territoire sans limite. C'est une nation qui a le droit de choisir qui peut la rejoindre, ainsi que celui d'exiger des étrangers qu'ils se plient à ses règles et à ses coutumes. L'immigration régulière a atteint un niveau record depuis quarante-trois ans. En 2017, 262 000 titres de séjour ont été délivrés. La situation économique et sociale de notre pays doit nous conduire à réguler les entrées sur le territoire en imposant des quotas migratoires. Nous avons accueilli mardi dernier le Premier ministre du Canada. À l'instar de ce pays, la France doit se doter d'une politique d'immigra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlise Fajgeles, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

… un très grand président – que je vais donc me permettre de citer – , de rédiger un rapport sur cette question. Selon lui, « une politique de contingents migratoires limitatifs serait sans utilité réelle en matière d'immigration de travail, inefficace contre l'immigration irrégulière, [… ] irréalisable et sans intérêt. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

...ons pas capables de le faire. Si, à mon sens, cette mesure soulève un petit problème constitutionnel, l'exercice n'est toutefois pas aussi confus et ridicule que la gauche veut bien le présenter. Le quota doit être fixé en fonction des besoins du pays, de ses capacités d'accueil et des compétences des demandeurs. Je ne suis pas naïf au point de penser que la politique des quotas va mettre fin à l'immigration clandestine, mais elle permettrait de réguler une grande partie de l'immigration nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

La rapporteuse socialiste a évoqué les députés d'extrême droite. Pour moi, les députés d'extrême droite sont là, à ma droite extrême ; je ne comprends pas ce propos polémique. Aux yeux des élus du Front national, les quotas, qui sont une proposition de nos collègues du groupe Les Républicains, sont un peu le « Canada Dry » de l'immigration : on veut faire comme si on luttait contre l'immigration sans aller jusqu'au bout ni le dire réellement. Par ailleurs, je rappelle au président Mélenchon qu'à l'époque dont il parle – où je n'étais pas né – l'assimilation était possible…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

… parce qu'il n'y avait pas autant de chômage dans notre pays, parce que l'école et l'armée étaient de puissants facteurs d'assimilation. Tout cela a été réduit à néant par trente ou quarante années de politique immigrationniste conduite successivement par les socialistes et par la droite. Pour notre part, le seul quota que l'on demande, c'est le quota zéro.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Ce débat est très éclairant. M. Mélenchon, comme les députés qui soutiennent M. Macron, ne veulent aucun plafond, aucune régulation, aucune réduction des flux d'immigration. Les députés qui soutiennent Mme Le Pen, eux, plaident pour l'immigration zéro. Au sein du groupe Les Républicains, nous ne sommes ni pour l'immigration zéro

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

ni pour l'absence de régulation. Nous sommes sur la seule ligne réaliste, celle d'une réduction de l'immigration et d'une régulation des flux d'immigration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

C'est la raison pour laquelle, en 2018, les 102 députés du groupe Les Républicains proposent d'adopter cette logique de plafonds, car il est important de réduire et de réguler l'immigration.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Nous avions soulevé, au début de nos débats, il y a près d'une semaine, la question essentielle : ce gouvernement veut-il plus ou moins d'immigration ? Nous avons compris, au fur et à mesure des discussions, qu'il en voulait davantage. Pour notre part, sur les bancs du groupe Les Républicains, nous en voulons moins. À cette fin, nous vous proposons un instrument pour limiter et, surtout, choisir l'immigration. Votre texte est constitué d'un empilement de mesurettes techniques, qui ne forment pas une politique d'immigration en elle-même mais ne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

La possibilité nous est donnée, aux uns et aux autres, d'éclaircir nos positions. Le pays va se saisir de cette question, et cela va marquer, à mon sens, les débats que nous aurons au cours des prochains mois. Vous êtes donc favorables à une immigration zéro. Soit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Monsieur le président Ferrand, je comprends votre lassitude, mais vous pouvez supporter le débat, ou alors allez-vous-en ! Mes chers collègues, ma position est la suivante. Vous êtes pour l'immigration zéro, nous sommes pour l'émigration zéro. Autrement dit, nous souhaitons que les gens n'aient plus besoin de partir de chez eux parce que, s'ils le font, c'est sous le fouet de la misère et de la guerre. Tous ceux dont nous parlons à cet instant, avec vos quotas par métier, sont des gens qui ont été formés et éduqués sur leurs propres biens, ceux de leur pays, qui les a faits plombier, maçon, ing...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Je ne vois pas ce qui peut justifier une politique des quotas, notamment au regard du solde migratoire, qui est deux fois moins élevé aujourd'hui en France que dans les années 1960, et d'un niveau incomparable aux sommets atteints par certains de nos voisins. Non contents de mentir sur l'importance de l'immigration en France, vous jouez sur les présupposés racistes : voilà ce qui se cache derrière vos propositions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Boyer :

...ue les Français vivent mieux, mais aussi que les personnes que nous accueillons soient prises en charge dans des conditions dignes. Or, les flux migratoires et les solutions que vous proposez dans ce texte ne vont pas dans le sens de la dignité des personnes accueillies. Par ailleurs, mes chers collègues, il faut rappeler la réalité des chiffres. Ce que nous souhaitons, c'est, éventuellement, une immigration de travail en fonction des besoins de notre pays. La France a à choisir qui elle accueille sur son sol. Mais, à l'heure actuelle, la source principale de l'immigration est familiale. Nous avons une immigration familiale bien plus importante que celle de tous les pays de l'OCDE. Nous devons être réalistes et essayer de trouver des solutions en nous respectant, en respectant les Français, sans pren...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Quota zéro, ce n'est pas la même chose qu'immigration zéro, monsieur Mélenchon. Vous connaissez très bien notre projet et vous savez que nous souhaitons un solde de 10 000 personnes entre ceux qui entrent et ceux qui partent. Beaucoup devraient quitter notre pays, soit parce qu'ils n'ont pas le droit d'y être, soit parce qu'ils s'y sont invités sans nous demander notre avis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Le Canada, figurez-vous, n'est pas dans cette situation. Une immigration par quotas ne peut fonctionner que dans un pays qui n'a quasiment pas de chômage, quasiment pas de problèmes sociaux ni de déficit important. Notre pays se trouve dans une situation différente. Quant aux promesses de quotas, on les entend depuis des années et des années à chaque campagne électorale. M. Wauquiez a dit avant-hier que la loi préparée par En Marche aurait des conséquences affreuses,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Le Foll :

Il importe que chacun puisse exprimer sa position. Vous vous renvoyez à la figure des arguments que je ne partage pas. Vous faites comme si la politique d'immigration était complètement indépendante des situations internationales. Vous faites comme si la politique migratoire ne dépendait pas de la situation au Moyen-Orient ou au Proche-Orient. Vous faites comme si le réchauffement climatique n'allait pas avoir de conséquences importantes sur les migrations. Pour les uns, vous inventez des quotas pour le travail, pour les autres, vous pensez régler le problème...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Je voulais simplement rappeler que l'article 33 bis qui nous préoccupe porte sur la production d'un rapport annuel sur la politique d'immigration et sur les enseignements qu'il faut en tirer. À l'occasion de l'examen de cet article, surgissent des amendements qui n'ont pas du tout pour but d'améliorer le texte de loi sur lequel nous travaillons, et adviennent des polémiques qui n'ont d'autre objet que d'occuper l'espace pour faire valoir des thèses totalement déséquilibrées par rapport à la loi. Nous rejetons ces amendements, cela va de s...