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Cela m'a donné la chance de pouvoir me lever tôt ce matin, comme beaucoup d'entre nous. Monsieur le président, monsieur le ministre le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, monsieur le président de la commission des affaires économiques, monsieur le rapporteur, madame la rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire, lors de nos débats, hier, sur l'article 11, certains collègues ont souligné qu'il pourrait être difficile de caractériser les externalités environnementales. Il est d'ailleurs compliqué de le faire da...
Conformément aux conclusions des états généraux de l'alimentation et à l'engagement de campagne du Président de la République, l'objectif de l'article 11 est bien d'atteindre, dans la restauration collective publique, 50 % de produits biologiques ou locaux d'ici à 2022. Cependant, pour qu'il soit pleinement atteint, il est impératif de prévoir dans le projet de loi un accompagnement des personnels de la restauration dans la transition vers le bio et la qualité....
...s, nous pencher sur la question de son financement. Dans les établissements publics, il est probable que le surcoût sera, dans la très grande majorité des cas, supporté par la collectivité. Il serait parfaitement injuste d'imposer la même obligation aux établissements privés, en faisant supporter le surcoût de la mesure aux familles. Si les collectivités prennent à leur charge l'amélioration de l'alimentation des élèves de leurs écoles publiques sans le faire pour les élèves des établissements privés associés à l'État par contrat, il y aura une rupture de l'égalité de traitement entre les familles – familles qui sont égales devant l'impôt, en particulier devant l'impôt local. Le présent amendement vise donc à faire en sorte que l'obligation d'introduire un pourcentage minimum de produits bio et locau...
Monsieur le président, je profite de cette intervention pour vous informer que mon groupe demande un scrutin public sur les amendements nos 1001 et identiques, car la question dont nous débattons est très importante pour de très nombreux Français. Le double objectif d'amélioration de l'alimentation dans les cantines scolaires et d'encouragement des filières agricoles de proximité fait consensus. En revanche, les conditions de mise en oeuvre de l'article 11, tel qu'il est rédigé, ne manquent pas de nous interroger. En commission des affaires économiques, en réponse à un amendement visant à conditionner l'obligation d'introduction de 50 % de produits bio et issus de filières courtes dans les...
Cet amendement tend à supprimer l'alinéa 18, fondé sur une approche idéologique qui consiste à promouvoir une alimentation végétarienne.
...res et les services de restauration accueillant des enfants de moins de 6 ans. Il s'inscrit en effet dans une démarche écocitoyenne et responsable. La consommation excessive de viande entraîne des conséquences sanitaires ayant une incidence sur les maladies chroniques les plus courantes et s'avère incompatible avec les exigences de durabilité écologique. L'amendement no 548 vise à promouvoir une alimentation plus saine correspondant aux attentes d'un grand nombre de nos concitoyens. Il participe enfin à un objectif d'éducation au « savoir manger » et à un accès pour tous à une qualité nutritionnelle et alimentaire à l'école. En France, de nombreux établissements proposent déjà des menus végétariens à leurs élèves : c'est le cas à Grenoble ou Saint-Étienne. Le dispositif de cet amendement prévoit q...
...ans les cantines est d'origine étrangère. Nous devons progresser. Ce n'est pas en consommant davantage de viande que nous doperons la filière, mais en veillant à ce que la viande consommée soit, le plus possible, d'origine locale. Nous proposons par conséquent d'introduire la possibilité d'un menu végétarien, sachant que les habitudes alimentaires prises par les gamins aujourd'hui construisent l'alimentation de demain.
Le chroniqueur gastronomique que je suis aime bien la bonne viande, notamment quand elle est aveyronnaise. Je propose simplement, par cet amendement, que soient servis, au plus tard le 1er janvier 2022, trente repas végétariens par an, dans les restaurants collectifs. Il s'agit de lancer une réflexion quant au devenir de l'alimentation. Nous le savons tous : les cantines ne servent pas de la viande élevée venant de bons territoires. Même ici, à l'Assemblée nationale, nos collaborateurs et l'ensemble du personnel mangent de la viande qui ne provient pas du territoire français. Comment trouver le chemin qui permette aux cantines scolaires de financer des repas de qualité, de monter en gamme, de privilégier les viandes françaises ...
...menu exclusivement végétarien une fois par semaine dans la restauration collective publique et privée. Ce menu pourra être composé de protéines animales – laitages, oeufs – ou végétales – céréales, légumineuses. L'objectif de cet amendement est de répondre à l'avis du Haut Conseil de la santé publique pour réviser les repères alimentaires concernant la proportion de protéines animales dans notre alimentation. L'objectif est également que la restauration collective agisse comme un levier pour une alimentation plus durable écologiquement. Il est en outre de sensibiliser à la constitution de menus végétariens équilibrés et savoureux et, pour la restauration scolaire, d'éduquer à l'écocitoyenneté. Enfin, cette expérimentation permettra d'évaluer si, les jours où ce repas est servi, on observe moins de ...
Ce n'est pas une question d'idéologie, c'est effectivement une question de solutions alternatives et de choix. Certains de nos concitoyens, qui veulent éveiller et former leurs enfants à une alimentation de qualité, souhaitent que leur soit proposée dans les cantines, quels que soient le quartier, la ville ou le village, une alimentation qui puisse être également végétarienne. Il est de notre devoir d'accompagner leur volonté d'avoir ce choix, non de l'imposer. Ce qui leur est imposé, aujourd'hui, c'est le contraire. La loi doit fixer le cadre de cette avancée qui est nécessaire et attendue par ...
...la question du bien-être animal : au contraire, il cherche, avec Greenpeace, WWF et un certain nombre d'associations, à tracer un chemin pour l'avenir, dans une société où les éleveurs auraient leur place. Je répète notre mot d'ordre : « moins de viande mais mieux de viande ». Si nous sommes rassemblés autour du thème de l'agriculture, nous discutons aussi des conclusions des états généraux de l'alimentation et de la manière de favoriser une alimentation saine, qui provoque moins de cancers à l'avenir. En effet, on sait aujourd'hui qu'une consommation excessive de viande est un facteur d'augmentation du nombre de cancers.
Ce n'est évidemment pas le seul facteur. Je me dissocie un peu de mon camarade André Chassaigne : je pense que la liberté s'exerce toujours de manière conditionnée. L'alimentation de demain dépend de ce que nous décidons aujourd'hui. Notre alimentation est soumise à un cadre, à un certain nombre de règles qui pèsent notamment sur les cantines, puisque c'est un lieu où nous avons davantage de possibilités d'agir. Pour ma part, je bouffe de la viande, mes gamins aussi, mais je serais bien heureux qu'ils puissent découvrir, à la cantine, le goût des potimarrons et d'un tas d'...
...sieur le ministre, si vous réussissez – et je pense que vous le pouvez – à orienter l'agriculture vers une nutrition plus équilibrée en glucides, lipides et protides et à promouvoir une éducation à la nutrition qui recouvre le bien-manger, l'activité physique et l'activité culturelle, tout cela ira dans le sens d'une société qui vit mieux et, comme le disaient Richard Ramos et Marc Fesneau, d'une alimentation accessible à tous. De grâce, laissons la liberté ! Les filières végétales se développent et se structurent : c'est très bien et cela se traduit par de la diversité dans les menus. Ici même, à l'Assemblée nationale, j'ai vu, en dix ans, les menus évoluer et nous avons désormais systématiquement à la carte un plat végétarien, ce qui n'était pas le cas voilà dix ans, ni même cinq. Les choses évolue...
C'est un amendement de bon sens quand on légifère sur une alimentation saine et durable. Il vise à introduire une clause obligatoire dans les marchés publics alimentaires en restauration collective, obligeant les fournisseurs à privilégier les circuits courts et à éviter ainsi un recours excessif aux produits industriels frais ou surgelés.
Monsieur le président, monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, monsieur le président et monsieur le rapporteur de la commission des affaires économiques, madame la rapporteure pour avis de la commission du développement durable, mes chers collègues, cet article 11 vise à répondre aux attentes des citoyens en matière de qualité des produits proposés par la restauration collective publique, en améliorant leur alimentation par un renforcement des dispositions ...
...nte des Français : celle de pouvoir s'alimenter d'une manière plus saine et plus durable. Tel est l'objectif qu'il poursuit en proposant une évolution progressive des produits proposés par la restauration collective publique. Par où commencer pour faire évoluer les produits que nous consommons, sinon par la restauration collective publique ? Il est essentiel que l'amélioration de la qualité de l'alimentation bénéficie à tous, et que chacun puisse s'alimenter de manière saine, sûre et durable. La qualité des produits issus de notre agriculture est reconnue mondialement. Nous disposons de toutes les ressources nécessaires pour améliorer notre façon de nous alimenter. L'article 11 va permettre de répondre à des préoccupations écologiques et responsables qui impliquent de prendre en compte l'impact env...
Tout le monde est d'accord : nous sommes unanimement favorables à une restauration et une alimentation de qualité. Si j'ai bien compris, nous devons améliorer la qualité de la restauration collective. Et, les objectifs du Grenelle n'ayant pas été atteints, nous devons inscrire cet objectif dans la loi. Il ne faut cependant pas faire preuve d'un dogmatisme absolu. Pourquoi ne pas favoriser des produits de qualité ? Pourquoi ne pas travailler encore plus sur l'éducation des enfants, des parents, d...
Alors que nous ouvrons la discussion sur le titre II de ce texte, la question que nous devons nous poser, collectivement, est de savoir comment nous pouvons améliorer la qualité de notre alimentation. Le constat est clair : c'est celui d'une crise de confiance. Une défiance s'est installée, au fil des années, entre les Français et leur assiette, entre les citoyens et leur alimentation. Nous avons connu des crises sanitaires retentissantes – je pense en particulier à celle de la vache folle – et aussi des fraudes : lorsque j'étais ministre délégué à l'agroalimentaire, j'ai eu à traiter de l'a...
Si on commence comme cela, on laisse tomber toute une partie, la plus grande partie de ce qui fait l'alimentation quotidienne des Français. L'une de nos collègues nous disait tout à l'heure : Tous aux fourneaux ! Mettez le tablier, sortez les ustensiles, cuisinez ! Certes, si on peut, on le fait. Mais les rythmes de vie ont évolué, les comportements ont changé. Notre responsabilité de législateur est de nous adresser à l'ensemble des Français, et donc de traiter de l'ensemble de l'alimentation. C'est la ra...
...arché en France. Et nous le ferons aussi à l'exportation ! En effet, la demande qui s'exprime chez nous existe également dans d'autres pays : il s'agit d'un mouvement mondial. Il faut donc être capable d'accompagner cette évolution, de créer ce nouveau modèle de développement économique pour notre agriculture, pour notre industrie agroalimentaire et, plus généralement, pour tous les acteurs de l'alimentation en France. En tout cas, une opportunité s'offre à nous, durant les nuits et les jours que nous passer sur ce projet de loi : nous pouvons affirmer une grande vision, une vraie vision en faveur d'une politique alimentaire ambitieuse à l'échelle de notre pays. Je suis convaincu que si nous savons nous écouter les uns les autres, que si, monsieur le ministre, vous êtes prêt à être à l'écoute des p...