Interventions sur "hébergement"

4 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMickaël Nogal :

...pté en commission des affaires économiques un amendement introduisant ce nouvel article 9 bis, afin de pérenniser le dispositif créé en 2009 par la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion et qui permettait la signature de conventions temporaires avec des propriétaires de bureaux ou de logements vacants acceptant de les mettre à disposition pour servir de logements ou d'hébergements d'urgence. Je propose ici une nouvelle rédaction de l'article incluant l'ensemble des acteurs, privés, publics et associatifs. Ainsi, à Toulouse, un bailleur social a mis des logements vacants à disposition dans l'attente d'une nouvelle opération. Cela se fait aussi beaucoup avec des bureaux destinés à être démolis ou transformés à terme en logements. Ce dispositif qui n'est pas coercitif, mai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Rassurez-vous, mon cher collègue : on a déjà vu pire, mais cela mérite d'être souligné pour que nous améliorions nos méthodes de travail, puisqu'il est prévu de les revoir. Ensuite, cet article, si je le comprends bien, vise en réalité à faciliter l'organisation par les préfets – en Île-de-France, par le préfet de région – des hébergements temporaires, ainsi rendus plus réguliers. J'ai une adresse à faire au Gouvernement à ce sujet. Bien sûr, nous avons besoin d'hébergements temporaires. Et, objectivement, il y a, dans les régions qui connaissent des difficultés, des maires réticents, quand d'autres maires accompagnent volontiers le processus. Mais quelle est aujourd'hui l'attitude des préfets, particulièrement du préfet de la ré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

... maire, simplement parce qu'il hébergeait déjà et qu'on aurait pu commencer par venir le trouver. Peut-être n'êtes-vous pas au courant, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, et je peux le comprendre. Mais il faut modifier les instructions aux préfets. Si le maire ne veut pas, alors on peut passer outre ; mais si on la lui fait à l'envers a priori, cela complique les possibilités d'hébergement d'urgence de ces populations qui en ont besoin, cela ne favorise pas leur intégration et cela ne résout pas le problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Je peux comprendre la logique de l'amendement : on a besoin de loger des gens en urgence, de faire de l'hébergement social ; il faut trouver des solutions, et celle que propose notre collègue va dans le bon sens. Mais en faisant cela dans les QPV, on aggrave la ghettoïsation. C'est pourquoi, je le répète, il faut une contrepartie. Cet hébergement d'urgence, même temporaire, qui peut durer deux mois, trois mois, six mois, concerne dans certains cas des familles, comme vient de le dire notre collègue Lagarde ; ...