3 interventions trouvées.
...ur faire converger et dialoguer les équipes de soins et les acteurs de la ville, notamment les maires, au regard des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé – OMS. Il est important de souligner leur rôle en matière de prévention des expulsions locatives de ces personnes très fragiles. Nul n'ignore que, pour une personne atteinte d'une pathologie psychiatrique, être expulsée de son logement peut se traduire par un traumatisme supplémentaire. Cet amendement de bon sens, qui permet de redéfinir l'action de ces conseils locaux de santé mentale, devrait être accepté.
Les conseils locaux de santé mentale, instances de concertation instituées par le code de la santé publique, se sont révélés des outils très efficaces d'insertion des personnes fragiles du fait de leurs troubles de santé mentale. Il paraît donc pertinent de renforcer leurs compétences en ce qui concerne l'accès et le maintien dans le logement de personnes vivant avec des troubles de santé mentale, compte tenu du nombre croissant d'expulsions. Cela permettrait de mieux les prévenir et d'éviter des déboires.
Les conseils locaux de santé mentale ont déjà pour mission d' « engager des actions d'amélioration de l'accès et du maintien dans le logement », comme le précise l'instruction commune de la direction générale de la santé – DGS – et du commissariat général à l'égalité des territoires – CGET – du 30 septembre 2016. Ces amendements, qui prévoient simplement de renforcer le rôle des conseils locaux de santé mentale en la matière, manquent de portée normative. Je vous propose de les retirer. Faute de quoi, je leur donnerai un avis défavorab...