Interventions sur "pension"

19 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Elle rendra possible une vraie solidarité nationale mais aussi un meilleur équilibre entre les pensions des hommes et des femmes. Globalement, nos concitoyens rencontrés sur le terrain ne remettent pas en cause ce principe, même si certains, les plus visibles du fait de leur capacité à bloquer le pays, se battront toujours pour conserver des privilèges hérités d'un autre siècle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

La première est la suivante : renoncez-vous, oui ou non, au système par points ? Allez-vous dire clairement, encore plus clairement que vous ne venez de le faire, que, pour revaloriser les petites retraites, maintenir les pensions et ne pas augmenter les cotisations, il faut travailler plus longtemps ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

Allez-vous fixer un calendrier de sortie des régimes spéciaux ? Enfin, allez-vous sanctuariser les pensions de réversion et les droits familiaux ? Il serait en effet impardonnable de supprimer les majorations de pension et les bonifications de trimestre dont bénéficient les familles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Les professeurs et les enseignants ont massivement fait grève jeudi dernier. Aujourd'hui encore, dans une moindre mesure, certains continuent de protester contre une réforme des retraites qui leur apparaît injuste. À tort ou à raison, ils craignent une baisse des pensions que l'on estime de l'ordre de 15 à 30 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

Vous comprenez bien – et nous comprenons tous ici – leur inquiétude. Vous avez récemment rappelé avec force votre engagement à ce qu'aucune pension ne diminue. Nous en prenons acte, mais vous savez bien que le problème est plus profond. Depuis le début de la législature, le groupe du Mouvement démocrate et apparentés vous soutient dans votre travail et dans les réformes que vous menez, comme il soutient les efforts budgétaires consentis pour augmenter le traitement de nos professeurs, particulièrement faible si on le compare à celui en vigu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Les Français ont compris que, dans votre bouche, l'universalité n'est qu'un alibi. Vous faites le pari que la jalousie des Français les uns à l'égard des autres sera plus vive que leur aspiration à partir en retraite à un âge décent avec un bon niveau de pension. Demain, vous ne définirez rien d'autre que la taille du verre d'eau pour faire passer la pilule, à savoir votre système par points, avec l'objectif de ne pas accroître la part des richesses consacrée aux retraites, ce qui va faire perdre tout le monde. Tout le monde ? Non ! Pas les amis de M. Delevoye, les assureurs et les banques,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

qui d'ailleurs ne vous rendent pas service en déclarant leur flamme, à un si haut niveau de décibels, à votre réforme des retraites ! Vous êtes démasqué ! Vous voulez faire avaler au pays une réforme au service des assureurs, des banques et des fonds de pension, qui ont d'ailleurs été reçus en grande pompe à l'Élysée par M. Macron et le haut-commissaire aux retraites !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Monsieur le Premier ministre, une majorité de Français ne veulent pas de votre retraite par points, qui organise une baisse généralisée des pensions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Vous demandez toujours plus aux mêmes, à la France du travail, à celle qui se lève tôt, et c'est toujours à cette France-là que vous demandez de travailler plus et de faire des efforts ! En proposant de calculer les pensions de tous les Français sur la totalité de leur carrière au lieu des six derniers mois ou des vingt-cinq dernières années, vous demandez tout simplement aux enseignants de financer la retraite des agriculteurs, aux infirmières de financer celle des chauffeurs de poids lourds, aux ouvriers et aux cheminots de financer celle des femmes à temps partiel et bas salaire. Où est la justice ? Ce sont toujo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Monsieur le haut-commissaire aux retraites, les Français l'ignorent mais une partie de la réforme des retraites a déjà été votée : elle l'a été dans la loi PACTE, relative à la croissance et à la transformation des entreprises. Depuis un peu plus d'un mois, votre gouvernement a en effet autorisé le géant des fonds de pension américain, BlackRock, qui pèse plus 6 000 milliards d'euros, à collecter directement la retraite privée des Français. Si votre réforme va à son terme, les affaires de BlackRock vont prendre un formidable essor en France,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Plus grave, en perdant ses plus gros cotisants, notre système universel perdra chaque année environ 3 milliards d'euros de cotisations. Vous cherchez par conséquent, légitimement, à reprendre 6 milliards d'euros aux régimes spéciaux mais, en même temps, vous offrez 3 milliards aux fonds de pension.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Ils seraient tout bonnement supprimés. Qu'en est-il encore de la majoration de pension de 10 % touchée par les deux parents de trois enfants ou plus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...la prestation d'accueil du jeune enfant, sous-revalorisé les plafonds de ressources et sous-indexé les prestations familiales bien en deçà de l'inflation. Les familles subissent aussi des augmentations de tarif en crèche. Alors que les familles avec plusieurs enfants assurent la pérennité de notre système de retraite et de notre société, vous les pénalisez à tout moment. Qu'en sera-t-il enfin des pensions de réversion ? C'est un autre sujet d'inquiétude important. Au lieu d'encourager une société de plus en plus individualiste, comment comptez-vous valoriser la solidarité conjugale et familiale ? Cette réforme pourrait en être l'occasion. Ne la manquez pas !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Monsieur le Premier ministre, je voudrais proposer que nous fassions ensemble un petit calcul. Un professeur qui a travaillé durant quarante et un ans et dont la carrière a été normale touche environ 2 350 euros de pension mensuelle, calculée sur la base des six derniers mois de carrière. Comme vous proposez d'effectuer le calcul en prenant en compte la totalité de la carrière, le professeur percevrait une pension de l'ordre de 2 070 euros, ce qui représente une perte de pouvoir d'achat de 338 euros par mois. Pour un professeur passé hors classe durant sa carrière, la perte atteindrait de 730 euros par mois. Le mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Monsieur le Premier ministre, les Français ont compris, grâce à M. Fillon, que « le système par points, en réalité, ça permet une chose, qu'aucun homme politique n'avoue : ça permet de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

En effet, en passant d'un système par annuités à un système par points, l'objectif n'est plus de garantir à chacun un niveau de pension, mais de plafonner le niveau global des dépenses de retraites.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Les Français ont aussi compris que votre réforme n'a rien à voir avec l'universalisme mais, au contraire, tout à voir avec l'individualisme. Ils perçoivent bien l'incertitude que vous allez instaurer en créant des retraites aléatoires, qui seront les variables d'ajustement du système. Ils comprennent parfaitement que, pour sécuriser leur niveau de pension, ils seront incités – du moins ceux qui en auront les moyens – à se constituer un capital en dehors de notre système solidaire. Vous avez, pour ce faire, déblayé le terrain grâce à la loi Pacte – la loi relative à la croissance et la transformation des entreprises – , qui crée de nouveaux produits d'épargne retraite permettant de constituer un capital exonéré fiscalement. Vous déroulez ainsi le ...