Interventions sur "économique"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...s-je avoir confiance, monsieur le ministre d'État si, dans votre texte, vous avez oublié le principal gisement de gaz naturel de France ? Qui me dit que, s'agissant d'éléments peut-être plus précis, relatifs au gaz de mine, au gaz de houille, concernant différents gisements, différents détails techniques, vous n'avez pas oublié d'autres points, omis d'analyser de manière plus approfondie l'impact économique des mesures proposées ? Vous avez parlé de la co-construction. Elle se fait évidemment avec l'opposition. Votre prédécesseur, Mme Royal, parlait beaucoup de la co-construction ; malheureusement, en la matière, elle était croyante, mais pas pratiquante… La co-construction aurait dû débuter dès la phase d'amont de ce texte. Je vous alerte aujourd'hui, mais d'autres élus et parlementaires, de tous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...t, deuxièmement, un non-sens commercial. En effet, nous allons augmenter les importations de pétrole, par substitution à la production nationale. Notre balance commerciale et notre vulnérabilité aux changements géopolitiques dans certaines régions vont en être exacerbées – certes, seulement à hauteur de 1 %, mais c'est 1 % que nous n'aurons pas dans nos caisses. C'est, troisièmement, un non-sens économique : 5 000 personnes travaillent directement dans cette filière. Tout à l'heure, vous citiez des chiffres relatifs aux filières d'énergies vertes. Je crois que c'est une erreur de les mettre dans la balance en disant que la création de certains emplois compensera la destruction d'autres emplois. Non, ce que je propose, monsieur le ministre d'État, compte tenu du taux de chômage, c'est que l'on crée ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...reprise comme Vermilion, la France représente onze à douze ans de production, 25 % de l'activité et 90 millions de barils ; il y a un enjeu ! Quatrièmement, ce texte est un non-sens industriel. Nous sommes favorables à la fermeture des centrales à charbon car c'est la ressource dont il faut se passer en priorité si l'on cherche le meilleur ratio possible entre l'impact environnemental et le coût économique. Mais ces fermetures ont également un coût social et économique pour les territoires. Dans le même temps, on vote la loi sur la transition énergétique, avec des objectifs totalement fantasmagoriques en matière de filière nucléaire – et je sais que vous n'êtes pas loin de partager cette opinion, compte tenu de l'incertitude qui entoure le nombre des fermetures. Quoi qu'il en soit, on n'annonce pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Nous ne le pensons pas. Nous pensons en revanche que le symbole sera désastreux et contre-productif en matière environnementale, économique, industrielle, commerciale et budgétaire – car, au passage, les hydrocarbures représentent tout de même 55 millions d'euros de recettes fiscales. Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de voter cette motion de rejet préalable car, de toute évidence, l'impact de ce texte, fût-il symbolique, n'a pas été correctement anticipé par ceux qui ont tenu la plume.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...s » entre, d'un côté, les grands objectifs et les engagements internationaux de la France sur le climat, et de l'autre, leur traduction concrète dans la politique énergétique, qui passe par l'organisation de la sortie des énergies fossiles. Votre intervention a été, du début à la fin, marquée par une contradiction : si ce texte est seulement symbolique et virtuel, pourquoi parler de conséquences économiques et sociales catastrophiques ? C'est une contradiction dans votre raisonnement. Par ailleurs, une motion de rejet revient à affirmer qu'il n'y a pas lieu de débattre ou que le texte n'est pas constitutionnel. Vous auriez eu bien du mal à prouver la seconde hypothèse, puisque le Conseil d'État a clarifié la situation. Que vous pensiez qu'il n'y a pas lieu de débattre m'inquiète davantage. On peut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...mes d'accord avec les interventions de M. le ministre d'État et de certains collègues : l'urgence climatique est bien là, il s'agit d'un défi civilisationnel face au péril qui nous menace tous, et ce projet de loi peut permettre d'entamer le débat nécessaire à l'Assemblée et de prendre les mesures qui s'imposent. Nous ne pensons pas que l'enjeu climatique entre en contradiction avec la stratégie économique ; au contraire, notre stratégie industrielle doit être au service de la nécessaire transition écologique, car le changement climatique nous menace tous aujourd'hui, les récents événements dans les outre-mer et dans le monde l'ont montré. Nous avons la responsabilité de prendre cet ensemble de mesures. Nous proposons d'ailleurs une série d'amendements qui tendent à renforcer notre pouvoir d'action...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Que reprochons-nous à ce projet de loi ? Tout d'abord, d'un point de vue écologique, il est contre-productif, puisque les hydrocarbures extraits en France sont les moins polluants de tous ceux que nous utilisons. Ce sont en réalité les derniers qu'il faudrait supprimer, après tous les hydrocarbures d'importation. D'un point de vue économique, ensuite, vous prétendez développer l'emploi. Mais ce n'est pas ce projet de loi qui permettra de créer des emplois dans le domaine des énergies renouvelables : ces énergies se développeront bien indépendamment de ce texte. Ce que nous reprochons aussi aux promoteurs de ce texte, madame Batho, c'est de n'avoir réalisé aucune étude d'impact, de n'avoir aucunement anticipé les effets de l'arrêt de...