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...son pour laquelle nous nous opposons à cet article, c'est que nous craignons que les salariés ne deviennent ainsi des investisseurs dans leur propre entreprise, mais sans être intégrés pleinement aux instances de décision de celle-ci : ce serait les placer dans la position du hamster dans une roue. Ce mécanisme fait courir aux salariés le risque de tout perdre d'un seul coup : leur emploi et leur épargne. C'est, à nos yeux, une grande illusion que vous leur proposez.
...eut prendre trois formes : l'attribution gratuite d'actions, l'attribution de stock-options ou la possibilité de bénéficier d'un d'accord d'intéressement ou de participation dérogatoire. Cet amendement permet de considérer qu'un versement unilatéral de l'employeur constitue un quatrième cas d'avantage collectif. Une telle disposition me paraîtrait tout à fait favorable à l'abondement des plans d'épargne salariale.
C'est un débat que nous avons eu en première lecture. L'alinéa que vous proposez de modifier permet l'abondement unilatéral de l'employeur sur les plans d'épargne d'entreprise – PEE – lorsque ces derniers investissent dans des titres de l'entreprise. Cela peut être le cas dans une société ou dans n'importe quelle société qui lui est liée, notamment ses filiales. Je ne comprends pas pourquoi, lorsque le dirigeant d'une filiale envisage de mener une telle politique, favorable à l'actionnariat salarié, cette même politique devrait être appliquée aussi dans l...
Cet article vise à stimuler l'actionnariat salarié dans les entreprises privées, actionnariat qui se matérialise lui-même par une participation directe des salariés au capital de l'entreprise ou par la détention de parts de fonds d'actionnariat salarié, via un plan d'épargne entreprise. Il s'attache à encourager le développement de l'actionnariat salarié, en assouplissant les modalités d'offre d'actions au salarié et en permettant l'abondement unilatéral de l'employeur sur les fonds d'actionnariat salarié. Par un effet d'entraînement, il incite donc la société à être guidée non plus par une seule raison d'avoir mais également par une raison d'être, forme de doute ex...
...vons déjà dit. Deuxièmement, nous comprenons le principe qui consiste à faire en sorte que le salarié laisse une part de ses revenus dans l'entreprise. Cela risque cependant de faire d'eux des investisseurs de l'entreprise, mais qui ne sont pas intégrés pleinement aux instances de décision. Il y a là une forme d'illusion. Les salariés courent un risque maximal, la perte de leur emploi et de leur épargne en cas de problème de l'entreprise. Cela instaure aussi une forme de servitude cachée. Au contraire, le capital humain qu'ils investissent par leur travail dans l'entreprise devrait leur donner droit, sans avoir besoin d'être rémunéré par des actions, à des pouvoirs sur la gestion de l'entreprise. Nous pensons qu'il faut aller dans cette direction. Par ailleurs, il existe un autre modèle : celui...