22 interventions trouvées.
...és qu'elle a remplacés. Par ailleurs, lorsque nous entendons que, dans ce budget, nous opposerions les Français les uns aux autres, nous répondons avec beaucoup de fermeté que chacun trouve son compte dans un budget dédié au travail comme dans un budget qui finance tous les territoires. En effet, des entreprises qui créent de l'emploi durable en France sont la meilleure garantie du retour de la croissance et du maintien de notre système de protection sociale. Des emplois au sein de nos entreprises sont la meilleure garantie de pouvoir investir suffisamment dans ce qui profite à tous : 400 millions d'euros dans notre système de santé, 1,7 milliard dans nos armées et 700 millions pour la police et la justice. C'est aussi la garantie d'un vrai soutien à la ruralité et aux territoires éloignés des gr...
...crédibilité collective n'est pas une question de mots mais, avant tout, de résultats. 2017, 2018, 2019 : ce sont trois années successives où le déficit est inférieur à 3 %, ce qui n'était pas arrivé depuis l'an 2000 ; trois années successives où la dépense publique croît de moins de 1 % par an en volume, ce qui n'était tout simplement jamais arrivé ; trois années successives au-dessus de 1,5 % de croissance, ce qui n'était pas non plus arrivé depuis une décennie. Pour en revenir à Marcel Proust, il est vrai qu'« il n'y a pas de réussite facile ».
...urage et détermination trois objectifs prioritaires. Tout d'abord, diminuer l'excès de dépenses et le gaspillage d'argent public pour réduire vraiment notre déficit et notre dette en faisant preuve de responsabilité vis-à-vis de nos concitoyens et des générations à venir. Ensuite, baisser durablement la fiscalité qui pèse sur les Français afin de leur redonner du pouvoir d'achat au profit d'une croissance solide. Enfin, améliorer et moderniser nos services publics pour une meilleure équité sociale et territoriale. J'aurais aimé trouver dans ce deuxième budget du « nouveau monde » au moins quelques prémices de décisions allant dans ce sens, après une première année décevante à bien des égards, notamment en matière de pouvoir d'achat. Malheureusement, il n'y a rien – pas même le début d'une décisi...
... vingtaine de milliards. Excusez du peu ! Double dépense, et non des moindres ! Au total, ce projet de loi de finances ne fera qu'accentuer les fractures sociales et territoriales créées par le PLF pour 2018. Pourtant, compte tenu de la souffrance des populations fragiles et des territoires affaiblis, compte tenu de l'effondrement de la consommation au premier semestre 2018 et des chiffres de la croissance, nous aurions pu espérer que la politique du ruissellement que vous chérissez tant soit remise en question. Mon groupe et moi avons la faiblesse de penser que l'économie doit marcher sur ses deux jambes : d'une part, soutenir nos entreprises dans un contexte économique international extrêmement concurrentiel ; d'autre part, soutenir le pouvoir d'achat en vue d'une relance par la consommation. C'...
...e génèrent pas, à leur tour, d'importants frais de fonctionnement importants. Et si le PLF pour 2019 ne comporte pas de bouleversement majeur pour les collectivités territoriales, leur environnement financier leur laisse une marge de manoeuvre plus que contrainte, le tout sur fond d'incertitudes liées à la future réforme de la fiscalité locale. Enfin, votre budget a été bâti sur une hypothèse de croissance de 1,7 % l'an prochain et d'inflation de 1,6 % en 2018 et 1,3 % en 2019, des hypothèses jugées « plausibles » par le Haut Conseil des finances publiques dans l'avis qu'il a rendu sur le projet de loi de finances. Selon vos chiffres, le déficit du budget de l'État devrait atteindre 98,7 milliards d'euros l'an prochain – une hausse plus que sensible par rapport à 2018. D'après Bercy, cette évoluti...
...té sociale. En 2019, le montant des économies reste très insuffisant et la réduction des déficits publics, notamment du déficit structurel, est très faible et en contradiction avec nos engagements européens. Votre cadrage macro-économique n'est pas déraisonnable à l'heure où nous parlons, comme le confirme, dans son avis, le Haut Conseil des finances publiques : vous avez choisi une hypothèse de croissance de 1,7 %, comme en 2018, et une hypothèse d'inflation de 1,3 % en 2019, contre 1,6 % en 2018. Le problème est que vous laissez peu de marge de manoeuvre dans l'hypothèse d'un ralentissement plus important de la croissance, alors que le contexte mondial est de plus en plus incertain. En effet, les nuages s'amoncellent, qu'il s'agisse du prix du baril de pétrole, des taux d'intérêt ou la démultilat...
...n volume et de 1,7 % en valeur pour l'année 2019. En réalité, il est prévu dans le projet de loi de finances une augmentation de cette dépense de 0,6 % en volume hors crédits d'impôt, après 0,7 % en 2018 – et non pas 0 % comme vous l'indiquez dans les documents budgétaires, puisque vous avez retenu l'indice des prix à la consommation et non l'indice des prix à la production. En valeur, le taux de croissance de la dépense publique s'établirait à 1,4 % en 2019, au lieu de 1,8 % en 2018. Entre les prévisions de juillet et celles de septembre, l'écart est de près de 5 milliards d'euros ! Faut-il rappeler que la France est, en 2017 et 2018, le pays qui atteint le plus haut niveau de dépenses publiques au sein de l'Union européenne ? Pour 2017, celles-ci atteignent 56,5 % du PIB contre 45,8 % pour la moy...
...l'État. Vous faisiez partie de la précédente majorité, monsieur le secrétaire d'Etat. Vous savez donc bien que le gouvernement de l'époque, que nous soutenions, a commis l'erreur de manquer les deux premières années de la politique du logement. Nous avons eu beau rattraper cette erreur par la suite en relançant la politique du logement, c'était trop tard, et nous avons ainsi perdu deux points de croissance sur l'ensemble du mandat. Vous commettez la même erreur. En privant les Français des logements auxquels ils ont droit, en réduisant les recettes de l'État et en brisant une dynamique positive, vous cassez une machine qui fonctionne. Vous serez obligé, en 2019 ou en 2020, de la relancer au moyen d'avantages fiscaux, mais il sera trop tard. Il vous manquera à vous aussi, à la fin du mandat, les de...
... une politique de finances publiques en marche arrière toute ! Faute de réforme structurelle, on se contente d'ajustements budgétaires cosmétiques. On prend dans la poche de Paul pour contenter Jacques. On vante une augmentation de 6 milliards d'euros du pouvoir d'achat alors que celui-ci a baissé de 4,5 milliards l'année dernière. Nous attendions un souffle réformateur surfant sur la vague de la croissance mondiale, mais le Gouvernement est resté à quai, manquant ainsi l'opportunité d'un cycle économique plus que favorable.
...arties que ce soit en termes d'emplois ou d'investissements. Pourtant, bizarrement, le pouvoir d'achat a baissé de 0,6 % depuis le début de l'année 2018, soit la plus forte baisse depuis 2012. Le taux d'épargne des ménages augmente de 0,6 point au quatrième trimestre 2017, tandis que la consommation des ménages baisse de 0,39 point au premier trimestre 2018. Je suis allée regarder du côté de la croissance et du taux de chômage, pensant y constater les bénéfices de votre politique, mais, je l'ai déjà dit, les chiffres sont têtus. Notre croissance, estimée à environ 1,8 %, est plus faible que celle de la zone euro. En France, elle a progressé de 0,3 % alors que la croissance de la zone euro hors France est de + 0,9 point au premier semestre 2018 – 70 % de cet écart s'explique par la baisse du pouvoi...
...annoncées et des ambitions que nous défendons depuis plus d'un an en matière environnementale : la poursuite de la mise en oeuvre du plan climat, la présentation par le Premier ministre de la feuille de route de l'économie circulaire, qui vise à rompre avec le modèle de l'économie linéaire, à transformer notre industrie et à développer des emplois non délocalisables, le projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises – PACTE – , qui modifie l'objet social des entreprises pour que celles-ci tiennent compte des enjeux sociaux et environnementaux, enfin l'amplification des investissements privés dans la transition écologique, en favorisant la finance verte, car nous pensons que l'effort doit venir de l'État et du privé oeuvrant main dans la main. En matière d'environnement, ...
... des États et se montre ambitieuse, ne la soutenez-vous pas ? Dans ce budget comme dans celui de l'année dernière, nous mobilisons le levier de la fiscalité environnementale et celui de la dépense publique en faveur de l'environnement. Nous facilitons le passage des collectivités à la tarification incitative, en vue d'atteindre les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique et pour la croissance verte : 15 millions de ménages devraient relever de cette tarification en 2020 et 25 millions en 2025, alors qu'elle n'en concerne aujourd'hui que 5 millions.
...s de vraies formations, conduisant à des emplois durables ; avec une forte hausse de la prime d'activité, qui garantit le maintien et la fierté dans l'emploi ; avec l'investissement de 1 milliard d'euros dans la transition écologique de nos transports ; avec le financement de 130 000 logements par an pour les jeunes et les plus précaires. Il s'agit enfin de partager la valeur et les fruits de la croissance et de protéger nos concitoyens les plus fragiles : c'est l'objectif du projet de loi PACTE. C'est aussi le but de la forte augmentation de l'allocation aux adultes handicapés – 40 euros de plus par mois dès novembre 2019, après une hausse de 50 euros par mois l'an dernier – et du minimum vieillesse – 30 euros de plus en janvier, après une hausse de 35 euros en mai dernier. Pour finir, le rôle de...
...d'autre que laisser augmenter les émissions de gaz à effet de serre. C'est préférer défendre des gaspillages d'énergies polluantes, plutôt que s'orienter vers une économie utilisant une énergie non polluante. C'est vouloir faire de la politique à la petite semaine, plutôt que s'attaquer au problème de fond : la dépendance aux hydrocarbures de notre économie, de notre société et de notre modèle de croissance.
Dix-huit mois après l'élection présidentielle, le deuxième budget qui nous est présenté témoigne de l'échec sans appel de la politique économique de la majorité. En dépit de la croissance favorable des débuts du quinquennat, le Gouvernement s'est refusé à conduire les nécessaires réductions de dépenses publiques tout en augmentant la pression fiscale, qui écrase aujourd'hui les ménages. J'ai entendu, à l'ouverture de la séance, M. le ministre Bruno Le Maire indiquer que des dispositifs seraient mis en place à ce sujet d'ici la fin du mandat, mais nous en sommes déjà au deuxième bu...
Nous devrions nous mobiliser pour en sortir : c'est une question de souveraineté et d'indépendance. Les modèles qu'ont présentés les deux lauréats du prix Nobel d'économie cette année montrent bien qu'il ne faut pas attendre pour infléchir le marché. La responsabilité, c'est intervenir sur l'innovation et les nouvelles ressources, qui sont notre croissance de demain. Nous n'occultons pas pour autant l'impact de cette fiscalité sur le pouvoir d'achat des ménages les plus fragiles et les plus exposés. Au contraire, nous l'affrontons, en renforçant les mesures d'accompagnement qui fonctionnent, comme la prime à la conversion, le chèque énergie et le soutien des dispositifs de lutte contre la précarité énergétique. Je ne peux qu'inviter à renoncer au...
Pourtant, vous savez que pour diminuer les prélèvements obligatoires sociaux et fiscaux, il nous faut diminuer la dépense publique. Vous ne le faites pas. C'est pourquoi nous vous proposerons 20 milliards d'économies sur l'année. Et pour relancer la croissance, il faudrait, comme Les Républicains le proposeront, soutenir la compétitivité de nos entreprises en agissant sur la trajectoire de l'impôt sur les sociétés, en diminuant la CVAE, en supprimant progressivement les taxes de production, en défiscalisant les heures supplémentaires et en allégeant les charges sur les salaires jusqu'à 3,5 SMIC. Là encore, vous n'agissez pas en ce sens. Enfin, il faudr...
... à embaucher et que l'ensemble des Français puissent accéder à un emploi. C'est pourquoi nous investissons 1,2 milliard d'euros supplémentaires dans l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche, et 2,5 milliards d'euros supplémentaires dans la formation des chômeurs et des jeunes. Ces investissements sont le volet financier des mesures que nous avons prises par ailleurs pour relancer la croissance et créer de l'emploi – je pense notamment aux ordonnances sur le travail, à la loi sur la formation professionnelle et à la loi PACTE. Ce texte est aussi un texte de renforcement de nos institutions : il met l'accent sur les budgets régaliens – défense, police et justice. Nous démontrons ainsi l'importance que nous accordons à la sécurité de nos concitoyens. Un mot enfin de la transition écolog...
..., nous ne pouvons plus attendre. Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur les périls immenses que fait peser le changement climatique sur notre société, sur notre mode de vie. Nous ne pouvons plus nous résigner à abîmer la biodiversité d'une planète que nous empruntons aux générations à venir. Nous ne pouvons plus rester sourds aux appels incessants à un infléchissement profond de notre modèle de croissance. Ce nouveau modèle de croissance de la France a vocation à essaimer, à servir de référence et d'exemple au reste du monde. Mais notre capacité à imposer nos choix et nos valeurs, à influencer la marche du monde, tient évidemment à la puissance de notre économie, à la vivacité de nos entreprises. Et comme en écho aux chants des cortèges de la Marche pour le climat qui ont résonné samedi dernier ...
...lomérat de mesurettes sans fil conducteur, un message brouillé, à l'image de la politique que vous menez. Vous n'êtes pourtant pas sans savoir qu'une fois encore, tous les indicateurs pour 2019 sont mauvais, et qu'au niveau européen la France se distingue par la médiocrité de ses résultats. À la fin de l'été, contraint par la réalité qui s'imposait à lui, le Gouvernement a ramené sa prévision de croissance pour 2018 de 1,9 % à 1,7 %, ce qui l'a amené en conséquence à dégrader ses prévisions de déficits pour 2018, qui passent de 2,3 % à 2,6 % du PIB. Très concrètement, le déficit public ne diminuerait donc quasiment pas en 2018 : il se dégraderait même en 2019, pour la première fois depuis 2009, année d'un tout autre contexte économique. C'est, très concrètement, un bien triste record, monsieur le ...