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...millions d'euros, mais je pourrais donner d'autres exemples, comme les 64,2 millions d'euros consacrés à la construction d'une nouvelle caserne à Laval – le député de la circonscription doit s'en réjouir – ou les 65 millions d'euros destinés à l'acquisition de 2 800 véhicules légers par la DGGN – direction générale de la gendarmerie nationale. Enfin, je rappelle que la stratégie de recentrage des policiers et des gendarmes sur leur coeur de métier – monsieur Potier, vous devriez m'écouter, car je vous apporte des éléments de réponse – via la réduction des tâches indues, a pour effet de renforcer le caractère opérationnel des postes. Ces amendements n'ont pas été examinés par la commission, mais à titre personnel, Romain Grau et moi-même y donnons un avis défavorable.
...ême sens que ceux de M. Habib : ils avaient pour objet, pour le premier, la création de 1 000 emplois dans la police, et, pour le second, la création de 1 000 emplois dans la gendarmerie. Le Gouvernement avait promis – et nous soutenions bien évidemment cet engagement – de créer 10 000 emplois sur la durée du quinquennat. Vous avez évoqué, monsieur le ministre, le chiffre de 1 802 recrutements de policiers. Compte tenu de l'urgence, nous considérons que c'est insuffisant. Nous avions, dans ces deux amendements – qui ne seront malheureusement pas débattus, mais qui sont présentés par M. Habib – , fléché 64 millions d'euros vers le programme 176 « Police nationale », et notamment l'action 02 « Sécurité et paix publiques ». Nous avions compensé cette dépense par un prélèvement d'un montant équivalent...
Ces deux amendements de notre collègue David Habib permettent de souligner qu'on n'arrivera pas à recruter 10 000 policiers et gendarmes d'ici la fin du quinquennat, en tout cas pas si on poursuit à ce rythme. Je me suis époumoné à un certain nombre de reprises – parce que le message ne passait pas – pour dire qu'il fallait construire des écoles de police. De fait, vous avez beau retourner le problème dans tous les sens, il n'y a pas assez de places dans les écoles. La formation dans les écoles de police est déjà lim...
...tre, d'un nombre important d'hommes et de femmes qui quadrillent l'espace, préviennent et enquêtent – améliorant ainsi notre qualité de vie et notre sentiment de sécurité, mais, surtout, allégeant le budget de la justice en aval. Nous avons trop peu insisté sur le rôle de prévention de la puissance publique. Y aurait-il un indicateur montrant que la prévention, en amont, la création d'un poste de policier ou de gendarme, contribue à désengorger un peu les prisons et les services de la justice ? J'aimerais que l'on puisse envisager cette approche à l'occasion de projections budgétaires pluriannuelles.
...upérieur de 36 % à la moyenne nationale. Les conditions de travail de nos forces de l'ordre ne permettent pas à ces hommes et à ces femmes, qui se dépensent sans compter pour nous protéger, de travailler dans de bonnes conditions. En effet, les locaux de la police sont vétustes, indignes de l'accueil du public, et certains commissariats sont même insalubres et envahis de nuisibles. Alors que nos policiers et gendarmes font face à une menace terroriste importante et à une crise migratoire majeure, ils travaillent dans des conditions inacceptables. De nombreux policiers nous font part de la vétusté de leurs véhicules. Ce manque de moyens met en péril le bon fonctionnement du service public de la sécurité. La République a besoin de ses forces de sécurité intérieure, et il convient donc de prendre da...
..., pour certains d'entre eux, électriques, et vous allez nous donner de grandes nouvelles ce soir. J'ose espérer que la transition énergétique, la défense de l'environnement et le maintien de l'écosystème qui permet la vie humaine sont pour vous une boussole, qui oriente vos pas chaque matin dès le réveil. Il faut laisser à nos enfants et à nos petits-enfants une planète vivable, dans laquelle les policiers ne suffoquent pas à cause des gaz d'échappement de leurs véhicules.
Il porte sur un sujet tout différent. Au mois d'août 2017, l'Union des policiers nationaux indépendants lançait un concours de photographie visant à dénoncer l'état déplorable de certains locaux où travaillent nos policiers. Cette démarche légère, plus ou moins humoristique, soulève un problème bien réel. Présence de blattes et de cafards, peinture écaillée en raison de fuites d'eau, sanitaires insalubres, installations électriques plus ou moins aux normes, et j'en passe : ...
C'est ce que je disais : des travaux devraient commencer en 2019. Nous les attendions depuis plus de dix ans, mais c'est en effet une bonne chose. Nous nous sommes suffisamment bagarrés pour les obtenir ! Dans ces conditions, on comprend mieux la profonde lassitude des policiers et le sentiment d'impunité des délinquants. Délaisser ainsi les conditions de travail de la police est un signal fort envoyé par l'État aux Français. Si l'État lui-même ne respecte pas ses policiers en leur assurant un cadre de travail décent, pourquoi nos concitoyens les respecteraient-ils ? C'est une question de volonté politique.
J'ai le sentiment que ce débat est un peu irréel et complètement déconnecté de la réalité que vivent quotidiennement nos policiers et nos gendarmes. Nous portons tous une part de responsabilité.
Je ne m'en exonère pas. Nous avions jadis la majorité parlementaire. La situation actuelle est très préoccupante. Je pense notamment aux violences auxquelles sont confrontés chaque jour les policiers et les gendarmes. Chaque jour, quatorze policiers et gendarmes sont blessés dans le cadre de leur service. Tous vivent des situations de vétusté indignes que plusieurs d'entre nous, sur tous les bancs, dénoncent. On a pourtant l'impression que l'on applique des cautères sur une jambe de bois. Vous pouvez bien arguer d'une augmentation de 2 ou 3 % : les réserves de précaution l'effaceront. Tout ...
… nous avait alors indiqué que mon département était petit, et que les gendarmes et les policiers trouveraient bien à se débrouiller. Je vous renvoie au Journal officiel de l'an dernier. Une année s'est écoulée, et que s'est-il passé ? Les crédits pour le carburant étaient insuffisants ; car, vous le savez bien, même dans les petits départements, il y a de longues distances à parcourir. Qu'ont dû faire les gendarmes et les policiers ? En raison de la hausse du prix du carburant, nos forces ...
...es véhicules, du fait du non-renouvellement de la flotte. Les voitures, trop vieilles, ont 200 000, parfois 300 000 kilomètres au compteur. Quelquefois en panne, ces véhicules peuvent avoir les sièges défoncés, calés par des dossiers administratifs. Les carrosseries et les volants sont réparés avec du ruban adhésif. On croit rêver. Ces éléments mettent à mal le travail de la police. Comment les policiers pourraient-ils intervenir efficacement dans de telles conditions ? Comme je le disais, je me suis rendue hier à Marcillac – j'y ai aperçu M. Démoulin, qui pourra confirmer mes propos. Monsieur le ministre, vous avez dit tout à l'heure que vous faisiez une entière confiance aux services qui choisissent les véhicules de la police. Peut-être devraient-ils consulter les policiers qui utiliseront le...
...spécial, j'appelle votre attention sur les modèles de véhicules. Sur le terrain, les personnels demandent que deux critères soient vérifiés. Il s'agit d'abord de la puissance des véhicules. On conçoit aisément que, pour poursuivre des délinquants, des véhicules suffisamment puissants soient nécessaires. Deuxièmement, il faut que les modèles choisis soient adaptés aux nouveaux équipements que les policiers et les gendarmes utilisent pour leur protection personnelle. Comme d'autres députés, je suppose, j'ai vu dans certains commissariats des véhicules qui ne sont manifestement pas adaptés à recevoir des gilets ou des boucliers, et qui nécessitent de bouger les sièges ou de déplacer des éléments dans le coffre. Cela n'est pas envisageable. Au-delà des attributions budgétaires, il convient donc cert...