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Vous avez publié le Livret du pouvoir d'achat, mais en ne prenant en considération que les baisses d'impôts. Et les hausses, messieurs les ministres ?
... qui a quand même conservé une certaine honnêteté intellectuelle, se ravise un peu plus loin, mais en prenant mille pincettes. Cela donne ceci : « Toutefois, à titre illustratif, le graphique 3 présente l'effet de ces mesures sur le pouvoir d'achat. » Nous y voilà ! On a donc un deuxième graphique, qui montre que la fiscalité écologique représentera pour les 20 % des Français les moins riches une baisse de pouvoir d'achat équivalente au gain de pouvoir d'achat qu'ils espèrent faire via la suppression de la taxe d'habitation. Comme on dit en mathématiques : CQFD – ce qu'il fallait démontrer. Je remercie la direction du trésor de ne pas être tombée dans la facilité et la fainéantise. Nous aussi avons fait le calcul. Prenons l'exemple d'un ménage qui comprend deux adultes et deux enfants, roule au...
Autres inégalités, que vous revendiquez : celles liées à l'âge. Vous augmentez la CSG, pour 8 millions de retraités. Certains bénéficieront d'une baisse de la taxe d'habitation,
Je vous invite à décrocher votre téléphone, messieurs les ministres ! Pour les régions : des promesses non tenues ; il manque 600 millions d'euros. Pour les départements : pas de reconduction du fonds de 50 millions d'euros destiné à accompagner ceux qui sont en difficulté. Pour les communes et les groupements de communes : contrairement à ce que vous dites, le soutien à l'investissement baissera. Il était de 1,816 milliard d'euros en 2017 ; il sera de 1,665 milliard d'euros en 2018 : il s'agit bel et bien d'une baisse.
...t de ces revenus, alors il faut conserver l'impôt sur la fortune, certains mécanismes permettant d'en exonérer des contribuables par le biais du « Madelin », et, le cas échéant, élargir son assiette. Ce n'est pas le choix que vous avez fait. La démonstration très éclairante de Valérie Rabault permet d'envisager les choses différemment, et de découvrir qu'en réalité, c'est l'investissement qui va baisser : les plus fortunés d'entre nos concitoyens ne se jetteront pas sur les placements à risque, mais, tout au contraire, sur les placements qui leur garantiront la sécurité et le confort qu'ils ont toujours cherchés. Vous nous avez donné, monsieur le ministre, les chiffres relatifs aux 1 000 contribuables les plus aisés ; nous aurions aimé que vous alliez plus loin en nous précisant que les gains ...
...ocales contribueront pour un quart à la réduction du déficit public en dégageant un excédent, encore jamais réalisé, de 0,8 point de PIB en 2022. Or, pour atteindre un tel résultat, les dépenses en volume de ces administrations devront diminuer de 0,3 % en moyenne, ce qui n'est quasiment jamais arrivé, exception faite des années 1997 et 2010. Au cours des meilleures années, entre 1997 et 2002, la baisse des dépenses en volume n'a atteint que 0,2 % en moyenne. Or vous prévoyez 0,3. Nous sommes d'autant plus circonspects que vous doublez ces prévisions d'un projet de contractualisation sans expliquer si vous contractualiserez par collectivité ou par type de collectivités et alors même que, lors de la négociation, de nombreuses problématiques surgiront. Chaque collectivité invoquera son taux de ch...
Quant à la fiscalité environnementale, qui augmentera durant les prochaines années de 600 euros, c'est de l'écologie punitive. Voilà pourquoi nous resterons fidèles à notre programme de droite : une baisse de la CSG et la suppression totale de l'ISF, comme vous vous y étiez engagé, monsieur le ministre.