Interventions sur "europe"

18 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...s que l'Union européenne serait une instance indéterminée, située très loin au-dessus de nous, et qui nous imposerait unilatéralement des règles. Je vous rappelle que l'Union européenne est dotée d'un Parlement démocratiquement élu, et que les membres de la Commission européenne sont nommés par des gouvernements reposant eux-mêmes sur une légitimité démocratique. Il faut arrêter de parler de « l'Europe » comme de « la finance » – comme disait le président Hollande : « Mon ennemi, c'est la finance » – ou du « grand capital ». C'est qui, le « grand capital » ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

L'extrême-droite ne cesse de prétendre que l'Europe est une chose qui nous échappe, placée très loin au-dessus de nos têtes. Nous qui sommes profondément européens, nous en avons assez d'entendre des contrevérités comme celle-ci. Lisez donc les traités qui régissent l'Union européenne : vous apprendrez qu'elle est démocratique ! Elle l'est peut-être insuffisamment, mais son Parlement et sa Commission reposent sur une légitimité démocratique. En o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard :

Je voudrais revenir sur les propos tenus par M. de Courson. Tout d'abord, je suis d'accord avec lui sur un point : l'Europe n'est pas une abstraction, un corps flottant dans l'éther ; il y a des commissaires européens qui prennent des décisions contraignantes pour les pays. La preuve a été fournie au moment de l'affaire grecque, lorsque M. Juncker a dit qu'il n'y avait pas d'autre solution, pour la Grèce, que de se soumettre aux décisions de l'Union européenne. Si cela, ce n'est pas une dictature cherchant à imposer l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...C'est en empêchant le débat d'avoir lieu dans ce pays sur la maîtrise de nos choix économiques que vous minez chez nos concitoyens le sentiment de l'internationalisme. Pour terminer, je rappelle que le seul moment où il y a eu, dans ce pays, un débat fertile sur l'Union européenne, ayant mobilisé beaucoup de nos concitoyens, c'était en 2005, à propos du traité établissant une constitution pour l'Europe. Or c'est le non qui l'a emporté ! Nicolas Sarkozy avait indiqué qu'il tiendrait compte de ce résultat, mais une fois élu il n'en fit rien : le même traité fut imposé aux Français. De même François Hollande a dit qu'il renégocierait le traité Sarkozy-Merkel, mais il ne l'a pas fait. Ce que je vous dis là, mes chers collègues, c'est la réalité. Vous pouvez toujours nier tout cela, vous pouvez con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ident que les dépenses de santé baissent… Oui, nous avons de bons résultats comptables, mais les Français en sont-ils heureux pour autant ? Deuxièmement, s'agissant du contexte, il faut bien voir que même si dans cet hémicycle les critiques à l'encontre de l'Union européenne sont peut-être minoritaires – qu'elles émanent des anti-européens ou des eurosceptiques, sachant que l'on peut être pour l'Europe des nations et critique vis-à-vis de l'Union européenne – , la dernière élection présidentielle devrait tout de même nous pousser collectivement à réfléchir au vu des résultats du premier tour. Derrière les défenseurs du mécanisme actuel se trouvent des gens qui prêchent pour un peuple européen et des listes transpartisanes. Que les choses soient claires : autant on peut être à la fois européen e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivia Gregoire :

Vous venez de dire tout simplement que vous souhaitiez être partie prenante dans ce débat pour critiquer l'Europe. Vous rejoignez ainsi l'extrême gauche et l'extrême droite, monsieur Aubert, et j'en suis ravie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivia Gregoire :

Je suis ravie de voir que vous convergez tous vers une nécessité absolue d'Europe ! Ce qui me choque dans tous ces discours, c'est que l'Europe que vous critiquez – M. Aubert invoque l'Europe des nations, qui fait penser à la SDN de 1919 – n'est pas celle que nous essayons de construire. Nous, c'est une Europe de l'emploi, une Europe sociale, une Europe de demain. Et ce n'est pas du pipeau, en dépit de ce qu'indiquent vos mimiques, d'ailleurs un peu déplacées !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

… l'Europe l'en empêche-t-elle ? Pas du tout. L'empêche-t-elle de faire des coupes, comme cela va être le cas, sur les crédits en faveur du logement social ? Pas du tout.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

...es ici, pas au niveau communautaire. Et que l'on ne me parle pas de réformes structurelles : nous avons la possibilité de faire des arbitrages qui sont largement politiques. Je ne suis pas d'accord, et vous non plus, monsieur Corbière, avec la suppression de l'ISF, ni avec le rabot sur les allocations logement, ni avec les coupes sur le logement social, y compris sur l'APL, mais je constate que l'Europe n'empêche pas le groupe majoritaire de le faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Je crois donc que notre assemblée conserve sa souveraineté budgétaire, que l'Europe ne l'empêche pas de mettre en place et de mener la politique que sa majorité souhaite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Il est si facile de tout rejeter sur l'Europe, de la rendre responsable de tout ce qui va mal en France. L'Europe, c'est une inspiration démocratique. L'Europe, c'est la volonté de Schumann et de Monnet, celle des peuples européens. Et n'oublions pas qu'elle a été construite sur le triptyque « paix, pain et liberté », …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Imaginons un seul instant ce qu'il se passerait si toutes les règles budgétaires instituées au niveau européen sautaient… La vérité, c'est que la France est aujourd'hui en procédure de déficit public excessif et que seule la souveraineté budgétaire permet de préserver la souveraineté nationale et de renforcer la crédibilité de la France en Europe, et non l'inverse.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

En réalité, la France, impuissante à maîtriser l'augmentation de son budget, a donné à l'Europe la possibilité d'incarner la sagesse budgétaire. Aujourd'hui, ce même budget prévoit de rester sous la barre des 3 % : nous sommes donc responsables, et c'est peut-être une bonne chose.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

Je pense également à l'avenir de l'Europe, à Jean Monnet et à Maurice Schumann qui avaient une grande vision de cette Europe : je leur dois mon engagement en politique. Le Gouvernement, de par sa saine gestion, et parce qu'il réduit le déficit, redonne à la France sa crédibilité en Europe et dans le monde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Comme le groupe Les Constructifs l'a fait en commission des finances, je soutiens cet amendement. Cela a été rappelé, nous avons une responsabilité vis-à-vis de l'Europe, ce qui doit nous conduire à sortir de la procédure pour déficit excessif en affichant un déficit inférieur à 3 % du PIB. Mais la réalité, c'est qu'en matière d'opérations extérieures, et depuis de longues années, la France supporte 90 % de l'effort. L'année dernière, cela nous a coûté plus de 1 milliard d'euros, et nous savons d'ores et déjà que les 650 millions d'euros de crédits inscrits dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Cet amendement permet donc de dire à cette Europe qui en appelle à notre responsabilité en matière de déficit que la France ne peut pas porter seule l'effort de protection et de sécurité dont bénéficient aussi les autres peuples européens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Je rappelle à Éric Alauzet qu'il s'agit de circonstances exceptionnelles. Bien qu'il était à l'époque membre de la commission des finances, il a certainement oublié l'audition de Jean-Yves Le Drian, tenue au moment où il faisait le tour des capitales européennes pour obtenir des financements. Le jour où l'Europe de la défense, que nous appelons de nos voeux, deviendra réalité, le problème sera réglé.