Interventions sur "union"

14 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

C'est simple : cet article est un article de soumission à la coercition de Bruxelles. Il définit la procédure à suivre si la trajectoire du solde structurel présente un écart important avec les exigences imposées par l'Union européenne. C'est une remise en cause – que nous dénonçons depuis longtemps – de la souveraineté du Parlement, dont les membres devraient rester libres d'élaborer les budgets qu'ils pensent les plus conformes au bien du pays. Nous nous opposerons donc à cet article, tout comme nous nous opposons à la cohérence austéritaire et libérale de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Monsieur Coquerel, il y a quelque chose d'insupportable dans votre discours : vous voulez faire croire aux gens que l'Union européenne serait une instance indéterminée, située très loin au-dessus de nous, et qui nous imposerait unilatéralement des règles. Je vous rappelle que l'Union européenne est dotée d'un Parlement démocratiquement élu, et que les membres de la Commission européenne sont nommés par des gouvernements reposant eux-mêmes sur une légitimité démocratique. Il faut arrêter de parler de « l'Europe » comm...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

L'extrême-droite ne cesse de prétendre que l'Europe est une chose qui nous échappe, placée très loin au-dessus de nos têtes. Nous qui sommes profondément européens, nous en avons assez d'entendre des contrevérités comme celle-ci. Lisez donc les traités qui régissent l'Union européenne : vous apprendrez qu'elle est démocratique ! Elle l'est peut-être insuffisamment, mais son Parlement et sa Commission reposent sur une légitimité démocratique. En outre, vous semblez oublier une institution très importante : le Conseil de l'Union européenne – parfois appelé Conseil des ministres de l'Union européenne. Tous les actes importants de l'Union, tels que les directives, pass...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Vous pouvez toujours estimer que les représentants des gouvernements au Conseil de l'Union européenne ne sont pas représentatifs, mais vous n'enlèverez rien au fait que ce sont les différents États-nations qui ont décidé conjointement, tous ensemble, qu'il fallait mettre un terme à quarante années d'endettement cumulatif. La France l'a décidé, aussi bien que l'Allemagne. Les membres de la Commission européenne répondent aux chefs de gouvernements, au Conseil européen. Le processus de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

… et du ressort de nos représentants nationaux. Ne faites donc pas mine de croire que c'est l'Union européenne qui, d'elle-même, nous imposerait je ne sais quelles règles venues de je ne sais où. Je suis tout à fait d'accord avec M. de Courson sur ce point. Deuxièmement, vous avez dit, en gros – ce qui vicie dès l'origine votre propos, et démasque votre posture – : …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Madame la présidente, ce débat est intéressant : l'article 6 traduit en effet très concrètement la soumission du budget de notre pays aux règles de l'Union européenne.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosé Evrard :

...de Courson. Tout d'abord, je suis d'accord avec lui sur un point : l'Europe n'est pas une abstraction, un corps flottant dans l'éther ; il y a des commissaires européens qui prennent des décisions contraignantes pour les pays. La preuve a été fournie au moment de l'affaire grecque, lorsque M. Juncker a dit qu'il n'y avait pas d'autre solution, pour la Grèce, que de se soumettre aux décisions de l'Union européenne. Si cela, ce n'est pas une dictature cherchant à imposer la libre circulation des capitaux et des marchandises, alors il faut m'expliquer ce que c'est ! On nous engage à nous satisfaire de ce que M. Juncker nous fasse confiance. Cela m'inquiète, car les décisions européennes en Grèce et en Italie ont conduit à des politiques d'austérité remettant en cause le code du travail et les ret...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Oh non : nous parlons calmement. On a le sentiment qu'on ne peut plus critiquer l'Union européenne. Quiconque la critique est immédiatement assimilé à l'extrême-droite, est accusé de s'enfermer dans une posture. Chers collègues, maîtrisez votre langage : j'ai mes convictions comme vous avez les vôtres. Normalement, madame la présidente, vous devriez empêcher nos collègues de nous accuser de nous réfugier dans des postures. Une posture, c'est une idée que l'on défend en l'absence de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

C'est très symptomatique : sitôt qu'on aborde l'Union européenne, d'un seul coup, l'excitation vous gagne et vous prétendez nous interdire de la critiquer. Monsieur de Courson, vous nous avez assimilés à l'extrême-droite, alors que vous savez très bien que ce sont nos adversaires. Mais je voudrais vous dire une chose, parce que je vous respecte beaucoup : c'est précisément en répétant que tous ceux qui critiquent l'Union européenne parlent comme l'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...uction de la politique de l'offre. Comme les gens doivent se placer dans la file d'attente pendant neuf mois pour voir un médecin, il est évident que les dépenses de santé baissent… Oui, nous avons de bons résultats comptables, mais les Français en sont-ils heureux pour autant ? Deuxièmement, s'agissant du contexte, il faut bien voir que même si dans cet hémicycle les critiques à l'encontre de l'Union européenne sont peut-être minoritaires – qu'elles émanent des anti-européens ou des eurosceptiques, sachant que l'on peut être pour l'Europe des nations et critique vis-à-vis de l'Union européenne – , la dernière élection présidentielle devrait tout de même nous pousser collectivement à réfléchir au vu des résultats du premier tour. Derrière les défenseurs du mécanisme actuel se trouvent des gens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

Pour conclure rapidement et sans jouer les rabat-joie, la France est effectivement le dernier pays de l'Union européenne à faire, avec l'Espagne, l'objet d'une procédure de déficit excessif. Alors, oui, on pourrait peut-être ouvrir les vannes et rester entre nous, sans jamais questionner la qualité ou l'efficacité de nos dépenses. On peut cependant se demander ce que nous faisons si mal pour être obligés de présenter, chaque année, un budget dont le déficit dépasse les 3 % du PIB, alors que nos partenai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Je ne comprends pas notre collègue Philippe Vigier : les OPEX occasionnent bien des dépenses qui alimentent la dette. Nous pouvons souhaiter nous battre pour que cette politique de sécurité soit assumée par l'Union européenne – d'ailleurs, le Président de la République s'y emploie – , auquel cas le financement monte d'un cran, et la dépense se trouve assumée, mutualisée, et la charge pour notre pays réduite d'autant. Si ce n'est pas le cas, et même si nous agissons au nom des autres, les dépenses sont inscrites à notre budget, et pèsent donc sur notre déficit. Si les conflits, tout autant que le terrorisme...