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Cet amendement vise à garantir un dialogue entre les principaux acteurs du service public de la justice et ses usagers, et à améliorer le service rendu aux justiciables. En effet, l'insatisfaction de nos concitoyens à l'égard du fonctionnement de la justice est connue : des délais trop longs, des procédures compliquées, un manque d'information en général, le sentiment qu'a une part croissante de la population d'absence de réponse judiciaire pour le traitement de la délinquance et une forte déconnexion entre le prononcé des peines et leur exécution. Cette insati...
...ux « limites qu'a atteintes aujourd'hui ce modèle en expansion dans un cadre budgétaire contraint ». Cette appréciation étant de notre point de vue marquée par le seul critère comptable, il serait important de disposer d'un nouveau rapport évaluant, en dehors du prisme de l'austérité budgétaire, la nécessité d'un service public notarial. Cela répondrait en effet aux besoins d'un certain nombre de justiciables car les manques en ce domaine sont certains.
...paravant exercées directement par le tribunal à titre gratuit et qui le seront donc demain à titre payant – parfois pour une somme modique, encore que cela dépende du point de vue où l'on se place car 50 euros, ce n'est pas rien quand on en est à 50 euros près à la fin du mois. Il faut donc que ce service puisse être rendu en tant que service public afin de garantir l'accès au droit pour tous les justiciables de sorte que la déjudiciarisation et l'extension des attributions des notaires ne portent pas préjudice pécuniairement au justiciable qui, lui, n'a rien demandé – surtout pas que l'on vote cette loi. J'espère que nous pourrons en reparler lorsque nous aborderons l'aide juridictionnelle – si le débat a lieu et qu'il n'est pas trop tard.
...s d'attribution de l'aide juridictionnelle, avant de se poser celle des procédures, puis, pour couronner le tout, celle de la révision de l'organisation juridictionnelle. Or on a inversé le processus. Je n'en fais pas grief personnellement à la garde des sceaux, mais à l'exécutif. On a mis la charrue avant les boeufs : on revoit la structure avant de déterminer les conditions dans lesquelles les justiciables peuvent accéder au droit. L'amendement no 106 porte sur un élément parmi d'autres de l'accès au droit, à savoir les compétences des conseils départementaux de l'accès au droit. Ces derniers fonctionnent depuis quelques années, cahin-caha, plus ou moins bien et avec plus ou moins de moyens selon les départements. Bref, il est grand temps de remettre tout cela à plat. Encore une fois, c'est le so...