Interventions sur "prime exceptionnelle"

42 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Dans le droit fil des amendements que nous avons défendus cet après-midi, celui-ci vise à rendre obligatoire la prime exceptionnelle dans les entreprises qui ont versé des dividendes dernièrement. Dans la mesure où elles ont versé des dividendes, on peut tout à fait les contraindre, dans la loi, à verser cette prime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Puisqu'un scrutin public a été annoncé, je vais prendre le temps de répondre, même si j'ai déjà fait une réponse globale sur l'ensemble de ces amendements avant la pause de vingt heures. Ces amendements, comme ceux qui les ont précédés, visent à rendre obligatoire l'attribution d'une prime exceptionnelle à l'ensemble des salariés dans toutes les entreprises, dès lors qu'elles auraient versé des dividendes. Je rappelle le principe qui prévaut en matière de prime exceptionnelle : c'est une prime qui relève de la décision du chef d'entreprise, qui peut l'accorder ou non. Les critères d'attribution sont laissés au chef d'entreprise et il ne s'agit en aucun cas d'imposer cette prime. Du reste, cela n'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...ets jaunes que nous avons connue à La Réunion. Parallèlement, nous savons que certaines entreprises, notamment des multinationales, font beaucoup d'argent dans nos territoires. Mais elles n'en profitent pas pour bien payer leurs salariés. Pour répondre aux deux problèmes que je viens d'exposer, nous avons deux propositions à faire. Premièrement, nous voulons rendre obligatoire l'octroi de cette prime exceptionnelle en outre-mer. Deuxièmement, pour financer cette prime dans les entreprises en difficulté, nous proposons la création d'un fonds de solidarité interentreprises. Mes chers collègues, c'est une mesure de justice sociale dont les outre-mer ont besoin. Je vous demande donc de voter cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

..., de revoir le système archaïque d'indemnisation des victimes du travail. Pour solde de tout compte, elles ne toucheront qu'une maigre rente, alors qu'elles ont perdu leur santé. Les présentes mesures pèchent par un oubli manifeste de la situation des accidentés de la vie. C'est pourquoi je vous propose, par cet amendement, de permettre aux entreprises qui le peuvent, de faire bénéficier de cette prime exceptionnelle leurs salariés, victimes d'accidents de la vie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Je n'ai cité que quelques exemples, mais j'aurais pu en ajouter bien d'autres. C'est justement parce que nous voulions être exhaustifs que la rédaction adoptée hier en commission satisfait pleinement votre amendement. Toute suspension de travail, quelle qu'en soit la cause, peut tout de même donner lieu au versement de la prime exceptionnelle. Je vous le garantis.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Avec cet amendement, nous voulons garantir que les femmes en congé de maternité bénéficieront bien de cette prime exceptionnelle. D'après ce que le rapporteur vient de dire, son amendement couvre effectivement les femmes en congé de maternité, mais je voudrais être certaine qu'elles auront l'entièreté de la prime et que celle-ci ne leur sera pas versée au prorata du temps passé dans l'entreprise. Il importe que le congé de maternité ne les pénalise pas – dans la mesure où il s'agit d'un congé obligatoire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Je ne vais pas retirer cet amendement ! Le congé maternité, de seize semaines au minimum, est un congé obligatoire. Si nous n'écrivons pas les choses clairement dans la loi, vous laissez la liberté aux entreprises de minorer la prime exceptionnelle en tenant compte de ce congé de seize semaines. Ce n'est pas acceptable pour le congé maternité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Je le maintiens. J'ai bien entendu Mme la ministre confirmer que ces femmes percevraient la prime exceptionnelle mais je tiens à ce qu'elles en reçoivent l'intégralité. C'est pourquoi je préfère que cette précision soit inscrite dans la loi. Si personne ne s'y oppose, pourquoi s'en priver ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Son objet est de permettre la modulation à la hausse de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat pour les salariés en horaires postés, notamment les salariés en poste en 2x8 et en 3x8.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

… pour décider s'ils souhaitent donner cette prime exceptionnelle dans le contexte social que nous connaissons, me paraît inutile. Par ailleurs, prolonger ce délai jusqu'à la fin du mois d'avril risque de retarder l'attribution des primes dans les entreprises ayant d'ores et déjà décidé de les accorder.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

...ur les entreprises du CAC 40 ou celles qui font des bénéfices, ni possibilité d'associer les représentants des salariés aux modalités de versement de cette prime. Peut-être accepterez-vous cette fois d'imposer une contrainte aux employeurs qui auraient par exemple prévu de verser des primes de fin d'année ou de treizième mois, et qui trouveraient finalement plus intéressant de les transformer en prime exceptionnelle pour profiter de l'aubaine que représente cette prime désocialisée qui permet d'en réduire le coût de près de 50 %. La présente loi ne prévoit rien dans ce cas de figure. Alors que les salariés auront à justifier de leurs ressources dans les trois mois pour toucher la prime d'activité, les employeurs pourront faire ce qu'ils veulent, sans aucun contrôle dans le versement de la prime !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

qui serait la suppression du bénéfice de toute mesure d'exonérations de cotisations lorsqu'une prime qui était usuelle dans l'entreprise serait transformée en une prime exceptionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Ce dispositif de prime exceptionnelle reprend en intégralité les dispositifs de 2006, de 2008 et de 2009. Si l'on se rapporte à ces années, on voit que dire qu'il n'y a pas de contrôle de ces primes est faux, des contrôles ont lieu : si l'URSSAF s'aperçoit que la prime exceptionnelle a remplacé des primes habituelles ou une augmentation de salaire, une requalification intervient immédiatement, avec paiement des cotisations et d'une p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

Dans la même logique que l'amendement du Gouvernement qui vient d'être adopté, il vise à éviter de manière certaine que la prime exceptionnelle ne pénalise le salarié dans le calcul de la taxe d'habitation ou de l'allocation personnalisée au logement. Il ne faudrait pas que la prime lui fasse perdre le bénéfice d'autres minima sociaux ou le rendre éligible à l'impôt sur le revenu. Il convient de figer cette prime afin de la priver de toute conséquence négative pour le salarié.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

La prime exceptionnelle de pouvoir d'achat ne sera comptabilisée ni pour le chômage ni pour la retraite. De plus, elle est facultative et il est évident que, malgré les affirmations de Mme la ministre, nombreuses seront les PME qui n'auront pas les moyens de l'accorder à leurs salariés, alors que, rappelons-le, les PME emploient près de la moitié des salariés en France. D'ailleurs rien ne garantit que les grandes entre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Ce débat a déjà eu lieu en commission, comme l'ont rappelé plusieurs auteurs des amendements. La prime exceptionnelle ne faisant pas partie du revenu net imposable et n'entrant pas dans la calcul du revenu fiscal de référence, elle n'aura donc aucune conséquence sur la perception des prestations sociales. Monsieur Le Fur, il existe, pour le confirmer, une autre manière que l'adoption de ces amendements superfétatoires : une déclaration de Mme la ministre qui sera inscrite au compte rendu de l'Assemblée national...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

La reconquête du pouvoir d'achat implique non seulement de verser du sonnant et du trébuchant, mais également d'ouvrir des perspectives. C'est pourquoi cet amendement vise à reconduire le versement de cette prime exceptionnelle chaque année à compter de 2020, dans les mêmes conditions que celles qui sont proposées pour 2019.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Véran, rapporteur de la commission des affaires sociales :

Pardon, monsieur le président mais pour ma part je n'ai rien compris puisque M. Di Filippo a repris les arguments que nous-mêmes avons opposés, hier, à ces amendements. Je les reprends à mon tour, mais pour justifier leur rejet. L'exception ne peut pas devenir la règle : si une prime exceptionnelle n'est plus exceptionnelle, alors elle n'est plus exceptionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaM'jid El Guerrab :

Comme nous l'avons souligné hier en commission, le dispositif présenté par le Gouvernement nous paraît injuste parce qu'il ne permet pas aux travailleurs indépendants de bénéficier de cette prime exceptionnelle. Il s'agit donc de l'étendre à ces derniers, pour que ceux-ci puissent s'attribuer une prime s'ils répondent aux mêmes critères. Il convient de compléter le texte en ce sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Rolland :

Il serait normal que les travailleurs indépendants puissent également bénéficier d'une prime exceptionnelle de 1 000 euros défiscalisée et désocialisée. Ils s'acquittent déjà de lourdes charges : ce serait donc une mesure équitable que de les exonérer jusqu'à 1 000 euros.