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Nous l'avons déjà dit, mais il importe de le répéter – c'est aussi une manière de se conformer à la déclaration du Président de la République : les heures supplémentaires ne doivent être soumises ni à charges sociales ni à impôts. C'est pourquoi nous vous proposons cet amendement, qui vise à les exonérer de CSG et de CRDS. Cela représente près de 10 % du salaire : ce n'est pas rien ! Voilà qui aurait un véritable impact sur le pouvoir d'achat.
Cet amendement tend à défiscaliser totalement les heures supplémentaires, afin qu'elles ne soient soumises ni à la CSG ni à la CRDS. Il s'agit d'une mesure de justice sociale et de rendre cette disposition réellement efficace.
Je souhaite moi aussi que les heures supplémentaires soient entièrement défiscalisées et désocialisées. La CSG et la CRDS ne doivent pas être perçues sur le paiement de ces heures. Après des mois de propositions de notre part et, surtout, après une crise sociale sans précédent, vous avez fini par ouvrir les yeux et faire quelque pas dans la bonne direction, mais, comme cela a été dit, vous vous arrêtez au milieu du gué. C'est pourquoi je propose, à travers cet amendement, d'exonérer les heures supplément...
Cet amendement vise à ramener à 6,6 % le taux de la CSG sur les retraites. L'augmentation de ce dernier a eu pour effet de réduire le pouvoir d'achat des retraités. D'ailleurs, le Gouvernement a commencé à le reconnaître, puisqu'il a, dans un premier temps, exonéré certains retraités de la hausse de la CSG, puis d'autres aujourd'hui. Que va-t-il advenir pour ceux qui se trouvent aujourd'hui au-dessus du seuil ?
Monsieur le président Jacob, vous avez dit que vous aviez fait des efforts ; j'ai essayé d'en faire moi-même. Il est vrai que je me suis permis de ne pas répondre de façon détaillée à une série d'amendements assez semblables à des amendements précédents relatifs à la CSG et à la CRDS. N'y voyez pas un manque de respect : c'était vraiment pour essayer d'accélérer les débats. De la même façon, nous avons déjà eu plusieurs fois ce débat en commission et ce soir en séance. L'avis est défavorable à ces amendements pour des raisons que j'ai déjà exposées. Pour un chef d'entreprise, si la trente-sixième heure est exonérée de cotisations patronales, elle lui coûte moins...