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...fonction de leur disponibilité des élus de la République, des représentants des grands corps de la sécurité civile, des policiers, des militaires, des gendarmes, des magistrats ou des membres des associations représentant les ordres nationaux. À cette occasion, ceux-ci pourront présenter leurs fonctions, leur engagement ou leur métier au cours d'une intervention dont le contenu serait adapté à l'âge et à la maturité des élèves, en lien avec l'enseignement moral et civique, et après concertation préalable avec le professeur. On créerait ainsi une relation entre les élèves, les collégiens ou les lycéens, et tout ce qui fait fonctionner la République.
Cet amendement de notre collègue Julien Aubert a trait au contenu de l'éducation affective et sexuelle prévue par le code de l'éducation, et à l'âge auquel les enfants doivent la recevoir. Tous les parents sont fondés à se demander ce que les enfants doivent savoir et à quel moment ils doivent l'apprendre. Les enfants se posent d'ailleurs énormément de questions, parfois même à un âge avancé. Cet amendement vise à déterminer le niveau de la scolarité auquel doivent être dispensés ces enseignements. Il y a un âge pour tout et il faut prendre e...
Monsieur le député, vous demandez que la sensibilisation à l'égalité entre les femmes et les hommes n'intervienne plus à l'école primaire et soit réservée à l'enseignement secondaire. Ce n'est pas notre avis. Nous pensons, au contraire, qu'elle doit être dispensée à tous les âges, dans le respect, évidemment, de chaque enfant, de son âge et de sa sensibilité – ce à quoi chacun est très attentif. Vous demandez également que cette éducation soit dispensée exclusivement par les enseignants, et non par des associations. Dans la mesure où peu d'associations interviennent sur ces sujets, le risque de propagande que vous évoquez est faible. Néanmoins, il est très important d'ê...
... Un ancien député de Tourcoing, M. Delnatte, l'a défendu tout au long de ses six mandats. Je pense que le Gouvernement va prendre ce sujet à bras-le-corps. Si la victime est secourue dans un temps très court, ses chances de survie augmentent. Il est donc important de former la population aux gestes de premier secours. Quoi de mieux que de passer par l'éducation nationale, qui forme des classes d'âge complètes, pour atteindre cet objectif ? J'ai donc déposé un amendement visant à inclure l'enseignement de ces gestes de premier secours dans les programmes d'enseignement des premier et second degrés.
...t de secours civiques du premier niveau, PSC1. Cette formation civique permet à ceux qui l'ont suivie de dispenser les premiers secours. Aujourd'hui, l'apprentissage de ces compétences n'est pas obligatoire et le suivi de la formation ne donne pas toujours lieu à la délivrance d'un diplôme. L'amendement vise à rendre obligatoire cette formation, afin que chaque élève connaisse, dès le plus jeune âge, les premiers réflexes à avoir et que le nombre de vies sauvées augmente. Cet amendement s'inscrit dans l'objectif, rappelé à l'instant, de former 80 % de la population aux gestes de premier secours. Aujourd'hui, seulement 29 % de la population est formée. Quoi de plus naturel que de commencer par l'école et d'enseigner ces premiers gestes et ces réflexes profondément citoyens aux plus jeunes gén...
Soixante députés ont cosigné l'amendement présenté par Mme Rossi, qui préconise d'inculquer dès le plus jeune âge non seulement des gestes élémentaires de premier secours, mais des réflexes de citoyen.
Les établissements disposent d'assez peu de temps libre dans la journée pour assurer des formations complémentaires. Tout en répétant que nous attachons une importance considérable à ce sujet, il me semble que la proposition faite par le ministre de former l'ensemble d'une classe d'âge dans le cadre du SNU – ce que l'on sait faire, parce que l'on dispose de plus de temps et de personnes – répond à cette préoccupation commune.
Tous les groupes approuvent l'idée de dispenser cette formation dès le plus jeune âge, afin que les enfants connaissent les rudiments des premiers secours. Que vous vouliez poursuivre cette formation avec d'autres dispositifs est une très bonne chose, mais commençons par la classe d'âge scolarisée dans les premier et second degrés. Tout le monde est d'accord sur ce point dans cet hémicycle. Pour ne pas être battu, monsieur le ministre, changez d'avis !
...gnement du premier degré. L'école doit être le lieu où se forme le sentiment d'appartenance à notre communauté nationale et à la République française. Le socle commun de connaissances est fondateur. Il doit prendre une part plus importante dans notre système éducatif par le biais de mesures simples, efficaces et rapidement applicables, permettant la transmission à nos enfants – dès le plus jeune âge – de l'attachement aux symboles républicains fondant notre démocratie. Ainsi, l'étude de la laïcité, qui se trouve au coeur de notre tradition républicaine, doit s'inscrire dans le cadre de l'acquisition d'un savoir fondamental et renforcer l'adhésion aux valeurs républicaines. Elle doit prendre une part plus importante dans l'enseignement civique et moral. Il convient donc de l'inscrire précis...
...t bonnement à supprimer l'éducation sexuelle à l'école, m'a laissée pantoise, tout comme les propos tenus en commission tendant à établir un lien entre l'éducation sexuelle dispensée à l'école et l'augmentation du nombre d'agressions à caractère sexuel. Contrairement à vous, monsieur Cinieri, je pense que l'éducation sexuelle doit être dispensée tout au long de la scolarité, dans le respect de l'âge et de la maturité des enfants, afin de leur apprendre à connaître leur corps ainsi que celui de l'autre et à respecter autrui. J'ajoute qu'à l'heure où les relations entre garçons et filles semblent s'être beaucoup dégradées dans de nombreux établissements scolaires – souvent au détriment des filles, il faut le dire – , où la lutte contre le harcèlement à l'école est une priorité et où la pornog...
...énéficier d'un sommeil de qualité et en quantité suffisante. Les professeurs de l'enseignement primaire et les directeurs d'école affirment souvent que le nombre d'enfants arrivant fatigués à l'école augmente. Entre trois et six ans, l'essentiel du sommeil – nous aborderons ce sujet lors de l'examen de l'article 2 – est certes nocturne, mais il comporte encore une part diurne. Les enfants de cet âge ont besoin d'une durée quotidienne de sommeil comprise entre onze et treize heures. De six à douze ans, cette durée est comprise entre neuf et onze heures. L'amendement vise à instaurer la délivrance régulière d'une information aux élèves, aux parents, aux enseignants et aux éducateurs au sujet du rôle fondamental d'un sommeil de qualité sur les performances physiques et intellectuelles des jeun...
La sensibilisation aux enjeux environnementaux et écologiques est un axe essentiel pour mener une transition écologique juste, efficace et comprise par tous et sur tous les territoires. Il semble donc indispensable que tous les citoyens, dès leur plus jeune âge, se sentent acteurs de cette transition, par la sensibilisation et l'enseignement, mais également par la pratique – par exemple, par la mise en place d'un module d'enseignement sur la nutrition, avec une application pratique à la cantine. Dans ce contexte, l'amendement no 387 vise à responsabiliser tous les acteurs du système éducatif – enseignants, élèves, étudiants – à ces enjeux essentiels pou...
...nnée que mon amendement no 465 soit en discussion commune avec celui que vient de présenter Mme Bessot Ballot – et que, du reste, je soutiens – , car le mien a une portée plus restreinte, qui en fait presque un lot de consolation : étant donné que l'éducation au développement durable est déjà mentionnée, même si ce n'est que dans trois phrases, dans le code de l'éducation, et que nous abaissons l'âge de la scolarisation obligatoire, l'amendement rédactionnel no 465 vise à ce que cette éducation soit dispensée dès le plus jeune âge, c'est-à-dire à partir de la maternelle.
Il est nécessaire de sensibiliser les jeunes d'aujourd'hui à l'entrepreneuriat, car ils pourront être les entrepreneurs de demain. Cette démarche doit être inculquée dès le plus jeune âge, afin que les jeunes ne soient pas intimidés ou réticents, par faute de connaissance ou d'initiative, à créer ou pérenniser une activité économique. Cet enseignement serait bénéfique aux étudiants, afin de leur donner des bases dans un domaine aujourd'hui de plus en plus prégnant.
'une des missions de l'école consiste à aider les jeunes à construire un projet professionnel. Selon un récent sondage, 83 % des Français seraient favorables à l'enseignement de l'entrepreneuriat dès le collège – 26 % y sont tout à fait favorables, et 57 % plutôt favorables. Cet amendement de mon collègue Patrick Hetzel vise donc à affirmer que l'enseignement doit sensibiliser, dès le plus jeune âge, à l'esprit d'entreprise.
L'amendement no 76 vise à s'assurer que les jeunes seront sensibilisés dès leur plus jeune âge à l'esprit d'entreprise. L'initiation des jeunes contribue en effet à développer leur créativité, leur esprit d'initiative, leur confiance en eux dans ce qu'ils entreprennent, et les incite à se comporter d'une manière socialement responsable.
... La langue française, au-delà de son aspect symbolique, a été et doit rester un outil de cohésion. La vocation assimilationniste de notre école repose directement sur la maîtrise de notre langue. Hélas, dans de nombreux territoires, la langue française est particulièrement maltraitée. L'école remplit donc un rôle fondamental dans l'apprentissage et la maîtrise de notre langue depuis le plus jeune âge jusqu'au cycle universitaire. La mention de la maîtrise de la langue française qui figurait explicitement dans les dispositions de la loi du 23 avril 2005 relatives au socle commun de connaissances a disparu. Cet amendement tend donc à rétablir cette mention.
...t objectif d'accompagner tous les jeunes jusqu'à 18 ans. Le Gouvernement a déposé après l'article 3 un amendement, auquel je serai favorable, qui tend à imposer une obligation de formation pour tous les jeunes jusqu'à leur majorité. Par ailleurs, votre amendement est satisfait car le code de l'éducation prévoit que tout mineur non émancipé dispose du droit de poursuivre sa scolarité au-delà de l'âge de 16 ans : « tout jeune sortant du système éducatif sans diplôme bénéficie d'une durée complémentaire de formation qualifiante [… ] qui peut consister en un droit de retour en formation initiale sous statut scolaire. » Cette disposition peut s'appliquer au-delà de l'âge de 18 ans du jeune. Par ailleurs, quand les personnes responsables d'un mineur non émancipé s'opposent à la poursuite de sa sco...
Il va falloir que vous nous donniez des explications, parce que la proposition que vous allez faire et qui s'inscrit dans le droit fil du présent amendement, modifiera en profondeur la durée de la scolarité obligatoire. Je rappelle qu'au cours du précédent quinquennat, on s'est beaucoup interrogé sur l'âge auquel un jeune peut commencer son apprentissage. Cela avait donné lieu à débat : fallait-il fixer la limite d'âge à 14 ans, 15 ans ou 16 ans ? Or vous, vous rallongez encore la durée de la scolarisation.
...122-2 du code de l'éducation, qui prévoit déjà que « tout jeune sortant du système éducatif sans diplôme bénéficie d'une durée complémentaire de formation qualifiante [qui] peut consister en un droit au retour en formation initiale sous statut scolaire ». Il y est ensuite précisé : « Lorsque les personnes responsables d'un mineur non émancipé s'opposent à la poursuite de sa scolarité au-delà de l'âge de 16 ans, une mesure d'assistance éducative peut être ordonnée [… ] afin de garantir le droit de l'enfant à l'éducation ». Il s'agit de la rédaction actuelle du code de l'éducation, telle qu'elle est issue de la loi de 2013.