4 interventions trouvées.
L'amendement a pour objet de tenir compte de l'amplitude des horaires de classe. Les locaux et les conditions d'accueil des enfants doivent être adaptés.
...aitement complémentaire de celui des enseignants. Cet amendement nous fournit également l'occasion de rappeler que les enfants, dès lors qu'ils se trouvent dans les locaux de l'école maternelle, ne sont pas sous la responsabilité exclusive des enseignants. Au cours d'une année scolaire, ils passent presque autant de temps avec les personnels intervenant au cours du temps périscolaire ou après la classe qu'avec les enseignants. Par conséquent, nous sommes conscients qu'une cohésion entre ce qui est fait sous l'égide des enseignants et ce qui est fait dans le temps périscolaire – le plus souvent sous la responsabilité des collectivités locales – est nécessaire afin que l'école maternelle réussisse. Tel est le continuum dont nous parlons. Il suppose une entente – sous cet angle, les projets éduc...
... de France, on sait que la priorité, c'est l'éducation. Dès lors que certaines villes ont peu de moyens, la question des aménagements se posera. Toutefois, elles ne sont pas si nombreuses. En parcourant ma circonscription – comme chacun ici la sienne – , j'ai constaté que les écoles sont de très belle qualité. Il reste à placer des ATSEM aux côtés des enseignants. Le nombre maximal d'élèves par classe de maternelle n'est pas uniforme. Il est parfois élevé. Affecter deux adultes – un enseignant et un ATSEM – à chaque classe, dans toutes les classes, et en avoir les moyens, voilà la question ! Toutes les mairies de France ont-elles les moyens d'affecter un ATSEM à chaque classe ? J'en doute. Il faudra donc que nous travaillions sur ce sujet, monsieur le ministre.
...certaines communes, en particulier en région parisienne, il y a des bidonvilles, qui comptent parfois plusieurs centaines d'habitants, et parfois des centaines d'enfants. Régulièrement, des associations viennent voir les maires des communes concernées en leur demandant l'inscription à l'école – du jour au lendemain – de cinquante, soixante, cent enfants ! Une centaine d'enfants, cela fait quatre classes entières ; or les classes sont déjà pleines. Les maires ne refusent pas les inscriptions pour le principe ! Ils ne savent simplement pas comment faire. L'État se montre ici d'une grande générosité : c'est le DASEN qui décidera ! Mais qui assumera financièrement cette décision ? L'État réquisitionne des locaux et laisse les bidonvilles se développer pendant des mois. Rappelons que ces bidonville...