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... cette logique du « en même temps », nous vous proposons de taxer ces boissons sucrées et en même temps, de supprimer les taxes sur l'eau embouteillée ainsi que sur les boissons non alcoolisées. Pourquoi ? D'abord parce que les taxes sur l'eau embouteillée sont peu pertinentes au sens fiscal du terme, puisque leur rendement est faible. Ensuite parce que nous enverrions un signal donnant aux plus jeunes et aux familles les plus modestes l'envie de consommer de préférence ces boissons non sucrées. En définitive, une telle proposition constituerait une bonne réponse à l'enjeu de santé publique dont nous discutons, tout autant qu'une solution pragmatique pour nos finances publiques.
Cet amendement prévoit une taxation en fonction du taux de sucre dans les boissons concernées, et également un fléchage du produit de la taxe, qu'il s'agit d'affecter à la mise en oeuvre d'actions déployées dans un objectif de prévention et de santé publique, afin de sensibiliser notamment les plus jeunes à la nécessité de réduire leur consommation.
Nous serons deux à ne pas faire l'unanimité ce soir dans l'hémicycle, car je vais abonder dans le sens de mon collègue Bricout. Évidemment, nous sommes favorables à une politique de santé, mais plutôt sous la forme d'un apprentissage à l'équilibre alimentaire ; c'est ce que nous devons tous défendre si nous voulons vraiment lutter efficacement contre l'obésité, notamment chez les jeunes enfants. Cette taxe sur les sodas n'impactera pas les grands industriels qui fabriquent des boissons sucrées, ni les consommateurs. En effet, les grandes firmes ne changeront pas le prix de vente de leurs produits ; en revanche, elles mettront la pression sur les industriels sucriers français, qui eux-mêmes la répercuteront sur le prix d'achat des betteraves produites en France. Nous venons déj...