Interventions sur "troisième cycle"

38 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Les établissements publics de santé ont dû s'adapter à la mise en oeuvre de la réforme du troisième cycle, avec l'affectation d'un plus grand nombre d'internes de médecine générale en ville et d'internes en CHU. Il semble aujourd'hui nécessaire de revoir et de préciser les conditions de mise en oeuvre des réformes des études médicales et le rôle des différents acteurs. Les établissements doivent également être mieux associés à la gouvernance et au suivi des réformes pédagogiques et, à ce titre, inté...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Favennec-Bécot :

Cet amendement vise à associer davantage les établissements de santé à la gouvernance et au suivi des réformes pédagogiques. Ces établissements ont dû s'adapter à la mise en oeuvre de la réforme du troisième cycle, qui s'est traduite par l'affectation d'un plus grand nombre d'internes de médecine générale en ville et d'internes de phase socle en CHU. Ces évolutions ont entraîné une diversité entre les régions pour ce qui concerne la politique d'agrément, et donc de répartition. À l'heure actuelle, les interventions des ARS, les agences régionales de santé, sont très variables, notamment pour ce qui est du ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...alité, symbolisée par les pouvoirs exorbitants des ARS sur la gestion des hôpitaux publics et de la santé dans les territoires. Il importe donc que les hôpitaux soient associés à l'élaboration des réformes, notamment à celles qui concernent les études de médecine, car elles ont une incidence directe sur leur organisation. Les hôpitaux publics ont dû s'adapter à la mise en oeuvre de la réforme du troisième cycle, qui s'est traduite par l'affectation d'un plus grand nombre d'internes de médecine générale en ville et d'internes de phase socle en CHU. Face à ces évolutions, force est de constater une hétérogénéité entre les régions pour ce qui est de la politique d'agrément, et donc de répartition des praticiens. Il est nécessaire que les établissements de santé, premiers concernés par cette réforme, soient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L'entrée dans le troisième cycle est conditionnée à un examen qui consiste en des épreuves nationales portant sur les compétences et les connaissances, et qui ne repose pas sur des algorithmes. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il se peut que l'amendement n'ait pas été placé au bon endroit, car il vise bien les lycéens qui sont sur le point d'obtenir le baccalauréat avant d'entrer en faculté de médecine, et non pas l'entrée en troisième cycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Le 1° de l'article L. 632-12 du code de l'éducation renvoie à un décret les conditions dans lesquelles les ressortissants des États membres de la Communauté européenne, de la principauté d'Andorre ou des États parties à l'accord sur l'Espace économique européen titulaires d'un diplôme de fin de deuxième cycle des études médicales ou d'un titre équivalent peuvent accéder au troisième cycle des études médicales. Or l'article 2 prévoit une nouvelle rédaction de l'article L. 632-2 du code de l'éducation disposant des conditions d'accès au troisième cycle des études de médecine et incluant les étudiants ayant validé une formation médicale de base au sens de l'article 24 de la directive 200536CE modifiée du Parlement européen et du Conseil dans un État membre de l'Union européenne ou u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Par souci de cohérence avec les dispositions de l'article 2, l'alinéa 24 supprime un article de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités de 2007 prévoyant que les épreuves classantes nationales du troisième cycle des études médicales comportent une épreuve de lecture critique d'un ou plusieurs articles scientifiques. Par cet amendement, nous veillons à ce que, malgré cette suppression, les étudiants de deuxième cycle des études de médecine suivent, dans le cadre de leur cursus, une formation à la compréhension critique des publications scientifiques afin qu'ils soient capables de suivre au mieux les nouve...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-France Lorho :

... ses mesures sont très attendus par les étudiants et les professionnels de santé. Nous nous devons de reconnaître que plusieurs aspects du texte sont bienvenus et seront très bénéfiques à notre système de santé. Dès lors, pourquoi ne pas appliquer dès la rentrée prochaine la suppression des épreuves classantes nationales, dites ECN, et la mise en place des nouvelles modalités d'examen d'entrée en troisième cycle, dont le dispositif est plus équitable ? Je suis réellement en faveur de ce dispositif. C'est pourquoi je regrette que l'on prenne autant de temps pour le mettre en place.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie Tamarelle-Verhaeghe :

...ccompagnement des jeunes en formation de santé. Aussi doit-on s'assurer des effets attendus, tant sur le mode d'évaluation des compétences des jeunes et de leurs connaissances que sur le processus d'orientation, la construction du projet professionnel et le choix de leur spécialité. Un rapport d'évaluation devra donc être remis au Parlement en 2024, après l'entrée de la nouvelle promotion dans le troisième cycle. Parallèlement, une démarche de suivi et d'évaluation sera engagée dans le cadre de la CNEMMOP, qui procédera aux ajustements nécessaires. Cela répond aux inquiétudes des parlementaires concernant les thématiques de formation qui leur tiennent à coeur. Dans le cadre de cette démarche, le rapport d'évaluation vérifiera également le contenu du référentiel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...dans le jargon, s'appelle l'hospitalo-centrisme. Nous proposons donc de faire en sorte que ces jeunes internes fassent de plus en plus de stages sur des terrains de médecine libérale : maisons de santé pluridisciplinaires, maisons médicales, centres de santé municipaux ou intercommunaux, centres hospitaliers, donc des petites structures publiques. Plus précisément, deux tiers des trois années du troisième cycle doivent être consacrés à des stages sur le terrain afin que les spécialistes en médecine générale découvrent la médecine libérale et son attractivité, alors qu'ils en ont une vision souvent déformée en restant dans les CHU. Par ailleurs, dans les autres spécialités médicales, où la formation dure de quatre à cinq ans selon la spécialité, la moitié des stages doit être effectuée en dehors des CHU...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...ir la réalité d'un territoire et, ce faisant, d'inciter à s'y installer. Cela signifie que le stage est certes un moment de la formation mais, également, un outil pour favoriser l'installation des médecins dans des zones qui, aujourd'hui, n'en ont pas. L'amendement que nous défendons est extrêmement simple. Il s'agit de rendre obligatoire – je dis bien, obligatoire – durant la troisième année du troisième cycle des études médicales, un stage dans une maison de santé pluridisciplinaire, dans un pôle de santé, dans un établissement hospitalier ou dans un établissement social ou médico-social dans les zones où, précisément, l'offre de soins est insuffisante. C'est une étape qu'il faut passer afin que nous puissions répondre à la fois aux besoins des étudiants – se former par l'expérience – et, ce qui est ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Firmin Le Bodo :

La réforme de 2017 du troisième cycle des études médicales a ouvert à de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales les stages formateurs en médecine libérale auprès de praticiens agréés maîtres de stage des universités, notamment pour compléter les objectifs professionnels de leur formation et leur permettre de découvrir de nouveaux lieux potentiels d'installation, au plus près des besoins de la population. Cet amendement ten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

L'amendement de M. Serville tend à permettre aux étudiants de troisième cycle de médecine d'effectuer une partie de leurs stages pratiques, non pas uniquement auprès de praticiens généralistes, mais également auprès de praticiens spécialistes lorsque ces derniers exercent dans un territoire ultramarin. Il s'agit d'offrir un panel plus large de stages à ces étudiants pour lutter contre le phénomène de désertification médicale auquel sont confrontés les territoires d'outre-...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

La dernière année du troisième cycle pourrait très bien s'effectuer en dehors des centres hospitaliers universitaires. Le nec plus ultra de la formation des médecins n'est pas de rester enfermés dans les hôpitaux universitaires. Ils pourraient très bien aller dans des centres hospitaliers généraux, comme il s'en trouve beaucoup en ville, et qui accueillent régulièrement les internes des facultés. Le problème n'est pas tant celui de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Rist, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Il vise à faire participer les patients à la formation des étudiants. Il est très important de prendre en compte l'expérience du patient dans la formation pour améliorer les compétences liées à l'empathie et à la compréhension de ces étudiants. Quelques expérimentations sont menées en France, notamment à Paris 13, en troisième cycle. Il est important, dans la préparation de cette loi, d'intégrer les patients à la formation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Cet article vise à rendre plus pragmatique et plus opérationnel le passage du second au troisième cycle des études de médecine. La suppression des épreuves classantes nationales va dans le bon sens, car elle permet de mieux prendre en compte la dimension territoriale du projet de chaque étudiant ainsi que de son parcours. J'appelle votre attention sur ce point, madame la ministre : il faut bien veiller à ce que tous les territoires puissent y trouver leur compte en fonction de leurs besoins respec...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Cet article supprime les épreuves classantes nationales organisées à la fin du deuxième cycle qui, comme leur nom l'indique, reposaient essentiellement sur un classement. Vous avez reporté d'un an la réforme du troisième cycle et avez été écouté par les doyens et, nous l'avons dit, par les parlementaires. En votant cet article, nous ne parlerons plus que de feu l'ancien concours d'internat et de feu les internats régionaux, tels que ceux qui les passaient jadis les ont connus. Ces épreuves classantes nationales, qui ne sont ni un examen ni un concours, ont pour seuls objectifs de définir non seulement un ordre, dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

..., le Gouvernement ne présente pas de manière claire et aboutie l'impact de son projet, s'agissant notamment de la future méthode d'évaluation qui se fondera sur le profil des étudiants et leur parcours. De plus, quels sont les besoins du territoire ? Soyons attentifs à ne pas bloquer les étudiants en plein milieu de leurs études avec le stage obligatoire en zone sous-dense, avant tout passage en troisième cycle, introduit par amendement en commission. Les offres de stages ne sont pas assez importantes sur l'ensemble du territoire, et il n'est pas question de créer des déséquilibres ou des disparités entre les formations. C'est bien le projet professionnel dans son ensemble qui doit être pris en compte, dans un souci de cohérence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

... très vite ? La dimension humaine manque de plus en plus : or elle n'est pas forcément innée. Au cours de cette formation médicale très longue, et particulièrement lors des premières années, il est essentiel de mettre l'accent sur la dimension humaine – la relation au patient et le respect de la personne – , qui doit s'apprendre. Nous devons aborder cette question dans le cadre de ce débat sur le troisième cycle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Carles Grelier :

Madame la ministre, comme je l'ai dit hier, cette suppression des ECN était nécessaire : vous l'avez faite, et plusieurs générations d'étudiants vous en sauront gré. Je me pose néanmoins deux questions. La première porte sur l'orientation des étudiants, une fois qu'ils auront été évalués pour entrer en troisième cycle. Comment les orienter vers les disciplines médicales en tension, notamment la médecine générale, dont les praticiens font le plus défaut aujourd'hui ? L'un des méfaits des ECN était de reléguer la médecine générale en queue de classement : elle n'attirait pas les meilleurs éléments de nos facultés de médecine. Ma second question relaie l'inquiétude, déjà exprimée, quant à l'amendement adopté en ...