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Nous venons de voter à l'unanimité l'obligation de publier un message valorisant les mobilités actives ou le covoiturage. Nos présents amendements ont pour propos de décourager l'utilisation des énergies fossiles. Nous nous trouvons en effet dans un état d'urgence climatique et sanitaire. Or deux écrans de publicité sur trois font la promotion des énergies fossiles au travers de l'automobile, notamment des grosses voitures énergivores. Il faut un changement culturel, en adéquation avec la situation climatique d'urgence. J'ajoute, puisqu'il ne reste que très peu de temps de parole aux députés non inscrits, que j'ai déposé un amendement similaire pour interdire la publicité en faveur des promotions sur les billets d'avion, mode de transport qui nuit aussi énormément au climat.
...ous avons prévu, à l'article 26 AB, l'obligation de publier un message promotionnel encourageant l'usage des mobilités actives ou partagées dans les publicités pour tous les véhicules terrestres à moteur. Par ailleurs, nous avons adopté en commission, à mon initiative, un amendement créant un article 26 bis, dans lequel il est fait obligation aux professionnels, lors de la vente de tout véhicule automobile, neuf comme d'occasion, et non des seuls véhicules à forte consommation, d'afficher la vignette Crit'Air. Enfin, il existe d'ores et déjà une obligation réglementaire d'afficher le bonus-malus, qui concerne les émissions de CO2, dans les concessions. Pour ces trois raisons, votre demande est pleinement satisfaite, me semble-t-il.
...giles étaient des écologistes, comme s'ils participaient à la mise en valeur de la nature – c'est pareil pour les utilisateurs des vols aériens allant au bout du monde, pour quelques jours de vacances exotiques. Or c'est tout le contraire. Votre vignette Crit'Air, monsieur le rapporteur, ne fait pas le poids face à la puissance imaginaire véhiculée par les milliards de la publicité en faveur de l'automobile. Soit on engage de vrais moyens pour dire que nous sommes tous amenés à être coresponsables de notre planète et de nos vies, soit on ne le fait pas. Quand bien même vous auriez un doute, madame la ministre, quel risque prendrions-nous à adopter des mesures radicales ? Le seul risque qu'on pourrait encourir, c'est de ne pas les mettre en oeuvre.
Il a pour vocation d'actualiser, eu égard notamment aux avancées technologiques substantielles du secteur automobile en matière de véhicules propres au cours des dernières années, l'ambition et les objectifs figurant dans la loi du 17 août 2015, et d'user de la représentativité des institutions de la République et du symbole qu'elles constituent pour matérialiser de manière concrète l'ambition de la France en matière de transition écologique.