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...e est de 94,8 % et le taux de poursuite de plus de 60 %. Quant aux affaires de violences envers l'autorité publique, le taux de réponse pénale est de 94,7 %. Je ne peux donc pas laisser dire que l'autorité judiciaire ne ferait rien : c'est presque diffamatoire, monsieur le rapporteur ! Pour ma part, je crois sincèrement au renforcement de la chaîne pénale et à un travail mené en commun entre les policiers, les gendarmes et la justice. Il est possible d'améliorer le taux de réponse judiciaire en cas de violences physiques ou verbales envers les forces de l'ordre, quand des officiers de police judiciaire sont par exemple présents sur les lieux de manifestation, au plus près des violences, ou bien équipés de caméras piétons qui, lorsqu'elles filment, permettent de conserver des preuves. Elles ont d'...
...l'objectif de mettre un terme aux injures car elles sont le premier échelon, le premier stade dans les violences faites aux forces de l'ordre. Il y a d'abord l'injure, puis l'outrage et enfin les agressions physiques. Nous considérons, et ce n'est pas une surenchère sécuritaire de notre part, qu'il faut intervenir dès la base pour y mettre un terme et faire en sorte que l'on ne puisse insulter un policier. Sinon, ensuite il y a l'outrage, puis la violence. Nous refusons cette escalade. Quant au chiffre de 94,8 % que vous citez pour la réponse pénale à l'outrage, si les policiers concernés étaient là, ils trouveraient que vos propos ne manquent pas d'humour ! Cela concerne les faits poursuivables, au mieux. Vous savez très bien que, dans la très grande majorité de ces 94,8 %, cela se termine par d...