Interventions sur "gaz"

54 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

...ique, peuvent être d'une aide précieuse pour les réduire. L'amendement no 142 a trait, quant à lui, au numérique. Le développement du secteur numérique s'accompagne en effet d'une augmentation importante de son empreinte énergétique, laquelle inclut l'énergie de fabrication et d'utilisation des équipements. Elle est en progression rapide, de 9 % par an. La part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre a ainsi augmenté de 50 % depuis 2013, passant de 2,5 % à 3,7 % du total des émissions mondiales. Enfin, l'amendement no 143 concerne le transport aérien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

… alors qu'elle devrait être un outil d'aménagement du territoire. Et cette stratégie perdure, malheureusement, alors que nous devrions nous donner le temps de prendre une vraie décision, à savoir conforter un système français vertueux à l'échelle mondiale car il a prouvé sa sobriété en matière d'émissions de gaz à effet de serre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

...apporté des éléments d'information éclairants sur la question de l'hydroélectricité, ce dont nous vous remercions, nous restons largement sur notre faim, quant à la forme, du fait de l'absence de débat à propos de cette filière majeure. Enfin se pose le problème de la feuille de route de la rénovation des logements, secteur particulièrement sensible dans la trajectoire de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Nous nous abstiendrons lors du vote de l'article 1er, sachant que nous avons d'autres sujets d'irritation majeurs, comme nous l'avons dit au cours de la discussion générale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

Je me suis engagé à le retirer hier soir, à la suite de nos excellents échanges sur le biogaz.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

Avec votre accord, monsieur le président, je défendrai en même temps les trois amendements successifs de mon collègue Vincent Descoeur. L'amendement no 220 vise le développement des énergies renouvelables agricoles, notamment de l'agroforesterie. Le no 6 porte sur le gaz renouvelable. Le no 202, enfin, tend à accélérer le développement des énergies renouvelables, plus spécifiquement de certaines énergies renouvelables agricoles prometteuses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...aison de la canicule actuelle, plusieurs centrales sont à l'arrêt le long du Rhône – et des risques causés par la production continue et insoutenable à terme de déchets nucléaires. Il faut donc un autre scénario que celui proposé par le projet de loi : c'est le scénario Ampère de RTE. Il permet d'atteindre l'objectif de 50 % de nucléaire à l'horizon 2030, et ce sans augmentation des émissions de gaz à effet de serre, sans recours à des capacités thermiques supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...ace du nucléaire dans notre production électrique jusqu'en 2050. Nous nous plaçons sous la coupe d'un mode de production d'énergie électrique complètement rigide, qui empêche d'être agile et de saisir les opportunités qui se présentent. Pire : il verrouille la réflexion sur la politique énergétique de la France dans l'alternative entre l'électricité et les autres sources d'énergie, telles que le gaz et la chaleur issue de la biomasse, dont je rappelle qu'ils sont stockables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Au contraire, monsieur le président ! En matière de baisse de la part du nucléaire à 50 % de la production d'électricité, l'enjeu est de s'assurer qu'elle n'induira pas un recours aux énergies fossiles. Par conséquent, nous proposons de compléter l'alinéa 7 par les mots : « et sont ajoutés les mots : « sous réserve du strict respect des objectifs de réduction des émissions de gaz à effets de serre » ». Monsieur le rapporteur, vous pourriez tout à fait soutenir cet amendement. Au demeurant, vous l'avez clairement défendu tout à l'heure, lorsque vous avez précisé les objectifs généraux de baisse de la part du nucléaire. Il s'agit d'un amendement de très bon aloi des députés communistes !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

...aphique de 3,2 %, sachant que la consommation n'a augmenté que de 2 % au cours des cinq dernières années pour une croissance démographique de 4,4 %. Une erreur – un surdimensionnement par exemple – risque de fragiliser le modèle économique d'investissement dans les énergies renouvelables. Subsistent également des doutes sur le calendrier de construction et sur les modalités d'approvisionnement en gaz. De manière plus générale, nous sommes favorables à une évolution de la gouvernance. Afin de parvenir à l'autonomie énergétique, certaines règles doivent être modifiées – en matière de marchés publics, pour le photovoltaïque ; sur les cours d'eau, pour développer la micro-hydroélectricité – nous sommes très en retard en dépit de la topographie de la Corse ; en matière d'urbanisme, pour l'install...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

Cet amendement vise à apporter un soin particulier à l'homogénéisation des méthodes d'évaluation de l'empreinte carbone. Un travail approfondi doit être mené sur l'empreinte carbone au regard des délocalisations industrielles et des implantations des émissions de gaz à effet de serre, ainsi qu'au regard des accords commerciaux internationaux négociés et de leurs conséquences sur les importations, notamment alimentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...as exactement le même degré d'ambition. Il me paraîtrait utile de le préciser. Enfin, monsieur le ministre d'État, il me paraît difficile de suivre l'exemple de l'éolien pour le développement de l'hydrogène. On subventionne déjà très fortement l'éolien, et l'hydrogène est également très cher. Cela représente un coût, in fine, très élevé, et il faut y prêter attention. Dans votre propos sur le biogaz, hier, vous nous avez alertés sur l'écart entre le coût de production du gaz issu de la méthanisation et le prix du gaz importé. Rappelez-nous, à cet égard, le prix du mégawattheure de l'hydrogène. On peut développer la production d'hydrogène – je suis tout à fait favorable à cette diversification – , mais c'est une filière qui débute, et on manque d'acteurs industriels. La question qui se pose, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Peut-être me suis-je mal exprimé. Au cours du débat d'hier soir, nous avions proposé de porter la part du biogaz à 20 % de la consommation totale de gaz. Vous nous aviez répondu qu'on était à 1 % aujourd'hui et qu'il faudrait déjà essayer d'atteindre 10 % ; 20 %, en tout état de cause, semblait un niveau beaucoup trop élevé. Or on est prêt à fixer un objectif de 20 à 40 % pour l'hydrogène bas-carbone et renouvelable, ce dernier, comme le biogaz, coûtant cher. Cela me ramène à ma première question : si nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Madame Obono, je crains de vous décevoir. Si l'ADEME a publié les scénarios d'un mix d'énergies 100 % renouvelables dans les domaines de l'électricité et du gaz en 2050, elle a indiqué elle-même que ceux-ci étaient soumis à de nombreuses incertitudes. D'une part, ces études ne reposent pas sur une optimisation globale du système énergétique. D'autre part, les hypothèses prises pour définir les potentiels des différentes ressources, en particulier celles de la biomasse, comportent des incertitudes. C'est pourquoi je donnerai un avis défavorable sur votre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

C'est bien de fixer des objectifs, mais sur quoi reposent-ils ? Les gaz à effet de serre ? Les camions ? Le ferroviaire ? Le vélo ? Un tel objectif est complètement déconnecté, cher collègue Wulfranc. Nous avions proposé un écotransport, fondé sur le niveau de CO2 inscrit au bas de chaque facture de transport, pour peser et provoquer des arbitrages, destinés à mieux remplir les camions, à développer les flottes de camions électriques, à faire en sorte que les marcha...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...e climatique pour sa politique intérieure prévalent également pour sa politique extérieure. Le Haut Conseil pour le climat nous invitait hier à la cohérence : l'amendement suit cette recommandation en disposant que l'État n'apporte pas de concours aux activités de recherche et d'exploitation d'hydrocarbures, et peut interdire l'importation sur son sol de carburants dont l'intensité d'émission de gaz à effet de serre dépasse un seuil fixé par décret. Il s'agit d'empêcher l'importation en France de sables bitumineux, de gaz de schiste, etc. Les exportations canadiennes de produits pétroliers issus des sables bitumineux, qui représentent une catastrophe écologique majeure, ont augmenté de 63 % vers l'Europe depuis la mise en oeuvre provisoire de l'accord économique et commercial global – CETA ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Je soutiens l'amendement de Delphine Batho : nous avions déposé un amendement similaire, interdisant l'importation de gaz de schiste en France, mais il a été jugé irrecevable. La cohérence est fondamentale : nous avons interdit la production de gaz de schiste en France à cause de sa nocivité pour l'environnement, si bien qu'il ne saurait être question d'en importer. Le Canada s'est vanté d'avoir fortement accru ses exportations de gaz de schiste vers l'Europe. L'Assemblée nationale examinera la ratification du CET...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...nt aux articles 8, 9 et 10 de la loi mettant fin à la recherche ainsi qu'à l'exploitation des hydrocarbures, sur ces sujets, comme la remise au Parlement d'un rapport, que je n'ai pas lu puisqu'il ne nous a pas été transmis, alors qu'il aurait dû l'être le 31 décembre dernier. Surtout, l'article 9 disposait que l'État fixait annuellement par décret le mode de calcul de l'intensité d'émissions de gaz à effet de serre des hydrocarbures importés. Si vous me dites que ce décret sera bientôt pris, je suis prête à retirer mon amendement. Allez-vous imposer à EDF de mettre fin aux importations de gaz de schiste en France ? Si le Gouvernement a la volonté d'arrêter ces importations, je retire mon amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...cteur bancaire et financier a adopté une logique de bonne volonté et que les choses avancent ! Les annonces du Crédit agricole, ces dernières semaines, constituent une exception, puisque les investissements dans les énergies fossiles augmentent. Ces banques sont criminelles : aujourd'hui, continuer d'investir dans de nouvelles centrales à charbon ou dans de nouvelles exploitations pétrolières ou gazières constitue un crime contre l'humanité !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Nous aurons d'ailleurs à débattre bientôt des écocides au travers d'une proposition de loi. Monsieur le rapporteur, monsieur le ministre d'État, l'Agence internationale de l'énergie indique qu'il ne faut plus créer de nouvelle capacité en énergies fossiles, toutes énergies fossiles confondues. Le gaz n'est pas une énergie de transition. Nous parlons aujourd'hui en effet en valeur absolue : il ne faut pas créer de nouvelle capacité en matière d'énergies fossiles. Monsieur le président de la commission des affaires économiques, nous avons effectivement un désaccord net : vous affirmez qu'il faut en fait augmenter le volume des financements dédiés aux technologies propres. J'affirme pour ma pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...urd'hui tend soit vers des déclarations de bonnes intentions – comme atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 – , soit vers un catalogue de mesures parfois très négatives. Le cas du nucléaire est à ce titre particulièrement emblématique. Vouloir réduire la part du nucléaire alors que celui-ci est une énergie qui n'émet pas de CO2, et qui répond donc aux objectifs de diminution d'émissions de gaz à effet de serre, est absurde. Si le nucléaire pose la question essentielle du traitement des déchets, nous ne disposons pas à l'heure actuelle d'une autre source d'énergie de substitution. Pour notre part, nous refusons de couvrir la France d'éoliennes qui défigureront durablement notre environnement et menaceront nos écosystèmes. Les Français attendent des mesures fortes en matière écologique,...