Interventions sur "électricité"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

... d'un amendement dont nous pouvons être légitimement fiers. Cette loi précisera : les objectifs intermédiaires de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour trois périodes successives de cinq ans ; les objectifs de réduction de la consommation d'énergie par secteur d'activité, pour deux périodes successives de cinq ans ; les objectifs de développement des énergies renouvelables pour l'électricité, la chaleur et le gaz, pour deux périodes successives de cinq ans ; les objectifs de diversification du mix de production d'électricité, pour deux périodes successives de cinq ans. L'amendement prévoit aussi que le décret relatif à la programmation pluriannuelle de l'énergie et celui fixant la stratégie nationale bas-carbone devront être adoptés dans les douze mois qui suivent l'adoption de la l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy :

... contre les propos de M. Schellenberger. Ce n'est pas parce que nous prévoyons d'adopter une loi de programmation sur l'avenir énergétique de la France tous les cinq ans, en corrélation avec le décret relatif à la PPE, que nous nous interdisons de proposer, à divers moments du quinquennat, d'autres lois importantes relatives à l'énergie. Le ministre d'État l'a rappelé à plusieurs reprises, l'hydroélectricité, la réorganisation d'EDF et la réforme du code minier seront peut-être abordées dans des textes à venir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...simultanément le fonctionnement de plusieurs réacteurs qui présenteraient un défaut générique grave. Dix ans plus tôt, le président de l'ASN de l'époque avait déclaré : « en cas de problème de sûreté générique et grave, je serais conduit à aller voir le Premier ministre et à lui dire : " Monsieur le Premier ministre, vous avez le choix entre deux décisions possibles : première version, on coupe l'électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d'EDF dans un mode dégradé. " » Voulons-nous nous retrouver dans cette situation ? L'ASN a émis de nombreuses mises en garde, car elle ne souhaite pas prendre ses décisions sous la pression. Or elle prend des décisions courageuses : elle l'a montré au sujet des soudures de l'EPR de Flamanville ou encore de la centrale nucléair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement, qui tend à modifier l'article L. 311-5-5 du code de l'énergie relatif au plafond d'autorisations d'exploiter des installations de production d'électricité nucléaire, vise trois objectifs : ne pas autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires en France ; ramener le plafond de capacité nucléaire autorisée de 63,2 à 52,2 gigawatts d'ici à 2030 ; donner à l'État la possibilité de prononcer l'abrogation des autorisations d'exploiter pour faire respecter ce plafond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise à imposer que le plafond de production d'électricité d'origine nucléaire ne puisse être modifié qu'à la baisse, dans la perspective de la réduction de la production d'énergie nucléaire que nous appelons de nos voeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...ent fait également état d'un certain nombre de blocages techniques, institutionnels qui empêchent la Corse de s'orienter vers les énergies renouvelables : textes administratifs – qui s'appliquent ou non – , décisions de la Commission de régulation de l'énergie – CRE – ou d'EDF… Par exemple, la Corse devrait avoir un barrage hydraulique dans chaque microrégion, ce qui permettrait de produire de l'électricité, de gérer l'eau, d'irriguer et de développer l'agriculture. Or deux projets sont bloqués depuis vingt ans ; EDF et le Gouvernement n'en parlent plus. Il n'est pas possible de refuser d'agir et, en même temps, de refuser que les Corses agissent lorsqu'ils se montrent disposés à gérer leurs problèmes ! Soit le Gouvernement agit avec les opérateurs pour débloquer les dossiers – l'exposé sommaire év...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Cet amendement est important pour Les Républicains, car il vise à clarifier le rôle du nucléaire dans la transition énergétique. Nous avons débattu et nous savons bien que certains collègues veulent sortir du nucléaire. Le Gouvernement, quant à lui, veut diminuer sa part mais n'envisage en aucun cas d'en sortir. Cet amendement vise à préciser que la décarbonation repose sur la substitution de l'électricité décarbonée ou du biogaz à des énergies fossiles et que la transition énergétique tient pleinement compte du rôle majeur de l'énergie nucléaire française dans la stabilisation du réseau électrique français et européen – puisque c'est une énergie pilotable – , dans la stabilisation du prix de l'électricité – qui est demeuré relativement peu élevé, ce qui permet d'ailleurs de financer en partie cett...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Deux choses. Premièrement, monsieur Thiébaut, je vous renvoie au dispositif de l'ARENH, l'accès régulé à l'électricité nucléaire historique. D'une part, il permet un rachat de l'électricité produite par les fournisseurs alternatifs, ce qui favorise la concurrence. D'autre part, ce prix intègre tous les coûts du nucléaire, notamment les provisions pour le démantèlement et le coût de Cigéo, sur lesquels des rapports ont été publiés. On peut certes avoir un débat sur le grand carénage…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

… mais, dans ce cas, les durées d'exploitation des centrales ne sont plus les mêmes. Deuxièmement, monsieur le ministre d'État, mon amendement ne traite en rien de la diversification. Quand bien même, comme vous le souhaitez, le nucléaire produirait 50 % de l'électricité, son rôle resterait majeur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Cet amendement ne dit pas autre chose. Contrairement à des énergies non pilotables, le nucléaire permet de stabiliser le réseau français et européen. En deçà d'un certain niveau, il ne peut plus jouer ce rôle de stabilisateur. Sous quel niveau serait-il potentiellement dangereux de descendre ? Les études de l'OCDE montrent que, lorsque l'on intègre plus de 15 % à 20 % d'électricité intermittente, on change de système. Par ailleurs, l'emploi et le savoir-faire sont en effet de vraies questions. Moins on a de réacteurs, plus il est difficile de maintenir des filières. En matière de sûreté nucléaire, il est d'ailleurs préférable de disposer d'un parc de cinquante-huit réacteurs que d'un parc plus réduit : le niveau de contrôle et d'audit y est bien supérieur puisque l'on y co...