Interventions sur "centrale"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

..., non pas dans cinq ans, mais maintenant. Je pense notamment au « nouveau nucléaire ». Vous le savez très bien, si nous ne prenons pas une décision, dans les trois ans qui viennent, sur un éventuel nouveau programme nucléaire, nous ne serons pas capables de maintenir notre système de production énergétique à une échéance de vingt ans. Supposons que l'on veuille adapter le rythme de fermeture des centrales nucléaires à leur durée d'exploitation initialement programmée et réduire ainsi la part du nucléaire dans le mix électrique français – objectif que nous contestons. Si l'on veut que cette décroissance soit progressive et raisonnable, il faudra tout de même prendre, dans les trois prochaines années, la décision de lancer un nouveau programme nucléaire. Votre amendement ne permet pas de le faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...upe l'électricité ; deuxième version, on continue à faire fonctionner le parc nucléaire d'EDF dans un mode dégradé. " » Voulons-nous nous retrouver dans cette situation ? L'ASN a émis de nombreuses mises en garde, car elle ne souhaite pas prendre ses décisions sous la pression. Or elle prend des décisions courageuses : elle l'a montré au sujet des soudures de l'EPR de Flamanville ou encore de la centrale nucléaire du Tricastin. Mais, à chaque fois, une pression énorme a pesé sur ses épaules, ce qui ne devrait pas être le cas. Nos autorités de sûreté doivent pouvoir prendre leurs décisions en toute sérénité. Au vu de la part importante représentée par l'électricité dans notre mix énergétique, nous avons besoin de marges de manoeuvre. Je terminerai en rappelant que, la semaine dernière, la Commiss...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

... amendement de Mme Pompili. Je vous avais également interrogé en commission à ce sujet, monsieur le ministre d'État, et vous m'aviez répondu à peu près la même chose. Je ne suis pas sûr que l'on s'entende bien sur le besoin. Nous ne sommes pas en train de mettre en question la sécurité de l'approvisionnement ou la sécurité nucléaire, mais de vous demander comment vous ferez face aux fermetures de centrale programmées. En tant que rapporteur pour avis du budget de la marine, j'ai appris que nous allions retirer du service un sous-marin nucléaire d'attaque qui n'est pourtant pas le plus âgé – il se trouve qu'il a « vieilli » plus vite que celui qui avait été construit quelques années avant lui. De même, les centrales nucléaires ont été construites par modèle, par type, par génération, et elles n'on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement, qui tend à modifier l'article L. 311-5-5 du code de l'énergie relatif au plafond d'autorisations d'exploiter des installations de production d'électricité nucléaire, vise trois objectifs : ne pas autoriser la construction de nouvelles centrales nucléaires en France ; ramener le plafond de capacité nucléaire autorisée de 63,2 à 52,2 gigawatts d'ici à 2030 ; donner à l'État la possibilité de prononcer l'abrogation des autorisations d'exploiter pour faire respecter ce plafond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...demniser EDF. Or, au vu des règles du jeu actuelles, cette problématique de l'indemnisation d'EDF se pose en tout état de cause. Aussi, comment comptez-vous faire pour que la diminution de la part du nucléaire dans le mix énergétique d'ici à 2035, que vous programmez, n'entraîne aucune indemnisation d'EDF ? À ma connaissance, cette pratique a fait l'objet d'un protocole lors de la fermeture de la centrale de Fessenheim, par exemple. Peut-être entendez-vous débattre de l'avenir d'EDF et de son statut – il est vrai que cette question est liée au sujet de notre amendement, mais j'aimerais mieux comprendre vos intentions. L'amendement no 154 vise à donner à l'État la possibilité de prononcer l'abrogation de l'autorisation d'exploiter. À ma connaissance, aussi longtemps qu'EDF restera une société anon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

… malgré les problèmes de fond que cela soulève et les difficultés industrielles qui ne manqueront pas de se poser au regard de ce qui se passe pour l'EPR de Flamanville. L'amendement no 156 dispose donc qu'il n'y aura pas de nouvelles centrales nucléaires en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Je vous remercie de votre réponse, monsieur le ministre d'État, et je voudrais que vous me compreniez. Le 30 avril dernier, lors de son audition par la commission des affaires économiques, dont je suis membre, le président-directeur général d'EDF a déclaré : « nous proposerons, le moment venu, de construire de nouvelles centrales nucléaires », au-delà de Flamanville donc ; à la demande du Gouvernement, « EDF prépare tous les éléments qui permettront [à celui-ci] de prendre en 2021 une décision concernant la construction de nouvelles centrales nucléaires ». Compte tenu du discours du Président de la République sur la PPE et des propos du président-directeur général d'EDF devant la représentation nationale, il est normal q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... tête, mais le fait qu'on nous signale une perte de compétences dans le nucléaire devrait nous alerter. Le fait que les sous-traitants n'aient pas de convention collective devrait nous alerter collectivement, que l'on soit pronucléaire ou antinucléaire, car personne n'a intérêt à ce qu'il y ait des problèmes de sûreté et de sécurité liés aux conditions de travail qui existent aujourd'hui dans les centrales. Toutes ces questions ne sont ni posées ni réglées pour les installations nucléaires existantes. Je répète donc que nous nous opposerons toujours à un nouveau programme nucléaire français, car l'énergie nucléaire est une énergie du passé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Pompili :

...que de confiance, mais il faut nous assurer que nous parviendrons bien à notre objectif. Le plafond que nous proposons de fixer par l'amendement no 609 correspond à la fermeture de quatorze réacteurs ; celui de l'amendement no 610, à la fermeture de douze réacteurs. Il y a peu de risques à fixer un tel plafond car, de toute façon, comme M. le ministre d'État l'a justement dit tout à l'heure, les centrales concernées auront passé l'âge de 50 ans. Aujourd'hui, le plus vieux réacteur en fonctionnement dans le monde a 48 ans. Certains réacteurs auront donc été arrêtés, que ce soit par décision politique ou par décision de l'ASN. Au moins disposerons-nous d'une base qui nous permettra d'avoir un objectif très clair et de développer un mix électrique moins dépendant du nucléaire et laissant leur place...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Il vise à ce que la fermeture d'une centrale ou d'un réacteur nucléaire soit décidée par une autorité politique, soit par le Gouvernement, par décret, soit par le Parlement. Elle ne doit plus intervenir à la demande de l'exploitant, cette situation nous semblant paradoxale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...pays leader avec le projet de centre industriel de stockage géologique, Cigéo. Des collègues disaient tout à l'heure que nous n'avions pas de solution ; bien au contraire ! La France est en pointe dans ce domaine, avec la Suède. En matière de démantèlement, certains pays sont plus en avance que le nôtre, mais une filière va se constituer – c'est d'ailleurs une nécessité puisque nous fermerons des centrales à un moment donné. Enfin, l'amendement vise à préserver le potentiel nucléaire français, c'est-à-dire la capacité de piloter l'offre d'électricité de manière à absorber le développement des énergies intermittentes – un amendement du MODEM à l'article 1er avait exactement le même objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'émets un avis défavorable, comme je l'avais fait en commission. Vous soulignez la nécessité d'assurer un niveau de compétence dans la filière nucléaire française, point sur lequel vous rejoignez d'une certaine manière Mme Panot. Or nous sommes particulièrement attentifs à cette exigence. Le contrat de filière impose d'assurer un degré de compétence du personnel qui travaille dans les centrales, que ce soit en matière de démantèlement ou de recherche. En outre, vous évoquez le développement des réacteurs de quatrième génération, lequel fait partie des hypothèses de travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

… mais, dans ce cas, les durées d'exploitation des centrales ne sont plus les mêmes. Deuxièmement, monsieur le ministre d'État, mon amendement ne traite en rien de la diversification. Quand bien même, comme vous le souhaitez, le nucléaire produirait 50 % de l'électricité, son rôle resterait majeur.